Problématique.
Dans la plupart des pays de l?espace UEMOA, les Etats sont
confrontés à un problème de ressources. Etant donné
que le marché interne n?arrive pas à couvrir les besoins de
l?Etat en termes de déficit budgétaire, ces pays s?orientent vers
l?extérieur pour s?approprier les capitaux nécessaires.
Depuis plusieurs décennies, ces différents pays
se sont endettés auprès des institutions internationales, des
grandes banques et des pays à capacité de financement.
L?évolution de la dette des pays de l?UEMOA dans le temps montre que
l?endettement a été causé davantage par des facteurs
purement financiers que par un véritable besoin de financement des
transferts de l?investissement productifs. Ainsi, les dettes contractées
n?ont en réalité pas produits les effets escomptés en plus
du problème de remboursement dont elle fait cas de figure.
Le corollaire de cette situation a été
l?avènement de la crise de l?endettement à partir des
années 80 qui a empiré la situation économique de ces
pays. Une succession de difficultés financières a conduit la
plupart de ces pays à rentrer en négociation avec les bailleurs
de fonds dans l?espoir d?obtenir un allègement, si possible une
suppression totale de leur dette. On assiste depuis la fin de 1996 à
l?Initiative des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE)
Face à cette situation, les préteurs (notamment
la banque mondiale et le FMI) ont défini des indicateurs permettant de
montrer la solvabilité ou non d?un pays endetté. Par ses
méthodes de calculs, ces différents indicateurs ne prennent pas
en compte toutes les variables liées à l?endettement. En tenant
compte les différentes variables susceptibles d?expliquer l?endettement,
alors quel serait le niveau d?endettement soutenable dans l?UEMOA de 1970
à 2007 ?
Ainsi, il a été définit au sein de
l?UEMOA des critères de convergences de politique nationale en 1998 afin
de consolider le pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de
solidarité. Parmi ces critères, il y a le ratio du solde
budgétaire de base rapporté au PIB, le ratio de l?encours de la
dette publique totale rapportée au PIB nominal et la non accumulation
d?arriérés de paiement O intérieurs sur la gestion de la
période courante. Malgré la volonté de l?union de faire
éviter aux pays membres d?une dette excessive, les différents
Etats sont confrontés à un problème de remboursement.
Cette situation préoccupante nous amène à
nous poser les questions suivantes. Jusqu?où l?Etat peut-il s?endetter ?
Et quel est le niveau optimal d?endettement compatible avec l?Union ?
Objectif général.
L?objet de notre étude est la recherche d?un
niveau soutenable et optimal d?endettement public dans l?espace
UEMOA.
Objectifs spécifiques.
Pour atteindre notre objectif principal, nous allons à
partir du modèle à seuil :
> Calculer un niveau optimal et soutenable d?endettement
rapporté au PIB de la Côte d?Ivoire entre 1970 et 2007
> Calculer un niveau optimal et soutenable d?endettement
rapporté au PIB du Niger 1970 et 2007
> Calculer le niveau des dépenses publiques
rapportées au PIB pour les deux pays cités ci-haut sur la
même période
Après avoir obtenu ces niveaux optimaux et soutenables,
nous allons faire une extrapolation sur l?ensemble des pays de l?UEMOA
Hypothèses de recherche.
A partir des objectifs spécifiques définis
ci-dessus, nous formulons les hypothèses suivantes :
H1 : il se pose un problème de soutenabilité
lorsque l?endettement dépasse les capacités de remboursement de
la Côte d?Ivoire et le Niger.
H2 : Il existe un niveau optimal d?endettement pour la Côte
d?Ivoire et le Niger compatible avec leur croissance.
Plan de l'étude
Afin d?atteindre notre objectif général, nous
allons d?abord dans un premier chapitre présenter les travaux qui ont
déjà été réalisés sur la
soutenabilité et l?optimalité de l?endettement et la
méthodologie. Cette revue de littérature, loin d?être
exhaustive, présente les travaux les plus récents sur ce
thème. Ensuite, vient au chapitre II l?historique de l?endettement.
L?historique de l?endettement des différents pays étant
approximativement semblable, il sera donc présenté celle de
l?UEMOA de façon générale. Nous passerons en revue de
l?endettement depuis la décolonisation à l?initiative PPTE en
passant par la crise de
l?endettement des années 1980. Il sera
présenté enfin dans le dernier chapitre (chapitre III) les
résultats du calcul des seuils optimaux et soutenables de l?endettement
en Côte d?Ivoire et au Niger. Dans ce même chapitre, nous
présenterons les résultats attendus ainsi que les limites de
notre étude.
