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Problématique de la prise en charge des personnes vivant avec le virus du sida de l'hôpital général de Goma en RDC

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par Perla BERTHE
Institut supérieur de développement rural des grands lacs Goma - Graduat 2012
  

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II.2. NOTION SUR LE SIDA

Le SIDA (Syndrome d'Immuno déficience Acquise) est une infection causée par le VIH. Il survient lorsque le système immunitaire d'une personne est affaibli par l'infection du VIH, ce qui limite l'aptitude naturelle de l'organisme à lutter contre d'autres infections et d'autres maladies. D'après le centre épidémiologique et de prévention des Etats-Unis (Centers for Disease Control and Prevention) une personne est atteinte du SIDA si :

- Elle a une infection du VIH confirmée en laboratoire,

- Elle a une ou plusieurs infections reliées au SIDA (et dont certaines sont citées ci-dessous) :


· Candidose (infection mycosique de l'oesophage et des voies respiratoire)


· Cancer invasif du col de l'utérus


· cryptosporidiose d'u ne durée d'un mois (diarrhée causée par un parasite)


· Cytomégalovirus (CMV, virus qui attaque plusieurs systèmes d'organes comme le pénis)


· Infection par le virus de l'herpès simplex (HSV), ulcères chroniques


· Sarcome de kaposi (type de cancer qui atteint généralement la peau)


· Lymphome (type de cancer qui attaque généralement les ganglions ou la rate


· Souches du mycobactérium avium (infection bactérienne causant la fièvre, une perte de poids et la maladie gastro-intestinale)


· Pneumonie à pneumocystis carin (PPC ; infection des poumons)


· Infection cérébrale due au toxoplasme (maladie causée par un parasité)


· Tuberculose (maladie infectieuse qui attaque souvent les poumons)


· Syndrome de dépérissement (perte de poids considérable, diarrhée et fièvre)

Vivre avec le SIDA c'est vivre avec n'importe quelle autre maladie chronique. Parfois, la personne atteinte souffre d'infections et se sent malade. Certaines fois, elle se sent bien et peut participer à des activités normales.

II.2.1. Définition du SIDA

Le SIDA est un syndrome de déficience auto-immunitaire causée par le virus d'immuno déficience humaine (VIH), qui se repend par le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel. La méthode de transmission la plus courante est le rapport sexuel non protégé avec un partenaire séropositif. Les autres formes de transmission sont également les transfusions de sang infecté du VIH ou les produits sanguins infectés, les greffes de tissus et d'organes, l'utilisation d'aiguilles et de seringues contaminées (ou autre matériel d'injection) et la transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement. (WWW.Google.31janvier 2012)

Le VIH est extrême fragile, il ne peut pas survivre longtemps à l'extérieur des fluides et tissus du corps et ne peut pas survivre longtemps à l'extérieur des fluides et tissus du corps et ne peut pas pénétrer dans la peau si elle est intacte. Par conséquent , le VIH ne peut pas être transmis par contact physique occasionnel, comme s'embrasser, se tenir les mains, éternuer ou tousser, utiliser le même siège de toilette, consommer des aliments et des boissons servis par une personne vivant avec le VIH. Il ne se propage pas par les moustiques ou autres insectes et peut être éliminé avec de l'eau de javel , des détergents puissants et de l'eau.

Le VIH tue en affaiblissant le système immunitaire du corps jusqu'à ce qu'il ne puisse plus combattre l'infection. A mesure que le système immunitaire est progressivement mis en péril par le VIH, les infections opportunistes, comme la pneumonie, le cancer, la tuberculose, attaquent sans difficulté l'organisme.

Le VIH/SIDA progresse pendant une décennie jusqu'à son stade final, mais il s'écoule une longue période après l'infection pendant laquelle la personne infectée est pratiquement dépourvue de signes et de symptômes. La personne infectée peut se sentir en bonne santé, mais elle peut en infecter d'autres pendant cette phase préliminaire. Les premiers symptômes du SIDA sont notamment une fatigue chronique, la diarrhée, la fièvre, la perte de poids, une toux persistante, des éruptions cutanées, de l'herpès et autres infections orales, le gonflement des glandes lymphatiques, la perte de mémoire et autres changements mentaux.

