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Perception et pratiques des populations du département sanitaire de Mulundu au Centre- Est du Gabon face au paludisme

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par Franck Rodrigue NDZONDO
Université protestante Edwin Cozzens d'Elat - Master en santé publique 2012
  

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VI- DISCUSSION

251650048

En vue de déterminer la perception et lespratiques despopulations du département sanitaire de Mulundu face au paludisme,nous avons mené dans ledit département une enquête transversale, mixte et multicentrique à passage domiciliaire. La méthode en grappe était pour cette étude la mieux appropriée afin de déterminer les différents sites.A l'aide d'un questionnaire et guide d'entretien, ilétait question pour nous de savoir comment ces populations perçoivent-elles le paludisme et y font face ; afin de proposer des pistes de solution dans l'optique de mieux réorienter les interventions, lesquelles auront pour impact l'améliorationde la santé de ces populations.Au regard des résultats issus de cette investigation, nous avons constaté que ces populations ont une perception aussi bien biomédicale que culturelle du paludisme.76% pensent que le paludisme est dû aux piqûres de moustiques, alors que 15%font référence à lasorcellerie et au froid. Ce constat est le même pour ce qui est de leur connaissance de la maladie. Comme point positif, ils connaissent le paludisme et les moyens de lutte, mais53,5% seulement utilisent les MIILDE. Le choix de l'itinéraire thérapeutique pour la recherche de la guérison est motivé par plusieurs raisons entre autres, l'orientation vers un endroit indiqué comme l'hôpital ou la pratique de l'automédication à cause de la disponibilité des produits sous la main.

De manière plus spécifique, lors de cette étude,l'âge médian des personnes interrogées était de 42 ans, toutes les personnes interviewées avaient déjà entendu parler du paludisme dont les principales sources d'information sont la radio et la télévision avec 74 et 63%de déclarations. Cette étude nous a également montré que sur 10personnes interviewées,8 reconnaissent les piqûres de moustiquescomme mode de transmission du paludisme.

Des études communautaires menéesau Cameroun et en Swaziland avaient par contre montré que seulement 82 et 78% de ces interviewées avaient entendu parler du paludisme, mais que plus de90% des interrogées connaissaient le moustique comme vecteur du paludisme [6] et [14].

L'identification des différents signes et symptômes du paludisme est primordiale pour sa prise en charge précoce et correcte.92,3 et 67,3% de personnes interrogées avaient respectivement identifiéles douleurs articulaires ou musculaires et la fièvre comme les principaux signes et symptômesdu paludisme.Une infime partie soit 15,5%pour la convulsion chez l'enfant.

En COTE D'IVOIRE, une étude menée par Kouadio. A et al sur un échantillon similaire a montré que près de 61% des personnes interrogées avaient une connaissance des différents signes et symptômes du paludisme [15].

Pour les personnes interrogéesà Mulundu, lesMIILDE85,5%,les Serpentins ou Répulsifs67,5% et l'Assainissement59,8% ont été identifiés comme les moyens de prévention et de protection les plus utilisés et les plus efficaces contre les moustiques. S'agissant de l'utilisation des MIILDE sur l'ensemble des enquêtés, 6 personnes sur 10 ont affirmé utiliser les MIILDE comme moyen de prévention. Les 4autres évoquent comme principales raisons pourla non utilisation, le fait qu'elle étouffe et le manque de moyen financier pour s'en procurer.

L'étude menée au Cameroun en 2011 a montré qu'en dépit d'une connaissance élevée du paludisme, en matière de prévention, 76,1% des personnes interrogées optaient pour l'assainissement de l'environnement ; proportion légèrement en dessous de celle trouvée dans les résultats de notre étude. Par ailleurs, près de 60% de personnes interviewées avouaient utiliser les MIILDE, résultats superposables aux nôtres [6]. Les non utilisateurs des MIILDE évoquaient comme raisons : un malaise en raison de la chaleur/d'humidité et leur coût élevé ; comme l'a révélé une étude menée dans le département de Mbarara en Uganda en 2009 [25].Enfin, même si les dépenses en matière de santé restent relativement plus élevées par rapports à celles décrites dans les études menées précédemment dans cette région, cette étude avait permis de savoir que près de 35% des dépenses des ménages étaient orientées vers la santé, frisant parfois ce que les économistes de la santé appellent «les dépenses catastrophiques » ; aspect qui n'a pas été abordé dans notre étude [6].

