II. Définition des concepts
1. Endettement public
' HIP Ejdi1IgpQp1ElIIRQICisAiQgNeICiNx IIVSIs ICIIQdettement,
à savoir l?FQCeMeP IQtICNIAFF\eNrISNFlDFIRIFIlNiICNIsEFIeNrISIILYp. II
IItVSIIC?IQCeMP IQtI que nous considérons dans le cadre de notre analyse
est celui du secteur public qui peut être considéré comme
le montant total des obligations pécuniaires d'un État,
résultant des emprunts qu'il a contracté, auprès des
particuliers, d'Etats étrangers ou d'organismes financiers
internationaux. Concernant la dette auprès Cfi ISEMFNlIB,
IIlIAeIIEitIsRNs IIRIP fIC?RUDIEtIRQs IRNICeIERQs ICII1rp\R41 I4 NEQAIy I la
dette contractée auprès des Etats et des organismes financiers
internationaux, IMICRQQeI111NIy INQILYIIIFP IQtICIIQtpr~ts
IqNIIIRQIESSIIBIDIIerLYIFeICEIlEICM.I ( tEQtICRQQpIFNEIIN-QCeMeP
fQtIlQtprIENrIRFRQtIEF\pIENSids ICes ISErtiFNliers)IestI très
négligeable nous allons considérer la dette extérieure
dans le cadre de notre travail.
Il faut noter que ces emprunts sont émis pour
équilibrer le budget ou pour payer des dépenses non couvertes par
les ressources de l'État, ou encore pour favoriser une relance
économique en créant un déficit budgétaire
destiné à atténuer les effets du chômage ou d'une
dépression (ou des deux à la fois).
3 Différence entre le taux
d'intérêt et le taux de croissance
2. Croissance et développement économique
Selon Perroux (1973) la croissance peut être
perçue comme: « une augmentation soutenue pendant une ou plusieurs
périodes longues d?un indicateur de dimension, pour une nation, le
produit net en termes réels ». La croissance est un processus
quantitatif qui n?est qu?un élément du développement.
Quant au développement il le définie comme la combinaison des
changements mentaux et sociaux d?une population qui la rendent apte à
accroître cumulativement et durablement son produit réel
global.
Pour le PNUD (1990) le développement est " le processus
qui conduit à l?élargissement de l?éventail des
possibilités offertes aux individus. L?amélioration des revenus
figure incontestablement au nombre de ces possibilités, mais il en est
de nombreux autres. L?objectif du développement doit rtre de permettre
aux ~tres humains de jouir d?une longue vie, d?1tre en bonne santé et
d?exercer leur créativité, vérité simple mais
souvent oubliée dans la frénésie qui pousse à
l?acquisition de biens matériels et à l?accumulation de richesses
".
3. Niveau d'endettement soutenable et niveau d'endettement
optimal
Le niveau d?endettement reste un sujet préoccupant pour
les économies africaines en particulier celles de l?UEMOA.
L?intér~t théorique porté aux politiques d?endettement
public a été ravivé par la signature du Traité
d?Amsterdam (2003). Ce dernier contient des bornes supérieures pour les
ratios endettement-PIB, déficit-PIB dont le caractère
impératif a été discuté.
Notons que la raison principale expliquant ces bornes est la
peur d?une dette publique insupportable (insoutenable). Une dette insupportable
est assurément celle qui pousse l?État à la faillite, dans
l?insolvabilité, c?est-à-dire dans l?impossibilité de
faire face à ses engagements.
Théoriquement, on considère que l?État
est solvable dès lors que sa contrainte budgétaire inter
temporelle est satisfaite : la somme actualisée des excédents
primaires, à condition qu?elle soit bien définie, couvre la
valeur de la dette initiale.
Pour un Etat donné, son niveau d?endettement sera
qualifié de soutenable lorsqu?il permet à l?économie
d?être solvable dans le temps. Ce niveau d?endettement permet à
l'économie, en absence de chocs exogènes imprévus, de
converger à un état d'équilibre. Cependant la
soutenabilité n?explique pas l?optimalité. Le niveau
d?endettement optimal peut être perçu comme celui qui permet
à l?économie de réaliser au cours du temps une croissance
durable c'està-dire une croissance au taux entretenu. La
soutenabilité fait référence à la capacité
de remboursement tandis que l?optimalité met en exergue la
compatibilité avec la croissance durable.
|