VI- DISCUSSION
251650048
En vue de déterminer la perception et lespratiques
despopulations du département sanitaire de Mulundu face au
paludisme,nous avons mené dans ledit département une
enquête transversale, mixte et multicentrique à passage
domiciliaire. La méthode en grappe était pour cette étude
la mieux appropriée afin de déterminer les différents
sites.A l'aide d'un questionnaire et guide d'entretien, ilétait question
pour nous de savoir comment ces populations perçoivent-elles le
paludisme et y font face ; afin de proposer des pistes de solution dans
l'optique de mieux réorienter les interventions, lesquelles auront pour
impact l'améliorationde la santé de ces populations.Au regard
des résultats issus de cette investigation, nous avons constaté
que ces populations ont une perception aussi bien biomédicale que
culturelle du paludisme.76% pensent que le paludisme est
dû aux piqûres de moustiques, alors que 15%font
référence à lasorcellerie et au froid. Ce constat est le
même pour ce qui est de leur connaissance de la maladie. Comme point
positif, ils connaissent le paludisme et les moyens de lutte, mais53,5%
seulement utilisent les MIILDE. Le choix de l'itinéraire
thérapeutique pour la recherche de la guérison est motivé
par plusieurs raisons entre autres, l'orientation vers un endroit
indiqué comme l'hôpital ou la pratique de l'automédication
à cause de la disponibilité des produits sous la main.
De manière plus spécifique, lors de cette
étude,l'âge médian des personnes interrogées
était de 42 ans, toutes les personnes
interviewées avaient déjà entendu parler du paludisme dont
les principales sources d'information sont la radio et la
télévision avec 74 et 63%de
déclarations. Cette étude nous a
également montré que sur 10personnes
interviewées,8 reconnaissent les piqûres de
moustiquescomme mode de transmission du paludisme.
Des études communautaires menéesau Cameroun et
en Swaziland avaient par contre montré que seulement 82
et 78% de ces interviewées avaient entendu
parler du paludisme, mais que plus de90% des
interrogées connaissaient le moustique comme vecteur du paludisme [6] et
[14].
L'identification des différents signes et
symptômes du paludisme est primordiale pour sa prise en charge
précoce et correcte.92,3 et 67,3% de
personnes interrogées avaient respectivement identifiéles
douleurs articulaires ou musculaires et la fièvre comme les principaux
signes et symptômesdu paludisme.Une infime partie
soit 15,5%pour la convulsion chez l'enfant.
En COTE D'IVOIRE, une étude menée par
Kouadio. A et al sur un échantillon
similaire a montré que près de 61% des personnes
interrogées avaient une connaissance des différents signes et
symptômes du paludisme [15].
Pour les personnes interrogéesà Mulundu,
lesMIILDE85,5%,les Serpentins ou
Répulsifs67,5% et
l'Assainissement59,8% ont été identifiés
comme les moyens de prévention et de protection les plus utilisés
et les plus efficaces contre les moustiques. S'agissant de l'utilisation des
MIILDE sur l'ensemble des enquêtés, 6 personnes
sur 10 ont affirmé utiliser les MIILDE comme
moyen de prévention. Les 4autres évoquent comme
principales raisons pourla non utilisation, le fait qu'elle étouffe et
le manque de moyen financier pour s'en procurer.
L'étude menée au Cameroun en 2011 a
montré qu'en dépit d'une connaissance élevée du
paludisme, en matière de prévention, 76,1% des
personnes interrogées optaient pour l'assainissement de
l'environnement ; proportion légèrement en dessous de celle
trouvée dans les résultats de notre étude. Par ailleurs,
près de 60% de personnes interviewées avouaient
utiliser les MIILDE, résultats superposables aux nôtres [6]. Les
non utilisateurs des MIILDE évoquaient comme raisons : un malaise en
raison de la chaleur/d'humidité et leur coût
élevé ; comme l'a révélé une
étude menée dans le département de Mbarara en Uganda en
2009 [25].Enfin, même si les dépenses en matière de
santé restent relativement plus élevées par rapports
à celles décrites dans les études menées
précédemment dans cette région, cette étude avait
permis de savoir que près de 35% des dépenses
des ménages étaient orientées vers la santé,
frisant parfois ce que les économistes de la santé appellent
«les dépenses
catastrophiques » ; aspect qui n'a pas
été abordé dans notre étude [6].