Etude de Cas : Recherche d'un niveau soutenable et optimal de
l'endettement dans l'UEMOA Chapitre 1 REVUE DE LITTERATURE ET
METHODOLOGIE
L?endettement public est un phénomène ancien. Ce
phénomène s?est amplifié au lendemain de la seconde guerre
mondiale. Phénomène réservé aux pays
industrialisés, les pays en voie de développement contracteront
leur première dette pendant les années 1960. Vue le volume
important des dettes extérieures contractées par les Etats, les
économistes vont se pencher non seulement sur ces effets mais aussi sur
la solvabilité de ces pays.
I. Revue de littérature
Après la seconde guerre mondiale, la littérature
économique dominante (la théorie keynésienne) montre
l?importance des dépenses publiques dans la croissance économique
et le développement. Pour réaliser ces dépenses, dans la
plupart des cas, l?Etat s?endette sur le marché national et ou sur le
marché international. Cependant, à partir des années 70,
un débat existe sur l?efficacité de l?endettement de l?Etat soit
par emprunt, soit par création monétaire. C?est ainsi qu?à
la fin des années 1960, plusieurs études ont été
menées au niveau théorique et empirique pour déterminer
les effets de l?accroissement des dépenses publiques sur la croissance
économique d?un pays. L?Etat doit certes s?endetter mais il doit tenir
compte de sa capacité de remboursement à long terme. Ces
différents modèles ne montrent que le comportement
microéconomique de l?Etat qui se substitue au privé pour
s?endetter à des effets limités sur la croissance
économique. Ils aboutissent à la conclusion selon laquelle la
détermination d?un niveau optimal d?endettement est nécessaire
pour que le remboursement de cette dette n?ait pas des effets sur la croissance
économique. Dans notre étude, nous rappellerons
simultanément entre autres des études théoriques et
empiriques qui ont été réalisées dans ce sens
depuis la fin des années 60 jusqu?à l?année 2008.
Marco et Stephen (2008) dans l?analyse de la théorie de
l?économie fiscale recherchent un niveau optimal d?endettement. Ils font
l?hypothèse que les choix sont faits par un législateur qui veut
accroitre les revenus par l?intermédiaire d?un impôt sur le revenu
et par l?emprunt c'est-à-dire par voie d?endettement. Ils parviennent
à montrer qu?il existe un niveau d?endettement et de taux fiscal pour
lesquels le PIB est à un niveau acceptable.
Si l?Etat désire accroitre son endettement
au-delà de sa capacité de remboursement, cela aura pour effet une
réduction du niveau du PIB. Cela a été illustré par
le fait que le PIB obtenu devra être assigné non seulement aux
dépenses publiques et à la consommation mais aussi au
remboursement de la dette et son service. Il advient alors de trouver un niveau
soutenable de la dette. Ce dernier objectif fut la limite de leur étude
car le niveau optimal retrouvé peut toutefois nuire à la bonne
marche de l?économie. Cette analyse théorique aboutit à la
même conclusion que celle de Barro.
Barro1 (1979) a montré que le niveau
soutenable de l?épargne de précaution détermine le niveau
optimal d?endettement. En effet l?épargne, ici, est
générée par les recettes de l?Etat. A partir d?une
simulation avec trois économies, il montre une forte corrélation
positive entre le taux de taxation et le niveau de la dette. L?Etat a la
possibilité de s?endetter étant donné qu?il fait payer
cette dette dans le futur en imposant une taxe aux ménages et
entreprises en fonction du niveau de la dette. Barro prévoit que le
déficit public réalisé par les Etats Unis dans les
années 60 et 70 aura pour effet, une augmentation des impôts
à partir des années 80. Le résultat empirique de Barro en
séries temporelles sur le déficit budgétaire et le niveau
du taux d?imposition a été vérifié. En effet,
à partir des années 80 et 90, les ménages
américains ont vu leur niveau de revenu réel baissé par le
niveau élevé d?impôt sur le revenu.
1 Cité par Fernando M. Martin (2009)
Son modèle met donc en relief l?évolution de la
dette extérieure et le taux de taxation des ménages. Cependant le
même problème de soutenabilité se pose. Peut on emprunter
jusqu? à un niveau sans tenir compte de la capacité d?une
économie à procéder à son remboursement dans un
délai précis ? En effet ce taux a une limite. Dès lors il
est nécessaire de chercher un niveau soutenable de la dette.
