II.2. NOTION SUR LE
SIDA
Le SIDA (Syndrome d'Immuno déficience Acquise) est
une infection causée par le VIH. Il survient lorsque le système
immunitaire d'une personne est affaibli par l'infection du VIH, ce qui limite
l'aptitude naturelle de l'organisme à lutter contre d'autres infections
et d'autres maladies. D'après le centre épidémiologique et
de prévention des Etats-Unis (Centers for Disease Control and
Prevention) une personne est atteinte du SIDA si :
- Elle a une infection du VIH confirmée en
laboratoire,
- Elle a une ou plusieurs infections reliées au SIDA
(et dont certaines sont citées ci-dessous) :
· Candidose (infection mycosique de l'oesophage et
des voies respiratoire)
· Cancer invasif du col de l'utérus
· cryptosporidiose d'u ne durée d'un mois
(diarrhée causée par un parasite)
· Cytomégalovirus (CMV, virus qui attaque
plusieurs systèmes d'organes comme le pénis)
· Infection par le virus de l'herpès simplex
(HSV), ulcères chroniques
· Sarcome de kaposi (type de cancer qui atteint
généralement la peau)
· Lymphome (type de cancer qui attaque
généralement les ganglions ou la rate
· Souches du mycobactérium avium (infection
bactérienne causant la fièvre, une perte de poids et la maladie
gastro-intestinale)
· Pneumonie à pneumocystis carin (PPC ;
infection des poumons)
· Infection cérébrale due au toxoplasme
(maladie causée par un parasité)
· Tuberculose (maladie infectieuse qui attaque
souvent les poumons)
· Syndrome de dépérissement (perte de
poids considérable, diarrhée et fièvre)
Vivre avec le SIDA c'est vivre avec n'importe quelle autre
maladie chronique. Parfois, la personne atteinte souffre d'infections et se
sent malade. Certaines fois, elle se sent bien et peut participer à des
activités normales.
II.2.1. Définition du
SIDA
Le SIDA est un syndrome de déficience auto-immunitaire
causée par le virus d'immuno déficience humaine (VIH), qui se
repend par le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et le
lait maternel. La méthode de transmission la plus courante est le
rapport sexuel non protégé avec un partenaire séropositif.
Les autres formes de transmission sont également les transfusions de
sang infecté du VIH ou les produits sanguins infectés, les
greffes de tissus et d'organes, l'utilisation d'aiguilles et de seringues
contaminées (ou autre matériel d'injection) et la transmission de
la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou
l'allaitement. (WWW.Google.31janvier 2012)
Le VIH est extrême fragile, il ne peut pas survivre
longtemps à l'extérieur des fluides et tissus du corps et ne peut
pas survivre longtemps à l'extérieur des fluides et tissus du
corps et ne peut pas pénétrer dans la peau si elle est intacte.
Par conséquent , le VIH ne peut pas être transmis par contact
physique occasionnel, comme s'embrasser, se tenir les mains, éternuer ou
tousser, utiliser le même siège de toilette, consommer des
aliments et des boissons servis par une personne vivant avec le VIH. Il ne se
propage pas par les moustiques ou autres insectes et peut être
éliminé avec de l'eau de javel , des détergents
puissants et de l'eau.
Le VIH tue en affaiblissant le système immunitaire du
corps jusqu'à ce qu'il ne puisse plus combattre l'infection. A mesure
que le système immunitaire est progressivement mis en péril par
le VIH, les infections opportunistes, comme la pneumonie, le cancer, la
tuberculose, attaquent sans difficulté l'organisme.
Le VIH/SIDA progresse pendant une décennie
jusqu'à son stade final, mais il s'écoule une longue
période après l'infection pendant laquelle la personne
infectée est pratiquement dépourvue de signes et de
symptômes. La personne infectée peut se sentir en bonne
santé, mais elle peut en infecter d'autres pendant cette phase
préliminaire. Les premiers symptômes du SIDA sont notamment une
fatigue chronique, la diarrhée, la fièvre, la perte de poids, une
toux persistante, des éruptions cutanées, de l'herpès et
autres infections orales, le gonflement des glandes lymphatiques, la perte de
mémoire et autres changements mentaux.
Le SIDA est presque toujours fatal, bien que quelques
individus aient survécu à cette infection pendant vingt ans. On
estime que la maladie progresse plus lentement dans les pays industriels que
dans les pays en développement, en majorité parce que les
habitants des pays développés ont plus accès aux
antirétroviraux et aux soins de santé de haute qualité.