Abordant le volet perception, les personnes
interrogées ont identifié : MOUTSOUE, IWEDJI, PIYOU
et OBHA commeles principaux noms attribués au paludisme
dans les principales ethnies du département. 15% de ces
personnes ont reconnu la sorcellerie, le froid et les Fourous comme mode de
transmission du paludisme avec comme source d'information les grands parents
et leur expérience personnelle. Les résultats de notre
étude montrent que les populations ont recours à
l'automédication traditionnelledans 57,5% des
cas, fréquentent les structures hospitalières
dans41,3% des caset pratiquent l'automédication moderne
dans33,5%des cas pour des raisons diverses.Parmi les raisons
on a eu entre autres : l'hôpital comme endroit
indiqué39,50%, la disponibilité sous la main des
produits29,75% et l'influence de la culture avec
21% de déclarations.
Cette étude nous a aussi révélé
qu'aucune personne n'a reconnu avoir consulté un guérisseur en
cas de paludisme.
Les études abordant les aspects quantitatifs du
paludismene montrent pas clairement comment les concepts locaux de la maladie
peuvent orienter les choix de l'itinéraire thérapeutique. Au
Burkina Faso, Claudia Beiersmann a montré que la
compréhension des concepts locaux de la maladie a une influence sur
l'itinéraire thérapeutique des populations et permet de mieux
orienter les interventions. Il montre que: Sumaya, yelemadedusukun,
kono, et djoliban ont été identifiés
commeles quatreprincipaux noms respectivement attribués au paludisme
simple, au syndrome de détresse respiratoire, au paludisme
cérébral, et au paludisme grave. Le
sumaya (paludisme simple) est habituellement traité par un
mélange des méthodes traditionnelles et modernes.Le
yelema (détresse respiratoire) et le kono de
dusukun(paludisme cérébral) sont traités par les
guérisseurs traditionnels, ledjoliban (le paludisme grave) est
de préférence traité à l'hôpital. Ces
résultats montrent et confortent l'idée selon laquelle les
facteurs sociaux influencent fortement le choix de l'itinéraire
thérapeutique des populations dans la recherche de la guérison
[3] ; comme le montre aussi Bonnet. D dans le même
pays bien qu'à des périodes différentes [4].Notons que les
aspects liés à la gravité de la maladie n'ont pas
été abordés dans notre étude.
BiliamineKolladé COCKER en
2008avait monté dans une région duBenin que toutes les affections
ne sont pas considérées comme étant cliniques ; cela
explique la présence de la diversité d'acteurs intervenant dans
les processus de guérison de la maladie. Mais ses résultats
avaient révélés que35% ne croyaient pas
à la fiabilité du diagnostic du guérisseur, de
l'efficience des infusions, des décoctions et des poudres [2]. Certaines
maladies sont perçues comme une malédiction ou un
sortilège et créent une fissure dans le tissu social.
Au-delà du paludisme, lechercheur a montré que les maladies
contagieuses comme la Tuberculeuse et le Sidasont de
véritables causes de désocialisation ; c'est-à-dire
qu'elles sont de nature à effriter ou fragiliser les relations sociales
[2].
L'étude multicentrique menée en Côte
d'Ivoire par Dr MEMAIN SRADO Daniel avait montré que
malgré plusieurs années de sensibilisation, les populations
semblent camper sur leurs perceptions du moustique, du paludisme et de la
moustiquaire. Les causes qu'elles attribuaient au paludisme sont restées
presque les mêmes. Ces causes peuvent être regroupées en
causes naturelles (soleil, aliments, mouches, fatigues) qui occupent les trois
quart soit 75% de leurs préoccupations et 25%
decauses surnaturelles (sorcier, devin, malédiction,
envoutement). Ces dernières hantent l'esprit des populations et
orientent leurs conduites sociales et thérapeutiques [8].
