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Le rôle de l'Armée dans la pacification des nations. Cas de la RDC et du Rwanda

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par Dieu Merci BYANGOY
Université de Lubumbashi - Licence en relations internationales 2011
  

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SECTION I : FARDC À LA CRÉATION D'UNE ARMÉE RÉPUBLICAINE

En effet, le décryptage du qualificatif « républicaine » fournit un double éclairage : d'une part, il établit un lien de causalité entre l'armée nouvelle et le régime politique la sous-tendant, c'est-à-dire la république et la démocratie; d'autre part, il donne un sens à la volonté des élites de rompre radicalement avec les moeurs sinon les turpitudes d'une force armée au service du mal, c'est-à-dire le despotisme ou la tyrannie à savoir : l'ANC (Armée nationale congolais), les FAZ (Forces armées zaïroises), sans ignorer les milices à la solde d'un homme, d'un groupe ou des puissances étrangères (AFDL, RCD, MLC, etc.).

Tels sont l'esprit et la lettre de l'article 188 de la constitution, énonçant que « Les forces armées sont républicaines. Elles sont au service de la nation. Elles sont apolitiques et soumises à l'autorité civile ».

Il s'agit d'une révolution culturelle provoquée par le traumatisme de la dictature et des guerres rebelles à répétition, dont les massacres, les viols, les pillages de ressources, les zones de non droit, traduisent les pires abominations que la RDC ait connues durant cinquante ans d'indépendance.

A la lumière de cette révolution culturelle, l'armée républicaine peut être définie comme la capacité de défense dissuasive au service de la démocratie (valeurs, lois, institutions), afin de préserver les intérêts vitaux de la RDC (l'intégrité territoriale, la protection des personnes et de leurs biens, au sens des articles 187 et 188 de la constitution) et participer aux actions en faveur de la paix régionale (Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands lacs, Protocole sur la Non-agression et la défense mutuelle dans la région des Grands lacs, article 5, alinéa C ; la charte de l'Union africaine (la Force en attente); CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale) et la FOMAC(Force multinationale de l'Afrique centrale) ; ONU et les Opérations de maintien de la paix).

SECTION II : ARMÉE RÉPUBLICAINE ET DÉFI DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE DE LA DÉFENSE

La conséquence sur le plan diplomatique en serait le devoir de reconnaissance et de soutien mutuels des régimes ainsi constitués et la recherche en commun par l'association, la négociation soutenue par le principe de puissance. Ce qui ne passe pas nécessairement pas la création des institutions régionales communes d'intégration. La gestion commune des menaces que constituent les présences étrangères dangereuses sur le sol des pays voisins aurait besoin d'une structure de coopération sécuritaire dont seraient membres tous les anciens belligérants de la première guerre mondiale africaine en RDC. Car, la leçon stratégique à tirer de la belligérance entre pays de la région est celle de leur incapacité collective à parvenir à une paix régionale imposée ou construite et assumée ensemble.

La diplomatie congolaise aurait à cet égard un devoir d'intransigeance et de fermeté assortie cependant de l'engagement à régionaliser son économie nationale et à mettre son développement économique et non ses ressources au service de l'intégration économique régionale et mondiale. Pour y parvenir, l'Etat congolais aurait aujourd'hui le devoir de réussir la décentralisation au double plan géopolitique et économique. La décentralisation doit être perçue comme la réforme majeure destinée à refonder l'Etat autour de la quête de la reconstruction de la puissance nationale en vertu des agressions armées subies et dans le but de renforcement de l'intégrité territoriale par le renforcement et la surveillance des frontières. Une politique de défense nationale tous azimut, vaudrait mieux qu'une politique de dissuasion très peu crédible dans la phase actuelle de la nation. Il nous faut reterritorialiser le pouvoir par une plus grande participation citoyenne à la défense nationale.82(*)

L'immensité du territoire de la République Démocratique du Congo, oblige cette dernière à adopter une certaine ligne de conduite vis-à-vis des pays limitrophes.

Elle doit par exemple après avoir formé une armée forte et républicaine développer certains mécanismes lui permettant d'être en parfaites communion avec les pays limitrophes fournissant beaucoup d'effort dans le seul but d'inciter les autres pays de la sous-région des grands lacs à pouvoir s'intégrer dans le cadre des organisations internationales d'intégrations.

