1.3 La réassurance :
La Compagnie Centrale de Réassurance (CCR)
bénéficie d'une cession obligatoire de 5 ou 10 % suivant les
risques et d'une priorité pour les autres cessions, qui ne peuvent
être cédées qu'à des réassureurs
classés au moins BBB(ou notation équivalente), et de la garantie
de l'Etat dans ses opérations de réassurance des risques de
catastrophes naturelles.
33 % des primes encaissées par le marché sont
cédées en réassurance (15,2 milliards de dinars en 2006).
67 % de ces cessions sont réalisées directement sur le
marché international et 33 % sur le marché national, dont 30 % au
réassureur national, la CCR. Ces données restent pratiquement
inchangées en 2007.
Le fait marquant de ces trois dernières années
est l'augmentation de la conservation de la CCR, signe d'une meilleure
maîtrise des risques et d'une solidité financière accrue en
2007. Le taux de rétention représente 54 % de son portefeuille.
L'augmentation de la rétention de la CCR est liée au type de
traité utilisé, qui passe du proportionnel au non proportionnel,
du système basé sur les primes à celui basé sur les
sinistres.
La tendance est nettement en faveur de la branche
traditionnelle qu'est la branche automobile. Les autres risques, notamment ceux
de l'assurance de personnes, bien qu'enregistrant une légère
hausse, restent loin derrière la branche automobile. Cependant, il est
à noter que ce sont là des produits récents sur le
marché algérien des assurances, leur part dans le marché
des assurances étant amenée à se développer.
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Chapitre III : Elaboration et étude du cas Trust
Algérie
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