Clémence Esséet
al ont aussi de leur côté évalué la
connaissance, les attitudes, les pratiques et croyances face au paludisme dans
deux communautés rurales du centre de la Côte d'Ivoire et
examiné les associations entre le paludismeet le statut
socio-économique des ménages. Les résultats de cette
étude ont montré que le paludisme a été
identifié comme « djèkouadjo », le
nom folkloriquelocalde la maladie. Bien que les populations s'accordent
à reconnaitre les symptômes connexes du paludisme et de leur
association avec les moustiques, mais les perceptions folkloriques
étaient communes à toutes les personnes interrogées [5].
Avec l'appui du Fonds mondialde lutte contre le Sida, la
Tuberculose et le paludisme et la célébration chaque 25 avril de
la Journée Mondial du Paludisme, on devrait pouvoir booster la lutte
contre le paludisme. Ces journées devraient être
précédées d'une évaluation de la situation du
paludisme à tous les niveaux de la chaine de lutte afin d'identifier les
véritables goulots d'étranglement pour mieux recadrer les actions
dans l'optique d'un changement de comportement.
Notre étude a montré que la prise en charge des
frais lors de la maladie est assurée par la personne elle-même
dans81% des cas, par le chef de ménage et les parents
dans respectivement15 et 3% des cas. Cet
aspect de laquestion nous révèle que sur 10 personnes,
aucune n'affirme avoir été très bien reçu
à l'hôpital par le personnel soignant. Par contre, 5
personnes ont avouéavoirété bien reçues et
les 5 autrespas bien du tout. Avec une moyenne de
3 personnes sur 10, le problème de
l'accueil des malades dans les structures hospitalières de ce
département reste entier.
Dans une étude menée au Burkina
Faso parSondo B., Soubeiga A en 2005, il a
été constaté que près de 60% de la
population revêt un profil de consommation bas. Cela entraîne une
faible capacité de recours aux soins de qualité et donc des
dépenses de santé très faibles. La décision de se
faire consulter dès l'apparition de la maladie est largement tributaire
des moyens financiers disponibles. Le manque de moyen financier a
orienté le recours aux soins vers d'autres itinéraires. En plus,
les résultats révèlent qu'environ 35% des
interviewés avouent n'avoir pas été bien reçu lors
de leur consultation dans une structure hospitalière. Résultats
presque superposables aux nôtres [32]. Le volet financier n'ayant pas
été abordé dans notre étude,il pourrait constituer
une autre piste d'investigation.
Dans notre étude, nous avons vérifié un
certain nombrede relation entre les variables jugées pertinentes. Ainsi,
la non significativité des valeurs-P du Khi-deux trouvées
(0,3167) > á (0,05)dans la recherche d'un lien entre
le lieu de résidence et l'utilisation des MIILDE, le statut matrimonial
et l'utilisation des MIILDE (0,5053) >á (0,05)
et le niveau d'instruction et l'utilisation des MIILDE (0,873)
> á (0,05); nous a permis de dire que l'utilisation des
MIILDE par les populations interrogées dans ce département
sanitaire n'est influencée ni par le lieu de résidence, ni par
le statut matrimonial ou le niveau d'instruction.Mais plus
spécifiquement, sur l'ensemble des personnes utilisant les MIILDE,
4 sur 10résidaient en milieu urbain,
46%étaient des célibataires, contre seulement
2 veuves et 1divorcée.Enfin, sur les
151 personnes interrogées ayant le niveau primaire,
83 utilisent les MIILDE soit 55%.