C'est dans ce cadre d'idée que nous avons consacré ce paragraphe à l'étude de quelques mécanismes pouvant suppléer à l'armée dans le maintien de l'ordre, de la sécurité et de la défense nationale.

1. Le renforcement de la politique de bon voisinage.

Il est vrai que jadis le recours au principe de bon voisinage justifiait la faiblesse de la République Démocratique du Congo compte tenu des multiples crises qu'elle a connue à partir du 30 juin 1960. Ainsi, il était tout à fait logique que les dirigeants Congolais face à tous ces problèmes politiques puissent bien évidement faire recours à ce principe afin de sauvegarder l'indépendance nouvellement acquise et protéger la souveraineté de l'Etat et son intégrité territoriale vis-à-vis des Etats qui l'entourent.

S'il reste vrai qu'entre les Etats seuls les intérêts sont éternels et perpétuels, il y a donc risque que les pays voisins de la République Démocratique du Congo prennent toujours le lux d'agresser le Congo pour obtenir ce dont ils ont besoin. C'est pourquoi, nous osons croire que le renforcement de la politique de bon voisinage est plus que nécessaire dans la défense et la sécurité du territoire national Congolais car, elle empêche qu'il soit fait usage de la force par les pays limitrophes pour obtenir ce dont ils cherchent et les contraint de ce fait à le faire dans le respect des règles internationales préalables établies dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale.

2. La Co-sécurité régionale

Le recours à la notion de Co-sécurité régionale se justifie par le fait que l'Afrique apparait aujourd'hui comme le continent ou mieux comme la région la plus affecté par les guerres et les conflits armées de tout genre.

Ainsi la République Démocratique du Congo devra par la signature d'accords et traités avec les Etats de la sous régions des grands lacs Africains amener ces derniers à opter pour une Co-sécurité régionale vis-à-vis des menaces qui règnent autour de leurs frontières respectives.

S'agissant par exemple de la question des FDLR dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, ces derniers constituent une épine dans le pied de la sécurité en République Démocratique du Congo.

La présence des ces FDLR interhamwe sur le territoire de la République Démocratique du Congo est devenue aujourd'hui la raison majeur avancée par le Rwanda pour justifier ses incursions militaires en République Démocratique du Congo. En disant que ces derniers constituent une menace permanente du pouvoir politique de Kigali.83(*)

Or, si le Rwanda souffre réellement de la présence des FDLR Interahamwe sur le territoire Congolais et que la République Démocratique du Congo dénonce depuis des années déjà l'insécurité causée par les milices d'autres pays de la sous région puissent coaliser pour finalement mettre fin à cette question. D'autant plus que l'insécurité causé par les FDLR sur le territoire Congolais a des répercutions sur les autres pays de la sous région.

Donc, il est plus nécessaire que les pays de la sous-région des grands lacs Africains s'inscrivent dans la perspective de la Co-sécurité de manière à pouvoir identifier ensembles les menaces qui pèsent sur la survie collective et déterminer les points de vulnérabilités de leurs pays respectifs.

§ 1. La politique de défense et de sécurité face aux menaces extérieures en RDC

La reforme du secteur de la défense et de la sécurité constitue le grand défi que doit relever le République Démocratique du Congo pour assurer le retour à la paix durable et la stabilité sur l'ensemble du territoire nationale.

La lecture de l'histoire de nos forces armées renseigne que de tout temps, les forces armées sont demeurées monolithiques, de tendance coloniale avec en toile de fond la protection d'un individu au détriment des institutions de la République Démocratique du Congo. Cette tendance dont la conséquence majeure est l'absence d'une doctrine militaire capable de générer un système de défense fiable et efficient, basé sur la menace et l'environnement géostratégique, n'a pas permis au pays de répondre positivement à la consolidation de son tissu militaire.

La République Démocratique du Congo doit être dotée d'une armée bien formée, avoir des armes sophistiquées pour contrecarrer toute agression, en plus de relever le niveau d'instruction ou de formation militaire tout en leurs faisant connaitre leurs missions en temps de paix et temps de guerre.