Les médicaments actuels, comme les traitements antirétroviraux
hautement actifs (HAART), ralentissent la réplication du virus dans le
corps. Le ralentissement des taux de réplication allège le
fardeau qui pèse sur le système immunitaire, réduisant
ainsi les infections liées au VIH et permettant aux malades de mener une
vie plus longue et de meilleure qualité. Mais il n'existe pas de
remède qui guérisse le SIDA, malgré l'efficacité
des HAART, l'arrêt du traitement entraîne la réapparition
de la maladie.
Selon l'OMS (1980) dit que c'est vers les années 1979
que le SIDA a été, pour la première fois reconnu comme
une maladie. Depuis, il s'est répandu dans le monde entier. Selon l'OMS
(1999) le SIDA constitue aujourd'hui la première cause de
décès en Afrique en général et en RDC en
particulier ou un décès sur cinq peut lui être
imputé. Dans l'ensemble du monde, il est la quatrième cause de
décès. Cependant, on note des variations considérables
dans le schéma de propagation de l'épidémie selon les
pays, au sein des pays et même localement. Par conséquent, on note
également des variations dans l'impact des maladies et des
décès prématurés qu'il entraîne. Dans les
pays les plus riches, les taux d'infections sont faibles et les progrès
des thérapies signifient que les individus peuvent vivre avec le SIDA,
même si on ignore encore pour combien de temps et dans quel état
de santé. Le fardeau de l'épidémie pèse sur les
pays les plus pauvres du monde ainsi que sur les communautés
défavorisées des pays riches.
Le SIDA est causé par le virus de l'immuno
déficience Humaine (VIH). Ce virus est transmis par les
secrétions organiques du corps humain, sur l'ensemble du monde, la
plupart des infections découlent des rapports sexuels entre homme et
femme. Le virus s'attaque au système immunitaire et finit par le rendre
inopérant. La plupart des gens décèdent d'infections ou de
cancers dont ils auraient pu se défendre si leur système
immunitaire n'étaient pas compromis. Il existe un lien important entre
le VIH et la tuberculose. Un grand nombre des personnes sont infectées
par la tuberculose sans que la maladie se déclare ; mais lorsqu'une
infection du VIH se produit, elle permette à la tuberculose de se
développer. Par conséquent, la tuberculose est une des
principales infections opportunistes meurtrières pour les personnes
infectées par le VIH.
La plupart des infections du VIH étant la
conséquence des rapports hétérosexuels, la maladie tend
à s'attaquer aux personnes situées dans le groupe d'âge
généralement défini comme étant sexuellement actif
(entre 15 et 50 ans) sans pour autant dire qu'il n'ya pas d'infection à
l'extérieur de cette fourchette.
Dans ces circonstances normales, les personnes de ce groupe
d'âge sont celles qui ont le moins de risque d'être malades et/ou
de mourir. Le problème de l'impact social et économique de
l'épidémie de VIH/SIDA est dû aux taux inhabituels de
maladies graves et des décès prématurés qu'elle
entraîne dans ce groupe d'âge.
L'infection de VIH ne condamne pas à une mort
immédiate, selon les constitutions individuelles, les taux et les types
de l'infection propre à l'environnement, les conditions de vie, le
régime alimentaire et d'autres facteurs , une personne infectée
peut vivre en bonne santé et rester productive pendant plusieurs
années avant de tomber malade.
Bien que personne ne soit pas certain de la durée de
vie d'une personne infectée par le VIH, on estime en moyenne entre cinq
et huit ans dans les pays pauvres, et peut être beaucoup plus dans les
pays riches. La personne infectée finira par subir des périodes
de maladie qui augmenteront en fréquence, en durée et en
gravité jusqu'au décès. Un grand nombre des infections
opportunistes et des maladies liées au SIDA peuvent être
traitées ou évitées à relativement peu de frais, et
la vie s'en trouve prolongée. Les thérapies
antirétrovirales récemment mises au point peuvent inverser ou
ralentir la progression de la maladie, mais elles sont coûteuses :
Les thérapies établies coûtent entre 8000 et 11000 dollars
en médicaments par personne et par années et cette somme ne
comprend pas le coût des tests et de la surveillance clinique des
schémas thérapeutiques. Il existe des options moins
coûteuses, mais leur efficacité thérapeutique reste peu
claire, tout comme leur rapport coûte efficacité. Les
thérapies sont une administration complexe et sont plus efficaces
lorsque la personne traitée dispose d'un bon régime alimentaire,
de conditions de vie saines et d'un environnement sans stress. Les pauvres ont
peu de chance de remplir ces conditions, ou de disposer des ressources
financières nécessaires.
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