Abordant le volet perception, les personnes interrogées ont identifié : MOUTSOUE, IWEDJI, PIYOU et OBHA commeles principaux noms attribués au paludisme dans les principales ethnies du département. 15% de ces personnes ont reconnu la sorcellerie, le froid et les Fourous comme mode de transmission du paludisme avec comme source d'information les grands parents et leur expérience personnelle. Les résultats de notre étude montrent que les populations ont recours à l'automédication traditionnelledans 57,5% des cas, fréquentent les structures hospitalières dans41,3% des caset pratiquent l'automédication moderne dans33,5%des cas pour des raisons diverses.Parmi les raisons on a eu entre autres : l'hôpital comme endroit indiqué39,50%, la disponibilité sous la main des produits29,75% et l'influence de la culture avec 21% de déclarations.

Cette étude nous a aussi révélé qu'aucune personne n'a reconnu avoir consulté un guérisseur en cas de paludisme.

Les études abordant les aspects quantitatifs du paludismene montrent pas clairement comment les concepts locaux de la maladie peuvent orienter les choix de l'itinéraire thérapeutique. Au Burkina Faso, Claudia Beiersmann a montré que la compréhension des concepts locaux de la maladie a une influence sur l'itinéraire thérapeutique des populations et permet de mieux orienter les interventions. Il montre que: Sumaya, yelemadedusukun, kono, et djoliban ont été identifiés commeles quatreprincipaux noms respectivement attribués au paludisme simple, au syndrome de détresse respiratoire, au paludisme cérébral, et au paludisme grave. Le sumaya (paludisme simple) est habituellement traité par un mélange des méthodes traditionnelles et modernes.Le yelema (détresse respiratoire) et le kono de dusukun(paludisme cérébral) sont traités par les guérisseurs traditionnels, ledjoliban (le paludisme grave) est de préférence traité à l'hôpital. Ces résultats montrent et confortent l'idée selon laquelle les facteurs sociaux influencent fortement le choix de l'itinéraire thérapeutique des populations dans la recherche de la guérison [3] ; comme le montre aussi Bonnet. D dans le même pays bien qu'à des périodes différentes [4].Notons que les aspects liés à la gravité de la maladie n'ont pas été abordés dans notre étude.

BiliamineKolladé COCKER en 2008avait monté dans une région duBenin que toutes les affections ne sont pas considérées comme étant cliniques ; cela explique la présence de la diversité d'acteurs intervenant dans les processus de guérison de la maladie. Mais ses résultats avaient révélés que35% ne croyaient pas à la fiabilité du diagnostic du guérisseur, de l'efficience des infusions, des décoctions et des poudres [2]. Certaines maladies sont perçues comme une malédiction ou un sortilège et créent une fissure dans le tissu social. Au-delà du paludisme, lechercheur a montré que les maladies contagieuses comme la Tuberculeuse et le Sidasont de véritables causes de désocialisation ; c'est-à-dire qu'elles sont de nature à effriter ou fragiliser les relations sociales [2].

L'étude multicentrique menée en Côte d'Ivoire par Dr MEMAIN SRADO Daniel avait montré que malgré plusieurs années de sensibilisation, les populations semblent camper sur leurs perceptions du moustique, du paludisme et de la moustiquaire. Les causes qu'elles attribuaient au paludisme sont restées presque les mêmes. Ces causes peuvent être regroupées en causes naturelles (soleil, aliments, mouches, fatigues) qui occupent les trois quart soit 75% de leurs préoccupations et 25% decauses surnaturelles (sorcier, devin, malédiction, envoutement). Ces dernières hantent l'esprit des populations et orientent leurs conduites sociales et thérapeutiques [8].

Clémence Esséet al ont aussi de leur côté évalué la connaissance, les attitudes, les pratiques et croyances face au paludisme dans deux communautés rurales du centre de la Côte d'Ivoire et examiné les associations entre le paludismeet le statut socio-économique des ménages. Les résultats de cette étude ont montré que le paludisme a été identifié comme « djèkouadjo », le nom folkloriquelocalde la maladie. Bien que les populations s'accordent à reconnaitre les symptômes connexes du paludisme et de leur association avec les moustiques, mais les perceptions folkloriques étaient communes à toutes les personnes interrogées [5].

Avec l'appui du Fonds mondialde lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme et la célébration chaque 25 avril de la Journée Mondial du Paludisme, on devrait pouvoir booster la lutte contre le paludisme. Ces journées devraient être précédées d'une évaluation de la situation du paludisme à tous les niveaux de la chaine de lutte afin d'identifier les véritables goulots d'étranglement pour mieux recadrer les actions dans l'optique d'un changement de comportement.

Notre étude a montré que la prise en charge des frais lors de la maladie est assurée par la personne elle-même dans81% des cas, par le chef de ménage et les parents dans respectivement15 et 3% des cas. Cet aspect de laquestion nous révèle que sur 10 personnes, aucune n'affirme avoir été très bien reçu à l'hôpital par le personnel soignant. Par contre, 5 personnes ont avouéavoirété bien reçues et les 5 autrespas bien du tout. Avec une moyenne de 3 personnes sur 10, le problème de l'accueil des malades dans les structures hospitalières de ce département reste entier.

