III. DELIMITATION DU SUJET
Pour ce travail, notre étude se portera sur la capitale
Kinshasa dès la période de 2007 -2012. Car bien que le
« kuluna » s'est étendue dans toute la RDC, il n'est
aussi développé et structuré comme celui de la capitale ou
nous avons des quartiers impénétrable, ensuite parce qu'il manque
d'écrit sur le sujet dans nos Provinces, tandis qu'il y a une abondance
littérature sur le sujet à Kinshasa.
IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet se justifie d'une part, du fait
qu'étant aussi un des victimes des « kuluna », il
est vital de réduire à néant cette gangrène.
Cependant il est aussi utile de veiller que ceux qui ont la prérogative
pour faire respecter les droits de la personne, le fassent eux mêmes
aussi.
D'autre part, les Congolais ont perdu foi en la
véracité, crédibilité de notre justice. Par ce
sujet, nous tentons de donner des pistes de solution pour que la justice
congolaise retrouve son crédit. C'est seulement de cette façon
que l'opinion publique trouvera l'apaisement lorsque l'infraction commise par
un « kuluneur » sera réprimée. Pour nous
l'image de la justice a une importance vitale (13) il en va du pouvoir de
dissuasion de la sanction pénale.
V. DIFFICULTES RENCONTREES
Pour ce travail, il n'a été rencontré
qu'un seul obstacle, les manques d'ouvrages. En effet, le sujet est
d'actualité et pour l'instant les écrits des professeurs sur
ledit sujet sont quasi absents ! Nous ne disposons à présent que
d'ouvrage étranger et d'articles de point de notre presse ou de
communiqué des ONG de droits de l'homme.
Pour y remédier, il m'a fallu ausculter les grandes
bibliothèques de Kinshasa en l'occurrence celle de l'Unikin dans la
faculté de Droit et celle de l'Université protestante au congo
pour y retirer quelques ouvrages étrangers ayant trait à la
délinquance semblable ou
phénomène « kuluna ».
VI. METHODE UTILISEES
Pour élaborer ce travail, nous avons principalement
fait recours aux méthodes ci-dessous :
- la méthode descriptive : cette méthode
s'appuie sur une pratique empirique qui réduit la connaissance
scientifique à un constat. le souci à ce niveau, est de rendre
pour autant que possible, le plus objectivement possible la
réalité vivante. Donc ceci passe par une description très
objective des faits observés.
- la méthode juridique : le droit étant
à la fois une science et une pratique, il aborde son objet sous deux
angles méthodologiques :
1. En tant que sciences sociales, le Droit recourt aux
méthodes
(13) PH. Robert Cl. FAUGERON, « La justice et son
public, les représentation sociales de la justice
Pénale », Génève-paris, Médecine et
hygiène, Mosson, 1978.p.9
Explicatives des sciences humaines susceptibles de lui
permettre de comprendre et d'expliquer l'homme.
2. En tant que pratique ou art, le « dire le
droit » est essentiellement subordonné à l'utilisation
de la méthode juridique dont ses sources sont : la loi, la
coutume,l'équité,les principes généraux du droit,la
jurisprudence et la doctrine.
|