Lucas et Stokey2 (1983) à la suite de Barro,
formule un problème à la Ramsey avec un quota de la dette et des
taxes et montrent que ces instruments ne sont pas aléatoires. Ils
trouvent que les taxes sont transférables, comme l?a montrée
Barro, mais seulement dans le sens qu?ils sont moins volatiles qu?en dessous de
la règle générale du solde budgétaire. Dans ce
modèle, la dette fluctue autour d?une valeur stationnaire qui est une
fonction monotone de la dette initiale. Ainsi, la théorie est
cohérente avec la dette exposant moyen-remboursement. Mais il offre des
limites aperçues dans la détermination à long terme de la
dette.
La baisse de la dette face à la réaction d?une
innovation positive dans le déficit et les caractéristiques
d?égalités est moins persistante qu?autre variable. Ils montrent
que toutes ces deux caractéristiques ne sont pas soutenues par les
données d?après guerre aux Etats Unis.
Toujours dans la même optique Yongseok (2006) part du
planificateur central de Ramsey qui suppose que les ménages sont
hétérogènes et cherche à déterminer un
niveau optimal d?endettement de l?Etat. Comme ressources, l?Etat dispose des
impôts dont le principal indicateur d?appréciation est le taux de
taxation. Il établie un modèle dont les résultats viennent
confirmer ceux de Barro (1979).
Dans le même ordre d?idée, Benhabit et Rustichini
(1997) étudie l?optimalité des impôts sur les capitaux
à l?état d?équilibre. Leur étude aboutie à
la conclusion selon laquelle la politique optimale de l?endettement
définie par un état
2 Cité par Fernando M. Martin (2009)
d?équilibre est caractérisée par des
subventions du capital. L?intuition pour ce résultat est que les
subventions au capital encouragent l?accumulation du capital, qui pourrait
devenir assez haut pour agir en tant que dispositif d?engagement contre la
déviation de la politique annoncée. En choisissant une politique
optimale, les gouvernements doivent faire face à une contrainte et les
incitations à dévier de la politique annoncée à
l?état d?équilibre dépendent seulement du niveau
d?état d?équilibre du capital.
A l?opposée, Krusell et Rios-Rull (2006) assouplissent
l?engagement de la consommation et analysent la cohérence de
l?équilibre dans le temps dans un environnement non incertain. Ils
montrent que l?héritage toujours positif de la dette a une stimulation
pour accroitre et trouver que les caractéristiques de l?équilibre
sont une infinité mais comptable pour étudier une nation, un
Etat.
Nasser et Combes (2005) abordaient l?endettement sous un autre
angle. Le but de leur étude était de déterminer l?effet
d?une politique budgétaire sur l?activité appréciée
par l?output gap, c'est-à-dire l?écart entre le produit
intérieur et le produit potentiel qu?ils mesurent en utilisant une
procédure de lissage à la Hodrick-Prescott (HP). Le raisonnement
se situe dans une ligne de réflexion qui met en évidence les
effets non linéaires de la politique budgétaire. Ils testent
l?hypothèse selon laquelle, dans l?UEMOA, il existe différents
régimes budgétaires conditionnels au taux d?endettement public.
Selon leur travail, pour un endettement inférieur à un seuil, le
régime serait keynésien (une contraction budgétaire
entrainerait l?économie dans une récession). Pour un taux
supérieur au seuil, le régime serait anti-keynésien (une
contraction budgétaire serait neutre ou même favorable à
l?activité économique). En effet cela s?explique par le fait
qu?en présence d?une dette non soutenable, les agents augmentent leur
épargne car ils sont conscients qu?ils supporteront le poids des
remboursements. Il y a aussi la composition de l?ajustement budgétaire
du côté de l?offre car pour un endettement supérieur au
seuil critique la contraction budgétaire ne passe pas
par un accroissement des impôts mais par une diminution
des dépenses publiques et cela malgré le coût politique qui
en résulte (Alesina 1998). Ils testèrent l?efficacité de
la politique budgétaire dans la zone (1986-2002) en adoptant la
méthodologie proposée par Hansen(1999). En d?autres termes cela
consiste à laisser la possibilité à un seuil de dette,
déterminé de façon endogène, de marquer un
retournement de l?effet du solde budgétaire (c?est-àdire l?effort
budgétaire sur l?activité économique). Ils parviennent
à montrer l?existence de cet effet de seuil, pour un taux d?endettement
public de 83% (seuil d?endettement), de l?effort budgétaire sur l?output
gap.