Le SIDA est presque toujours fatal, bien que quelques individus aient survécu à cette infection pendant vingt ans. On estime que la maladie progresse plus lentement dans les pays industriels que dans les pays en développement, en majorité parce que les habitants des pays développés ont plus accès aux antirétroviraux et aux soins de santé de haute qualité. Les médicaments actuels, comme les traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), ralentissent la réplication du virus dans le corps. Le ralentissement des taux de réplication allège le fardeau qui pèse sur le système immunitaire, réduisant ainsi les infections liées au VIH et permettant aux malades de mener une vie plus longue et de meilleure qualité. Mais il n'existe pas de remède qui guérisse le SIDA, malgré l'efficacité des HAART, l'arrêt du traitement entraîne la réapparition de la maladie.

Selon l'OMS (1980) dit que c'est vers les années 1979 que le SIDA a été, pour la première fois reconnu comme une maladie. Depuis, il s'est répandu dans le monde entier. Selon l'OMS (1999) le SIDA constitue aujourd'hui la première cause de décès en Afrique en général et en RDC en particulier ou un décès sur cinq peut lui être imputé. Dans l'ensemble du monde, il est la quatrième cause de décès. Cependant, on note des variations considérables dans le schéma de propagation de l'épidémie selon les pays, au sein des pays et même localement. Par conséquent, on note également des variations dans l'impact des maladies et des décès prématurés qu'il entraîne. Dans les pays les plus riches, les taux d'infections sont faibles et les progrès des thérapies signifient que les individus peuvent vivre avec le SIDA, même si on ignore encore pour combien de temps et dans quel état de santé. Le fardeau de l'épidémie pèse sur les pays les plus pauvres du monde ainsi que sur les communautés défavorisées des pays riches.

Le SIDA est causé par le virus de l'immuno déficience Humaine (VIH). Ce virus est transmis par les secrétions organiques du corps humain, sur l'ensemble du monde, la plupart des infections découlent des rapports sexuels entre homme et femme. Le virus s'attaque au système immunitaire et finit par le rendre inopérant. La plupart des gens décèdent d'infections ou de cancers dont ils auraient pu se défendre si leur système immunitaire n'étaient pas compromis. Il existe un lien important entre le VIH et la tuberculose. Un grand nombre des personnes sont infectées par la tuberculose sans que la maladie se déclare ; mais lorsqu'une infection du VIH se produit, elle permette à la tuberculose de se développer. Par conséquent, la tuberculose est une des principales infections opportunistes meurtrières pour les personnes infectées par le VIH.

La plupart des infections du VIH étant la conséquence des rapports hétérosexuels, la maladie tend à s'attaquer aux personnes situées dans le groupe d'âge généralement défini comme étant sexuellement actif (entre 15 et 50 ans) sans pour autant dire qu'il n'ya pas d'infection à l'extérieur de cette fourchette.

Dans ces circonstances normales, les personnes de ce groupe d'âge sont celles qui ont le moins de risque d'être malades et/ou de mourir. Le problème de l'impact social et économique de l'épidémie de VIH/SIDA est dû aux taux inhabituels de maladies graves et des décès prématurés qu'elle entraîne dans ce groupe d'âge.

L'infection de VIH ne condamne pas à une mort immédiate, selon les constitutions individuelles, les taux et les types de l'infection propre à l'environnement, les conditions de vie, le régime alimentaire et d'autres facteurs , une personne infectée peut vivre en bonne santé et rester productive pendant plusieurs années avant de tomber malade.

Bien que personne ne soit pas certain de la durée de vie d'une personne infectée par le VIH, on estime en moyenne entre cinq et huit ans dans les pays pauvres, et peut être beaucoup plus dans les pays riches. La personne infectée finira par subir des périodes de maladie qui augmenteront en fréquence, en durée et en gravité jusqu'au décès. Un grand nombre des infections opportunistes et des maladies liées au SIDA peuvent être traitées ou évitées à relativement peu de frais, et la vie s'en trouve prolongée. Les thérapies antirétrovirales récemment mises au point peuvent inverser ou ralentir la progression de la maladie, mais elles sont coûteuses : Les thérapies établies coûtent entre 8000 et 11000 dollars en médicaments par personne et par années et cette somme ne comprend pas le coût des tests et de la surveillance clinique des schémas thérapeutiques. Il existe des options moins coûteuses, mais leur efficacité thérapeutique reste peu claire, tout comme leur rapport coûte efficacité. Les thérapies sont une administration complexe et sont plus efficaces lorsque la personne traitée dispose d'un bon régime alimentaire, de conditions de vie saines et d'un environnement sans stress. Les pauvres ont peu de chance de remplir ces conditions, ou de disposer des ressources financières nécessaires.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon