6.2 Etude de l'assurance groupe de Wataniya Telecom
Algérie
De même, nous estimons préalablement les
paramètres de la distribution nécessaires au test (K-S), à
savoir la moyenne et l'écart-type et nous utiliserons SPSS?
test non paramétrique? test de (K-S). Les
observations représentent l'âge des assurés de la Wataniya
Télécom Algérie, comparé à la
répartition théorique d'une loi normale
(á=0,05).
Table 29 Paramètres estimés de la
distribution des assurés de Wataniya Télécom
Algérie
a.1 Statistiques estimées paramètres de la loi
Normale
Table 30 Statistiques estimées à
partir des données Wataniya Télécom Algérie et
calculées à partir des estimateurs des paramètres de la
loi Normale
94
Chapitre III : Elaboration et étude du cas Trust
Algérie
Figure 20 Effectif observés et
théorique des assurés de Wataniya Telecom
Algérie
Figure 21 Histogramme de densité et
fonction de répartition des fréquences cumulés des
assurés de la Wataniya Telecom Algérie
a.2 Test de Kolmogorov-Smirnov
Table 31 Test de Kolmogorov-Smirnov de sur la
distribution de Wataniya Telecom Algérie pour une loi
Normale
95
Chapitre III : Elaboration et étude du cas Trust
Algérie
a.3 Interprétation du test de K-S
> Hypothèse nulle (H0), l'échantillon
suit une loi Normale
> Hypothèse alternative (H1), l'échantillon ne
suit pas une loi Normale
Etant donné que la valeur de signification asymptotique
bilatérale est inférieure au niveau de signification
(á=0,05), on doit retenir l'hypothèse nulle (H0)
et rejeter l'hypothèse alternative (H1).
Nous pouvons donc conclure que la distribution testée
suit une loi gaussienne de paramètre (32,39 ; 5,83)
6.3 Mesurer et comparer le risque
L'estimation ci-dessus nous renseigne sur les distributions
des âges pour chaque assurance groupe, mais ne permet toujours pas de
mesurer le risque affecté. En effet, même si nous connaissons
cette distribution, nous devons y affecter une probabilité de
décès (dx), lui correspondant.
Pour cela, nous utiliserons le modèle Makeham
étudié précédemment (voir Figure 8
Régression non linéaire des dx (modèle Makeham) page 74),
afin d'établir une fonction de risque pour chaque portefeuille de
contrat, qui représente le produit de la distribution des assurés
par âge, par la probabilité de décès
(dx).
Pour mesurer le risque du contrat groupe Société
Générale, nous utiliserons les âges
représentés par une loi gaussienne de paramètres
N-'(47,04 ; 9,42) pondéré par leurs
probabilités. Il en est de même pour Wataniya Telecom
Algérie représenté par la loi gaussienne de
paramètre N-'(32,39 ; 5,83).
|
Wta
|
SG
|
i de x
|
32,40
|
47,05
|
o de x
|
5,84
|
9,43
|
i de qx
|
2,60E-05
|
7,74E-05
|
o de qx
|
4,51E-05
|
9,64E-05
|
|
qx(1)
|
2,01E-03
|
5,56E-03
|
qx (1) la probabilité de décès
correspondant à la moyenne d'âge pour les deux distributions
respectivement (2,01E-03) pour un âge x=32,4 et
(5,56E-03) pour l'âge x=47,05. Nous pouvons constater que
l'assurance groupe de la Société Générale
représente un risque plus important que celui de Wataniya Telecom
Algérie. Cependant on ne peut se contenter de cette estimation du
risque, du fait que la distribution n'est pas équiprobable, les
probabilités qui y sont affectées suivant une loi de type
exponentielle (Gompertz Makeham).
Avant de calculer la moyenne du risque pour chaque contrat
assurance groupe, nous devons pondérer les deux distributions avec les
probabilités correspondantes. Ce n'est que
96
Chapitre III : Elaboration et étude du cas Trust
Algérie
par la suite que nous calculerons la moyenne pour obtenir les
résultats suivants u (qx) de WTA égale
2,60E-05, celui de SG correspond à 7,74E-05. Cela
conforte la première estimation toute en relevant que le risque pour
chaque portefeuille de contrat est inferieur à notre première
estimation qui prenait en compte uniquement la probabilité
correspondante à la moyenne de la distribution u (qx) de chaque contrat
groupe ; cette dernière sera utile pour pouvoir établir une prime
correspondante.
Aussi, après avoir étudié et
comparé les moyennes de chaque distribution, nous devons nous tourner
vers l'étude de la variance, tout en sachant que plus une distribution
est étendue, plus le risque d'avoir des évènements qui
seront éloignés de l'estimation de la moyenne, augmentera.
En outre, nous avons aussi pu constater que la structure de la
population assurée diffère de la population
générale.
Cela doit nécessairement être pris en
considération par l'assureur lors de l'établissement du contrat
et de la prime d'assurance. En effet, cette différence de structure
crée inexorablement une différence de paramètre, et une
prime groupe qui sera calculée en conséquence. Aussi nous
constatons une différence entre la moyenne (qx) de la population
assurée et celle de la population générale ajustée
par le modèle de Gompertz Makeham (voir Table 8 page 77).
Nous pouvons alors noter que la moyenne qx
(probabilité de décès) pour les différents contrats
assurance groupe, à savoir la moyenne pour WTA et la SG respectivement
u(qx) =2.60E-05 et u(qx)=7.74E-05,
est nettement inférieure à la moyenne u(qx)=0,08228 de
la population générale.
Ces informations relatives à la composition de la
population pour chaque contrat groupe, nous permettent de pouvoir
établir une tarification adéquate. Cependant, dans la pratique il
arrive que ces informations ne soient pas toujours disponibles. Aussi en
l'absence d'informations détaillées, l'actuaire pourra employer
l'âge moyen arithmétique du groupe qu'il majorera de 4 à 8
ans en fonction des capitaux garantis, et établir une tarification
globale, en se basant sur l'âge moyen actuariel (Bakayoko
2007).
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