Dans une étude menée par T.C.Ndour,
O.Baet al auSénégalen 2006, les
chercheurs ont montré que les déterminants liés aux
conditions socio-économiques et aux niveaux d'instruction des personnes
interviewées sont associés à l'utilisation des MIILDE
[33]. Unesignificativité que nous n'avons pas trouvé dans notre
étude. Les populations instruites qui ont un accès facile
à ces outils de communication (radio) sont donc théoriquement
mieux informées que les moins nanties [33]. Même si les volets
lieu de résidence, statut matrimonial et l'utilisation des MIILDE n'ont
pas été abordéspar T.C.Ndour,
O.Baet al, nous pensons qu'une C.C.C bien
planifiée et adaptée aux réalités locales pourrait
donc avoir un impact positif sur la santé des populations.
L'analyse de la valeur-P du Khi-deux (0) <
á (0,05) montre dans notre étude qu'il existe
unlien entre le statut socioprofessionnel et le responsable de la prise en
charge des soins.Concrètement, sur les 50 personnes
prises en charge par le chef de famille,40% étaient des
commerçants sur 140 ayant un emploi
rémunéré, 125 s'étaient
prises en charge elles-mêmes, soit près de 89%.
De plus, 24 retraités sur 27
s'étaient pris en charge eux-mêmes. Enfin,
des 11 personnes prises en charge par les
parents, 45,5% étaient sans emploi.
Les résultats nous montrent qu'il n'y a aucun
lien entre la connaissance du mode de transmission du paludisme et le niveau
d'instruction au regard de l'analyse de la valeur-P du Khi-deux
(0,8504) > á (0,05). En somme, cette étude
nous révèle que dans ce département,la connaissance du
mode de transmission du paludisme ne dépend pas du niveau d'instruction
mais pourrait dépendre d'autres facteurs sociaux qui ont une forte
influence dans leur vécu telle que la culture, l'ethnie. Relevons tout
de même que:11 personnes sur les 26 qui
ont attribué la transmission du paludisme aux Fourousavaient un niveau
primaire,23% avaient atteint le niveau secondaire et
46%de ces derniersavaient identifié la sorcellerie
comme mode de transmission du paludisme.
La religion étant un facteur déterminant dans
la recherche de la guérison chez un individu, notre étude a
montré l'existence d'une relation entre la religion et la pratique
de l'automédication traditionnelle avec une valeur-P du Khi-deux
(0,032) < á (0,05),tout comme la
fréquentation de l'hôpital (0,0015) < á
(0,05).Cette relation n'est pas significative
pourl'automédication moderne et le recours à la prière
dontles valeurs-P du Khi-deux sont>á. En effet, de
façon plus spécifique, des 67 personnes
interrogées qui ont affirmé appartenir aux églises dites
de réveil, 59,7% ont fréquenté
l'hôpital. Une seule personne sur les 67 a reconnu
procéder aux prières quand elle est atteinte de paludisme. De
plus, 56% des 16 personnes qui ont
affirmé pratiquer l'automédication moderne, l'on fait à
cause de leur connaissance des Fourous comme mode de
transmission du paludisme ; des 53interviewés qui
avaient pratiqué l'automédication
traditionnelle,50% avaient eu recours à cet
itinéraire à cause desFourouset de la
sorcelleriequ'elles considéraient comme mode
de transmission du paludisme.
Si, BiliamineKolladé COCKER a
réussi à montrer dans des communautés animistes comme
celles du Benin qu'il y a un lien entre la connaissance du mode de transmission
du paludisme et le niveau d'instruction ; par ailleurs, les
résultats de son étude étant non significatifs,ont
montré que la religion n'influençait nullement le choix d'un
itinéraire thérapeutiquela valeur-P du Khi-deux >
á (0,05)[2].
