Synthèse sur les ressources minérales et le développement en Afrique( Télécharger le fichier original )par Ahmed Kambale Muliwavyo Ephraim Université de Goma - Graduat en sciences géologiques 2012 |
1.3.7. L'orL'or est un élément chimique de symbole Au (du latin aurum) et de numéro atomique 79. Il s'agit d'un métal précieux très recherché et apprécié sous forme de parures ou de pièces de monnaie depuis l'aube des temps historiques. Ce métal au naturel se présente sous forme de pépites, qui peuvent avoir été réduites en poudre ou en paillettes, par érosion mécanique. Les diverses formes de sa répartition à l'état natif sont le filon, l'inclusion dans les roches ultrabasiques, les dépôts alluvionnaires résultant de l' érosion fluviale des roches mères20(*). 1.3.8. Le mercure21(*)Le mercure est un élément chimique de symbole Hg et de numéro atomique 80. C'est un métal argenté brillant, le seul se présentant sous forme liquide dans les conditions normales de température et de pression, conditions dans lesquelles il se vaporise toutefois assez aisément. Sous les conditions normales de température et de pression, c'est le seul métal à l'état liquide (le seul autre élément à l'état liquide dans des conditions atmosphériques de pression et de température est le brome, un halogène). Notons également qu'il s'agit du seul métal dont la température d'ébullition est inférieure à 650 °C. Le mercure forme facilement des alliages avec presque tous les métaux communs à l'exception du fer, du nickel et du cobalt. L'alliage est également difficile avec le cuivre, le platine et l' antimoine. Ces alliages sont communément appelés amalgames. La liste des pays africains où l'on sait que l'amalgamation au mercure a été utilisée pour extraire l'or ces dernières années comprend : le Ghana, le Zimbabwe, la Tanzanie ; on peut y ajouter les pays suivants : Burundi, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Mozambique et Afrique du Sud. 1.3.9. Le ferLe fer est un élément chimique, de symbole Fe et de numéro atomique 26. C'est le métal de transition et le matériau ferromagnétique le plus courant dans la vie quotidienne, sous forme pure ou d' alliages. Le fer pur est un métal mou (davantage encore que l' aluminium), mais l'adjonction de faibles quantités d'éléments d'additions (quelques pourcents) le rend considérablement plus dur. Allié au carbone et avec d'autres éléments d'additions il forme les aciers dont certains peuvent être mille fois plus durs que le fer pur. Le fer 56 est le nucléide stable le plus lourd issu de la fusion du silicium par réactions á lors de la nucléosynthèse stellaire, qui aboutit en fait au nickel 56, lequel est instable et donne du 56Fe par deux désintégrations â+ successives ; les éléments de numéro atomique plus élevé sont synthétisés par des réactions plus énergétiques intervenant plutôt lors de l'explosion de supernovae. Le fer est ainsi l'élément le plus abondant au coeur des étoiles géantes rouges ; c'est également le métal le plus abondant dans les météorites ainsi que dans le noyau des planètes, comme celui de la Terre. C'est un métal qui, en fonction de la température, se présente sous plusieurs formes allotropiques : · dans les conditions normales de pression et de température, c'est un solide cristallin de structure cubique centré (fer á ou ferrite) ; · à partir de 912 °C, il devient cubique à faces centrées (fer ã ou austénite) ; · au-delà de 1 394 °C, il redevient cubique centré (fer ä) ; · il fond à 1 538 °C ; · la transformation en fer å (structure hexagonale compacte) se produit à température ambiante à 130 kilobars22(*). Les gisements de fer rubané sont exploités comme minerai de fer, comme c'est le cas de l'Afrique du Sud et d'immenses gisements sont au stade exploratoire en Afrique occidentale et centrale. * 20 David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, 2009, 90e éd., Relié, p2804 * 21 Metals handbook, vol. 10 : Materials characterization, ASM International, 1986, p1310 * 22 Ho-Kwang Mao, William A. Bassett et Taro Takahashi, « Effect of Pressure on Crystal Structure and Lattice Parameters of Iron up to 300 kbar », dans Journal of Applied Physics, vol. 38, no 1, 1967, p. 272-276 |
|