La République Démocratique du Congo étant l'un des pays du monde qui ont le plus grand nombre de pays voisins et doté d'une diversité des ressources naturelles, elle est souvent l'objet de convoitise particulièrement par ces pays voisins et généralement par les différentes puissances de ce monde . Il n'est pas facile pour qu'un Etat, entouré par neuf frontières voisines d'être en paix, s'il n'a pas une bonne politique de défense et de sécurité qui lui permettra d'assurer la sécurité de l'intégrité territoriale ou de faire face aux différentes sortes d'attaques extérieures.

Cette politique de défense et de sécurité doit avoir des moyens mis en oeuvre par la nation pour assurer sa défense. Les moyens sont soit de nature militaire et non militaire, la nation doit avoir la politique qui sera en mesure de défendre les intérêts fondamentaux en tout temps, en toute circonstance et contre toutes les formes de menaces.

Cette politique doit avoir les objectifs à atteindre et s'opposer en tout temps et en toute circonstance par des moyens militaires à toute forme d'agression dirigée contre les intérêts fondamentaux de la nation.

Pour bien organiser sa défense et sa sécurité, la République Démocratique du Congo doit organiser sa politique de défense qui veut une stratégie englobant les mesures militaires, diplomatiques, économiques, scientifiques et d'autres pouvant en permanence garantir au gouvernement la capacité de parier à toute menace contre l'intégrité territoriale, la souveraineté et la survie de la nation. La diversité des menaces doit corresponde à une diversité des parades pour assurer au gouvernement une grande souplesse et une liberté d'action dans la gestion des crises, la stratégie militaire de la République Démocratique du Congo consiste à dissuader tout ennemi susceptible de menaces d'intégrité territoriale par l'emploi de la force.

La géostratégie de la République Démocratique du Congo doit dorénavant être une science majeure pour permettre à ce pays de jouer une politique de puissance dans la région de l'Afrique centrale, une politique de défense et de sécurité en Afrique et celle d'interdépendance dans le monde.84(*)

L'armée républicaine seule ne suffit pas pour déterminer une politique de défense et de sécurité pouvant faire face aux menaces extérieures. Il lui faut une diplomatie qui est la stratégie qu'on peut mettre en place pour maintenir la paix durable, et qui peut lui permettre aussi de défendre l'intégrité territoriale ainsi que les institutions politiques de la République Démocratique du Congo

Il faudra que cette diplomatie soit basée sur les effets réels pour qu'il y ait des solutions durables il faut : l'organisation de la diplomatie, que l'on tienne compte des exigences géopolitiques, de la République Démocratique du Congo, de son statut parmi d'autre Etats en Afrique et son organisation social politique. Ces exigences deviennent comme des valeurs structurales devant être mise en valeur.85(*)

La République Démocratique du Congo est l'un des rares pays au monde ayant à lui seul neuf pays avec lesquels elle partage les frontières, avec une petite ouverture sur l'océan, sa position au centre de l'Afrique lui impose une certaine politique. D'où elle ne peut qu'être structurante. Cette position géographique l'oblige aussi à être un Etat militairement fort.

La République Démocratique du Congo, doit s'ouvrir à ses voisins à travers des communications de toute nature : commerciale, économique, culturelle et politique.

Notre pays, la République Démocratique du Congo, a un avantage considérable d'avoir des peuples qui se retrouvent dans chacun des pays voisins, c'est donc un élément à capitaliser afin qu'à travers cette ouverture, le peuple Congolais soit connu et compris ; c'est ce qui a fait défaut jusqu'ici en République Démocratique du Congo alors que cet élément profite grandement dans sa politique extérieure.

La politique de bon voisinage, cette politique dite de bon voisinage consisterait à protéger les frontières du pays par la sécurisation des frontières des Etats voisins.

Ainsi la République Démocratique du Congo devra éviter pour quelque raison que ce soit de servir de base arrière pour des groupes armés afin de stabiliser d'autres Etats.