Dans une étude menée au Burkina Faso parSondo B., Soubeiga A en 2005, il a été constaté que près de 60% de la population revêt un profil de consommation bas. Cela entraîne une faible capacité de recours aux soins de qualité et donc des dépenses de santé très faibles. La décision de se faire consulter dès l'apparition de la maladie est largement tributaire des moyens financiers disponibles. Le manque de moyen financier a orienté le recours aux soins vers d'autres itinéraires. En plus, les résultats révèlent qu'environ 35% des interviewés avouent n'avoir pas été bien reçu lors de leur consultation dans une structure hospitalière. Résultats presque superposables aux nôtres [32]. Le volet financier n'ayant pas été abordé dans notre étude,il pourrait constituer une autre piste d'investigation.

Dans notre étude, nous avons vérifié un certain nombrede relation entre les variables jugées pertinentes. Ainsi, la non significativité des valeurs-P du Khi-deux trouvées (0,3167) > á (0,05)dans la recherche d'un lien entre le lieu de résidence et l'utilisation des MIILDE, le statut matrimonial et l'utilisation des MIILDE (0,5053) >á (0,05)  et le niveau d'instruction et l'utilisation des MIILDE  (0,873) > á (0,05); nous a permis de dire que l'utilisation des MIILDE par les populations interrogées dans ce département sanitaire n'est influencée ni par le lieu de résidence, ni par le statut matrimonial ou le niveau d'instruction.Mais plus spécifiquement, sur l'ensemble des personnes utilisant les MIILDE, 4 sur 10résidaient en milieu urbain, 46%étaient des célibataires, contre seulement 2 veuves et 1divorcée.Enfin, sur les 151 personnes interrogées ayant le niveau primaire, 83 utilisent les MIILDE soit 55%.

Dans une étude menée par T.C.Ndour, O.Baet al auSénégalen 2006, les chercheurs ont montré que les déterminants liés aux conditions socio-économiques et aux niveaux d'instruction des personnes interviewées sont associés à l'utilisation des MIILDE [33]. Unesignificativité que nous n'avons pas trouvé dans notre étude. Les populations instruites qui ont un accès facile à ces outils de communication (radio) sont donc théoriquement mieux informées que les moins nanties [33]. Même si les volets lieu de résidence, statut matrimonial et l'utilisation des MIILDE n'ont pas été abordéspar T.C.Ndour, O.Baet al, nous pensons qu'une C.C.C bien planifiée et adaptée aux réalités locales pourrait donc avoir un impact positif sur la santé des populations.

L'analyse de la valeur-P du Khi-deux (0) < á (0,05) montre dans notre étude qu'il existe unlien entre le statut socioprofessionnel et le responsable de la prise en charge des soins.Concrètement, sur les 50 personnes prises en charge par le chef de famille,40% étaient des commerçants sur 140 ayant un emploi rémunéré, 125 s'étaient prises en charge elles-mêmes, soit près de 89%. De plus, 24 retraités sur 27 s'étaient pris en charge eux-mêmes. Enfin, des 11 personnes prises en charge par les parents, 45,5% étaient sans emploi.

  Les résultats nous montrent qu'il n'y a aucun lien entre la connaissance du mode de transmission du paludisme et le niveau d'instruction au regard de l'analyse de la valeur-P du Khi-deux (0,8504) > á (0,05). En somme, cette étude nous révèle que dans ce département,la connaissance du mode de transmission du paludisme ne dépend pas du niveau d'instruction mais pourrait dépendre d'autres facteurs sociaux qui ont une forte influence dans leur vécu telle que la culture, l'ethnie. Relevons tout de même que:11 personnes sur les 26 qui ont attribué la transmission du paludisme aux Fourousavaient un niveau primaire,23% avaient atteint le niveau secondaire et 46%de ces derniersavaient identifié la sorcellerie comme mode de transmission du paludisme.

La religion étant un facteur déterminant dans la recherche de la guérison chez un individu, notre étude a montré l'existence d'une relation entre la religion et la pratique de l'automédication traditionnelle avec une valeur-P du Khi-deux (0,032) < á (0,05),tout comme la fréquentation de l'hôpital (0,0015) < á (0,05).Cette relation n'est pas significative pourl'automédication moderne et le recours à la prière dontles valeurs-P du Khi-deux sont>á. En effet, de façon plus spécifique, des 67 personnes interrogées qui ont affirmé appartenir aux églises dites de réveil, 59,7% ont fréquenté l'hôpital. Une seule personne sur les 67 a reconnu procéder aux prières quand elle est atteinte de paludisme. De plus, 56% des 16 personnes qui ont affirmé pratiquer l'automédication moderne, l'on fait à cause de leur connaissance des Fourous comme mode de transmission du paludisme ; des 53interviewés qui avaient pratiqué l'automédication traditionnelle,50% avaient eu recours à cet itinéraire à cause desFourouset de la sorcelleriequ'elles considéraient comme mode de transmission du paludisme.