L'analyse des données de notre étude a aussi
porté sur la recherche de la relation qui pourrait exister entre la
qualité de l'accueil des malades à l'hôpital et le recours
à un autre itinéraire thérapeutique.A priori, on pourrait
croire que le choix par les personnes interrogées d'un itinéraire
thérapeutique est motivé par le mauvais accueil du personnel
soignant ; mais l'analyse des valeurs-P des différents Khi-deux
nous prouve le contraire : les valeurs-P de Khi-deux trouvées
sont> á (0,05). Ce choix pourrait être
guidé par d'autres facteurs tels que le manque de médicaments
dans les structures hospitalières ou les facteurs socioculturels.Mais de
façon plus spécifique, de ces tableaux on peut ressortir que des
159personnes interrogées qui ont eu pour recours
l'hôpital, 51,6% d'entre elles ont affirmé
n'avoir pas été bien reçu, contre1 seule
sur 10 qui dit avoir été très bien
reçu.
Enfin, l'analyse de l'ethnie en tant qu'élément
culturel important a été prise en compte. Ainsi, aucun lien n'a
été trouvé entre l'ethnie et le recours à un
quelconque itinéraire à l'analyse des différentes
valeurs-P du Khi-deux > á. D'une ethnie à une
autre, les communautés ont une représentation propre de la
maladie et cela se justifie ici par la significativité de la valeur-P du
Khi-deux (0,0182) < á (0,05). Sur les 26
personnes qui avaient perçu les Fourous et la sorcellerie comme
modes de transmission du paludisme, 42,3 et
34,6% appartenaient respectivement aux ethnies Kota et
Nzébi.
La relation soignant-soigné étant un facteur
capital dans le processus de guérison d'un patient, les
résultats de l'étude menée par Sondo B.,
Soubeiganous montrent que le personnel soignant a une part de
responsabilité importante dans le choix d'un itinéraire chez un
individuavec unKhi-deux (0,002) < á (0,05).
[32].Clémence Essé et DRABO K. M
et al de leur côté avaient par ailleurs
décrit et montré comment l'ethnie influençait le choix
d'un itinéraire thérapeutique d'une part avec une valeur-P
duKhi-deux< á. D'autre part, ils ont montré
l'impact de l'ethnie sur les représentations sociales que les
populations se font du paludisme. Résultats superposables aux
nôtres [5] et [7].
Si le personnel soignant a apprécié sous
l'angle biomédicalles cas de paludisme, 80%ne
connaissaient pas les noms attribués au paludisme dans la
communauté dont ils ont la charge sur le plan
« Psycho-sanitaire ». A la question sur la
connaissance du mode de transmission du paludisme en dehors de l'origine
biomédicale, un seul agent sur la vingtaine
interrogéepense que l'insalubrité constitue un facteur favorisant
la prolifération des moustiques vecteurs du paludisme. La question de la
connaissance du personnel soignant des moyens de prévention, de la
détection, la prise en charge précoce et correcte des cas de
paludisme a été abordée. Selon les
interviewées, elle se fait selon les Directives Nationales en
matière de traitement du paludisme retenu lors de l'atelier national de
consensus sur les perspectives thérapeutiques du paludisme en 2005
à Libreville.
En RDC en 2005,MUSHAGALUSA SALONGO n'a pas
trouvé nécessaire de poser certaines questions aux
professionnels de santé. Il s'agissait entre autres des questions
portant sur leur connaissance de la cause, la définition et les signes
du paludisme, la prise en charge et l'utilisation des MIILDE. Presque tous les
agents de santé interrogés 93% avaient reconnu
les signes du paludisme et les modalités de prise en charge des cas.
Par ailleurs 67,4% de ces agents pensent que le moustique
entraine d'autres maladies et 30%le
paludisme. Pour un tiers de ces agents 32,6%,
les moustiques sont gênants par leurs piqûres et leurs bruits [24].
Cette observation avait aussi été faite plutôt en1999
parKPATCHAVI. A au Benin [16].
Nous pensons que des études évaluatives
ultérieures de la thématique,de la perception et des pratiques
des populations face au paludisme dans le département sanitaire de
Mulundu, dans d'autres régions et un approfondissement selon par exemple
le genre, le milieu de vie, le groupe social, la catégorie
socioprofessionnelle sont aussi nécessaires pour mieux cerner cette
problématique.
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