Cela implique que la République Démocratique du Congo doit rester attachée aux chartes des nations-Unies et de l'OUA ainsi qu'aux résolutions y afférentes en encourageant l'initiative de la CEPGL.86(*)

Voyons les mérites que le principe de bon voisinage à apporter pendant la deuxième république. Le principe de bon voisinage a été productif et a entrainé des fruits diplomatiques. La réalité à ses frontières a été renforcée avec les deux pays de l'Est qui faisaient partie comme lui des territoires coloniaux de la Belgique avec l'aide de la CEPGL, celles aux dires des observateurs a plus tourné comme une sécuritaire que comme une organisation promouvant le développement économique des Etats membres. Ce principe de bon voisinage lui a servi à amener la sécurité à ses nombreuses frontières avec les pays limitrophes.87(*)

Il est aussi important que la R.D.C ait encore une politique d'attraction qui lui permettra d'être considérée comme un lieu favorable pour décoller politiquement ou économiquement et d'être considérée aussi comme une plaque tournante en Afrique.

D'où l'avantage de mettre en valeur ses vertus géographiques structurantes. Pour se donner un statut structurant, il faut se faire indispensable et incontournable pour les autres. C'est-à-dire là que vient le statut et éventuellement son degré. C`est à partir de ce statut qu'on peut se faire l'idée du rôle que l'on peut jouer dans le concert des nations. Si, à travers l'organisation sociale, économique, politique et culturelle, les autres Etats se rendent compte que leur coopération avec la République Démocratique du Congo peut leur être utile et profitable, ils finiront par voir celle-ci jouer un rôle important entant qu'Etat pouvant permettre une intégration avantageuse pour tous.

Dans ce conditions, il est plus qu'important que des reformes souvent faites au niveau de l'armée et de la police nationale Congolais.

La reforme du système de défense et de sécurité en République Démocratique du Congo s'appui sur plusieurs documents qui lui donnent toute sa légitimité. Le premier, l'accord global et inclusif, signé le 17 décembre 2002 à Pretoria en Afrique du Sud par la plupart des ex-belligérants Congolais consacre tout un chapitre à l'armée. Il prévoit ainsi la création d'un conseil supérieur de la défense dirigé par le président de la République et chargé entre autres de donner un avis sur la formation d'une armée intégré et sur la politique de défense.88(*)

Le deuxième document est la constitution de la transition ratifié le 02 Avril 2003.89(*) Le troisième est l'acte d'engagement de Dra-es-Salaam signé par les autres chefs des groupes armées non signataires de l'accord de Pretoria.

C'est dans ce cadre que le gouvernement Congolais a adopté en Mai 2005 un plan stratégique de reforme de l'armée. Ce cadre devrait être basé sur les actions à mener, évaluer les moyens à mobiliser pour mettre en oeuvre, et identifier les rôles des différends.

En outre ce plan prévoyait trois étapes dans le processus de formation d'une armée forte, puissante et intégrée après le brassage des différentes forces appartenant aux différents groupes rebelles.

Il s'agit de :

· La formation des brigades d'infanteries pour le maintien de la sécurité nationale.

· La formation d'une unité de réaction rapide et,

· L'établissement d'une force de défense forte à l'horizon 2010.90(*)

Ainsi cette intégration de l'armée et de police envisagée dans ces trois documents et compris dans les dispositions de la constitution de la République concerne les forces et groupes suivants :

· Les ex-mouvements pour la libération du Congo (MLC) dirigé par Jean-Pierre BEMBA, ex-Vice président Congolais de la transition et actuel sénateur ;

· Le Rassemblement Congolais pou la démocratie (RCD) autres fois appelé RCD-Goma dirigé par Azarias RUBERWA, l'un des ex-quatre vices président de la transition ;

· Le Rassemblement Congolais pour la démocratie mouvement de libération (RCD-ML), crée par WAMBA DIA WAMBA, puis dirigé par MBUSA NYA MWISI ;

· le Rassemblement Congolais pour la démocratie nationale (RCD-N) basé au Nord du l'Iturie ;

· Les Mai-Mai qui recouvrent une pluralité des milices ethniques et parfois des groupes d'auto-défense, organisés en force militaire au Nord et Sud-Kivu ainsi que dans le Katanga ;

· Les signataires de l'acte d'engagement de Dar-es-Salaam, c'est-à-dire les groupes FENI-PUSIC-UPC/RP, FAP, FDPC ;

· Enfin les combattants Congolais encore à l'extérieur du pays.91(*)

La longue liste des ex-belligérants concernés par le processus de brassage et d'intégration témoigne de l'ampleur des défis à relever pour réussir la restructuration.