Si, BiliamineKolladé COCKER a réussi à montrer dans des communautés animistes comme celles du Benin qu'il y a un lien entre la connaissance du mode de transmission du paludisme et le niveau d'instruction ; par ailleurs, les résultats de son étude étant non significatifs,ont montré que la religion n'influençait nullement le choix d'un itinéraire thérapeutiquela valeur-P du Khi-deux > á (0,05)[2].

L'analyse des données de notre étude a aussi porté sur la recherche de la relation qui pourrait exister entre la qualité de l'accueil des malades à l'hôpital et le recours à un autre itinéraire thérapeutique.A priori, on pourrait croire que le choix par les personnes interrogées d'un itinéraire thérapeutique est motivé par le mauvais accueil du personnel soignant ; mais l'analyse des valeurs-P des différents Khi-deux nous prouve le contraire : les valeurs-P de Khi-deux trouvées sont> á (0,05). Ce choix pourrait être guidé par d'autres facteurs tels que le manque de médicaments dans les structures hospitalières ou les facteurs socioculturels.Mais de façon plus spécifique, de ces tableaux on peut ressortir que des 159personnes interrogées qui ont eu pour recours l'hôpital, 51,6% d'entre elles ont affirmé n'avoir pas été bien reçu, contre1 seule sur 10 qui dit avoir été très bien reçu.

Enfin, l'analyse de l'ethnie en tant qu'élément culturel important a été prise en compte. Ainsi, aucun lien n'a été trouvé entre l'ethnie et le recours à un quelconque itinéraire à l'analyse des différentes valeurs-P du Khi-deux > á. D'une ethnie à une autre, les communautés ont une représentation propre de la maladie et cela se justifie ici par la significativité de la valeur-P du Khi-deux (0,0182) < á (0,05). Sur les 26 personnes qui avaient perçu les Fourous et la sorcellerie comme modes de transmission du paludisme, 42,3 et 34,6% appartenaient respectivement aux ethnies Kota et Nzébi.

La relation soignant-soigné étant un facteur capital dans le processus de guérison d'un patient, les résultats de l'étude menée par Sondo B., Soubeiganous montrent que le personnel soignant a une part de responsabilité importante dans le choix d'un itinéraire chez un individuavec unKhi-deux (0,002) < á (0,05). [32].Clémence Essé et DRABO K. M et al de leur côté avaient par ailleurs décrit et montré comment l'ethnie influençait le choix d'un itinéraire thérapeutique d'une part avec une valeur-P duKhi-deux< á. D'autre part, ils ont montré l'impact de l'ethnie sur les représentations sociales que les populations se font du paludisme. Résultats superposables aux nôtres [5] et [7].

Si le personnel soignant a apprécié sous l'angle biomédicalles cas de paludisme, 80%ne connaissaient pas les noms attribués au paludisme dans la communauté dont ils ont la charge sur le plan « Psycho-sanitaire ».  A la question sur la connaissance du mode de transmission du paludisme en dehors de l'origine biomédicale, un seul agent sur la vingtaine interrogéepense que l'insalubrité constitue un facteur favorisant la prolifération des moustiques vecteurs du paludisme. La question de la connaissance du personnel soignant des moyens de prévention, de la détection, la prise en charge précoce et correcte des cas de paludisme a été abordée. Selon les interviewées, elle se fait selon les Directives Nationales en matière de traitement du paludisme retenu lors de l'atelier national de consensus sur les perspectives thérapeutiques du paludisme en 2005 à Libreville.

En RDC en 2005,MUSHAGALUSA SALONGO n'a pas trouvé nécessaire de poser certaines questions aux professionnels de santé. Il s'agissait entre autres des questions portant sur leur connaissance de la cause, la définition et les signes du paludisme, la prise en charge et l'utilisation des MIILDE. Presque tous les agents de santé interrogés 93% avaient reconnu les signes du paludisme et les modalités de prise en charge des cas. Par ailleurs 67,4% de ces agents pensent que le moustique entraine d'autres maladies et 30%le paludisme. Pour un tiers de ces agents 32,6%, les moustiques sont gênants par leurs piqûres et leurs bruits [24]. Cette observation avait aussi été faite plutôt en1999 parKPATCHAVI. A au Benin [16].

Nous pensons que des études évaluatives ultérieures de la thématique,de la perception et des pratiques des populations face au paludisme dans le département sanitaire de Mulundu, dans d'autres régions et un approfondissement selon par exemple le genre, le milieu de vie, le groupe social, la catégorie socioprofessionnelle sont aussi nécessaires pour mieux cerner cette problématique.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams