7. Les valeurs de la pression de gisement
initial,
Grâce à la pression régnant dans le
gisement lui-même, le pétrole est expulsé de la roche.
(GERARD, 2000). Ainsi sous l'effet de la
différence de pression, les hydrocarbures vont se diriger vers le puits
et remonter à la surface (récupération primaire). Au bout
d'un certain temps, la pression du gisement diminue et la différence de
pression ne suffit plus à la remonter. (BENAVIDES,
2012)
On passe alors à la récupération
secondaire ou IOR (Improved Oil Recovery). On injecte de l'eau ou du gaz
à la base du gisement pour balayer le plus de surface possible et
pousser l'huile vers les puits de production tout en maintenant la pression
dans le réservoir. (BENAVIDES, 2012)
On apprécie les ressources énergétiques
de la couche en fonction des variations de la pression de gisement.
Habituellement plus grande est la pression initiale du gisement, plus
importantes sont ses ressources énergétiques.
(ABRIKOSSOV et GOUTMAN. 1986)
8. La pression de saturation de l'huile
par le gaz,
La pression de saturation est la pression en dessous de
laquelle le gaz, préalablement dissout dans l'huile, commence à
se libérer de la solution huile-gaz pour former une superposition
gaz-huile. Cette pression est important dans l'évaluation du gisement.
(DAKE, 1978)
9. Le coefficient (ou indice) de
productivité des puits (IP) et de leur variation dans le
temps ;
Une information essentielle pour évaluer la valeur du
puits est le potentiel de production du puits. Celui-ci est obtenu grâce
à des essais de puits, qui consistent à mesurer les débits
et les pressions des fluides en surface ou au fond du puits. Plus exactement on
définit l'indice de productivité IP du puits comme le rapport du
débit total du puits Q par la différence entre la pression
moyenne p dans le réservoir et la pression au point de soutirage
PWf :
L'IP d'un puits varie théoriquement de 0 pour un puits
non producteur jusqu'à l'infini pour un puits aux
caractéristiques idéalement bonnes. Pour donner un ordre de
grandeur, on peut dire qu'un puits à huile très médiocre a
un IP variant autour de 1 m3/j/bar, alors qu'un bon puits aura un IP
supérieur à 10, voire 100 ou 1000 m3/j/bar.
(MOUMAS, 2003)
10. Les
propriétés de l'huile, du gaz, du condensat et de l'eau ainsi que
la teneur en ces derniers des composés associés
Tous les pétroles ne possèdent pas les
mêmes propriétés chimiques. Il est possible de distinguer
les différents types de pétrole selon leur densité
(mesurée en degrés API), leur viscosité, leur teneur en
soufre et autres impuretés (vanadium, mercure et sels). Ces
caractéristiques permettent de préciser la qualité d'un
pétrole. (MICHEL, 2008)
Les principaux caractéristiques physiques des bruts
sont : la densité, la viscosité, la solubilité.
(PERRODON, 1985)
a) La densité d'un brut est le reflet de sa composition
chimique.
b) La viscosité, qualité inverse de la
fluidité, est la propriété d'un brut de s'écouler.
Elle dépend de la composition chimique ; elle augmente notamment
avec le pourcentage de constituants lourds et par conséquent avec la
densité du brut ;
c) La solubilité des hydrocarbures est la
propriété qu'ont ces derniers de se dissoudre
réciproquement les uns dans les autres.
Les bruts peuvent être classés selon leur
densité car la valeur économique est essentiellement liée
à cette caractérisation. On distingue ainsi les bruts
légers, les bruts moyens (sont les plus chers car ce sont eux qui
donnent la plus grande portion de carburants), les bruts lourds.
(BAUQUIS et BAUQUIS. 2004)
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