S'agissant strictement de la structuration de la force armée, il faut dire que la force armée revêt une importance capitale dans la défense et la sécurité nationale de la RD Congo. Elle se présente aujourd'hui comme une condition sine qua non dans la refondation de la nation Congolaise.

La République Démocratique du Congo doit cesser de toujours crier à la violation de son intégrité territoriale, elle doit mettre en tête que dans le réal politique les Etats n'ont pas d'alliés ou d'amis éternels et des perpétuels ennemis, seuls les intérêts sont éternels entre les Etats.

Tant que les pays limitrophes et autres trouveront leurs intérêts en République Démocratique du Congo, ces derniers useront de tous les moyens possibles pour les obtenir, y compris la guerre. Ne dit-on pas que : qui veut la paix prépare la guerre !92(*)

Les militaires Congolais doivent avoir une conscience de combattants de façon à se familiariser avec le danger et banaliser la mort. Mais ce que nous constatons actuellement avec nos forces militaires armées est très déplorable surtout sur le champ de bataille. Les militaires Congolais ont très peur de la mort, ils sont plusieurs à déserter lorsqu'il faut aller combattre l'ennemi.

Ainsi, seule une formation militaire bien solide peut assurer un tel courage. A cette formation, il faut ajouter l'élément équipement militaire. Le monde a tellement évolué qu'il n'est question aujourd'hui d'ignorer dans les nouvelles stratégies concernant la reforme du système de défense et de sécurité l'élément technologique. L'évolution technologique impose aux stratégies militaires une adaptation au changement de l'environnement militaire, non seulement on doit recruter des nouveaux hommes pour une nouvelle force mais on doit également les adapter en fonction des besoins de la défense et de la sécurité.

Les soldats Congolais ne doivent pas à cause de la mauvaise gestion des ressources de l'Etat se sentir inférieur du point de vue équipement militaire sur le champ des opérations. Le contraire, affecte dangereusement la morale du combattant.

Ils doivent disposer d'une capacité défensive crédible sur le respect strict des exigences à savoir :

· L'alerte avancée : Le positionnement des troupes sur l'étendue de la République doit être en mesure de repérer très rapidement les points de vulnérabilité, propice à une attaque extérieur, connaitre la géographie militaire.

· La réaction rapide : Ce déploiement des troupes doit se faire rapidement dès qu'une situation de crise est créée. Ceci oblige des moyens suffisants de transports adaptés.

· La défense armée généralisée : Celle-ci est d'autant importante, dans la capacité défensive crédible, dans la mesure où elle permet d'avoir un système de défense capable de repousser toute agression.93(*)

Or, aujourd'hui, il est même difficile de dire si réellement la République Démocratique du Congo a réellement une armée. Toutefois, le diagnostic est posé, il ne reste maintenant que la volonté du pouvoir politique pour la matérialisation de toutes ces recommandations faites en faveur de la restructuration et la fondation d'une armée républicaine en République Démocratique du Congo.94(*) Les exigences externes seront présentées dans le paragraphe suivant.

* 82 Freddy Mulumba : Op Cit

* 83 TSHIYEMBE MWAYILA et BUKASA MAYELE, Op. Cit., p.249.

* 84MOVA, S. Henri, Op.cit, p119

* 85 MUNGALA ASSINDIE ZANZANG : Le consensus politique et la renaissance de la RDC, CERDAF, 2002, p.87

* 86 Idem, p.57

* 87NGOIE TSHIBAMBE, Germain, « La politique de bon voisinage. Analyse d'un principe de politique étrangère de la RDC », in Congo Afrique, n°344, Mai 2008, p.45.

* 88 TSHIYEMBE MWAYILA et BUKASA MAYELE, Op.cit., p.243.

* 89 Journal officiel de la RDC du 04 Avril 2003 : http://www.grands lacs.net / doc/ 2814.pdf

* 90BOSCHOFF Henri, « Up date on the status of army integration in the DRC», situation in Report, ISS, 2/09/2003, p.1.

* 91 TSHIYEMBE MWAYILA et BUKASA MAYELE, op.Cit, p.243.

* 92 Idem

* 93 TSHIYEMBE MWAYILA et BUKASA MAYELE, Op. Cit., p.247.

* 94 Colonel Jacques EBENGA, Op.cit, p.102

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