11. Les
réserves d'huiles, du gaz libre et dissous
Il existe de nombreuses définitions des réserves
d'hydrocarbures. En premier lieu, il faut noter que le terme réserve
désigne un concept de nature technico-économique plutôt
que géologique. (LEPEZ, 2002). Ainsi, de
manière générale, on appelle réserves, les volumes
récupérables que l'on estime pouvoir produire (réserves
volumes en place × taux de récupération).
(Cossé, 1988)
Mc Kelvey en 1972 et Brobst et Pratt en 1973 ont
définis les réserves d'énergies fossiles comme
étant les accumulations identifiées qui peuvent être
extraites de façon rentable avec les techniques d'aujourd'hui et sous
les conditions économiques actuelles. (LEPEZ,
2002)
A l'échelle du gisement, la quantité des
réserves en hydrocarbures apparait comme le produit de plusieurs
facteurs :
- Une probabilité de présence des hydrocarbures
(l'existence d'un piège et d'une roche mère ne garantit en effet
pas la présence des hydrocarbures) ;
- Des indications géologique comme la porosité,
la saturation en hydrocarbures et le volume de roche réservoirs qui
permettent d'évaluer le volume des hydrocarbures en place ;
- Un indicateur de taux de récupération
escompté (LEPEZ, 2002)
La valeur commerciale d'un champ est en premier lieu fonction
de ses réserves en pétrole et en gaz : réserves
actives (géologique) et récupérables.
(ANONYME, 1983)
Fig.11 Réserves (Total)
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