III.3.8.2. ... mais une
confiance plus timide quand à la modification d'attitude
Seuls respectivement 30% et 20% des répondants pensent
que le placement de produits permet de voir le produit tel qu'il peut
être utilisé ou qu'il incite à se renseigner si le produit
leur est inconnu.
En revanche, près de 40% d'entre eux sont convaincus
que la technique pousse à l'achat.
III.3.8.3. Les marques
familières sont préférées
68% préfèrent le placement de marques qui leur
sont familières, ce qui conforte les théories des
académiciens et les convictions des professionnels selon lesquelles,
comme on l'a vu précédemment, l'intégration de produits
nouveaux dans les films serait inefficace.
III.3.9. Principales
tendances dégagées par l'étude
L'ensemble des observations que l'on a pu faire conforte les
affirmations émises par la communauté académique. La
pratique du placement de produit dans les films est bien accueillie, et le sexe
du spectateur semble donc bien constituer une variable déterminant le
degré d'acceptation de l'intégration de marques comme technique
de communication des annonceurs.
En revanche, si les observations concernant l'influence de la
consommation de films laissent supposer que cette dernière constitue en
effet une variable pour l'acceptation de la pratique, nous n'avons pas pu - ou
su - trouver les raisons pour lesquelles le lien que l'on note entre ces deux
données est inversé par rapport à ce qu'a observé
l'ensemble de la communauté scientifique jusqu'à présent.
Sûrement est-ce dû à la petitesse de l'échantillon,
qui favorise les biais lors de l'analyse des résultats.
III.3.10. Limites de
l'étude
Du fait de la faible taille de l'échantillon
d'individus interrogés, les résultats de cette étude sont
évidemment à prendre avec précaution. Même si la
population interrogée correspond à celle des études de
DeLorme, Gould, Reid et leurs collègues, et si l'on a montré
qu'elle était assez représentative du public du cinéma en
France, nous ne pouvons que prétendre avoir fait ressortir certaines
tendances.
La modestie des moyens employés n'a en outre pas permis
d'effectuer des analyses plus approfondies de type croisement des
données ou calcul des corrélations.
Il est à noter que nous n'avons pas cherché
à vérifier s'il pouvait y avoir une corrélation entre
l'appréciation du film et l'acceptation du placement de marques dans ce
dernier, car l'échantillon était trop faible et les
résultats n'auraient eu aucune valeur. La même remarque s'applique
à la potentielle influence du type d'équipement vidéo sur
l'appréciation du placement de produits dans les films
visionnés.
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