Crettez (2003) a contribué à approfondir la
question de la définition de la solvabilité de l?État dans
les modèles à générations imbriquées
d?agents pour une suite de dépenses publiques données. Cet auteur
entend par endettement public acceptable celui qui reste compatible avec un
fonctionnement effectif de l?économie. Il considère d?abord la
situation où l?État choisit librement le montant des impôts
(forfaitaires). Alors il montre qu?il n?y a aucune restriction sur la
trajectoire de dette publique et que le gouvernement n?est soumis à
aucune contrainte budgétaire inter temporelle. Lorsqu?il existe des
contraintes sur les impôts forfaitaires que l?État peut lever, il
arrive à la conclusion qu?un équilibre inter temporel existe
pourvu qu?une contrainte sur la dette soit vérifiée. Il s?est
attaché plus particulièrement à l?étude de la
contrainte suivante : à chaque date, le volume de la dette ne doit
dépasser ni la valeur du PIB courant, ni la valeur actualisée du
PIB de la période suivante. Il analysait alors la condition
d?équilibre budgétaire inter temporelle dans une économie
ou la contrainte cidessus est vérifiée. Lorsque la limite de la
valeur actualisée du PIB est nulle, il montre que le respect de la
condition implique la réalisation de l?équilibre
budgétaire inter temporel. De plus, il est impossible de pratiquer un
jeu de Ponzi. Lorsque la limite supérieure du PIB actualisé est
positive strictement, le
respect de la condition n?implique pas la réalisation de
l?équilibre budgétaire inter temporel. De plus, il est possible
de pratiquer un jeu de Ponzi.
La principale limite de son étude est la restriction de
l?analyse au cadre non monétaire.
Quant à Bachellerie (2005) lorsque la dette publique
d?un pays augmente sur plusieurs années, la stabilisation du niveau de
la dette peut constituer une réponse simple pour prévenir une
crise de dette souveraine. Il est dès lors possible de calculer
l?excédent primaire nécessaire à la stabilisation du ratio
dette/PIB. La différence avec l?excédent primaire
réalisé correspond à l?écart sur l?ajustement
budgétaire. Si ce dernier est positif, la dette est
considérée comme insoutenable, résultat confirmé
par le FMI en 2003. En effet il considère que peu de pays
émergents ont un niveau d?excédent primaire qui permettrait de
stabiliser, voire de réduire, le ratio dette publique/PIB. Dans le
même esprit, le taux d?imposition requis pour assurer la stabilisation du
ratio dette / PIB peut être calculé. Un écart entre le taux
d?équilibre et le taux d?imposition effectif conduit également
à conclure que la dette est insoutenable. Ces calculs fournissent
directement l?effort que doit réaliser un État pour stabiliser sa
dette. Ainsi parlant de stabilisation de la dette équivaut à la
soutenabilité. Mais il laisse à voire si ce niveau sera optimal
pour l?économie c'est-à-dire générateur de
croissance optimale.
Laura et Fabio (2006) abordaient l?optimalité de la
dette en distinguant la dette à long terme de la dette à court
terme. Ils discutaient les implications de leur modèle pour les
économies développées (le cas des Etats-Unis) et pour les
marchés naissants (le cas du Brésil). L?amortissement de la dette
est calculé sur la période de remboursement. Dans le
modèle, les avantages du transfert (de la dette) sont
gâchés par les futurs taux d'intérêt qui sont
généralement plus élevés. Selon leur étude
la soutenabilité de la dette à court terme ou à long terme
est fonction de la maturité de l?économie
considérée.
En particulier, la dette à court terme est plus
soutenable et associée à plus haut niveau de bien-être que
la dette à long terme pour les petites économies. Pour les Etats
Unis, la conclusion générale est que la longue maturité
actuelle observée dans la dette de ce dernier est non optimale ; les
gains potentiels de la maturité de dette de rapetissement semblent
être presque non pertinents en termes de bien-rtre. Il ressort de leur
étude que l?optimalité de la dette est liée au
délai de son remboursement. Les économies moins
développées ne tirent généralement pas profit du
fait des taux d?intér~ts futurs élevés. Mais encore
faut-il être à mesure de soutenir ce fardeau.
Blanchard et al. (1990) abordaient l?endettement à
travers la soutenabilité de la politique budgétaire. Celle-ci
dépend d?un ensemble de règles ainsi que du niveau de la dette
héritée du passé. Par conséquent, une politique
budgétaire soutenable peut se définir comme une politique
permettant de ramener, à terme, le rapport de la dette au PNB à
son niveau initial. Pour effectuer leur étude ils utilisaient trois
indicateurs construits pour un certain nombre de pays de l'OCDE, chacun
étant associé à un horizon temporel différent : Ces
indicateurs sont respectivement désignés sous le nom
d'«écart» à court terme, à moyen terme et
à long terme. Le principal avantage de l?écart à court
terme est sa construction facile, sans besoin de recourir à des
projections de recettes et de dépenses publiques. Quant à
l?écart à moyen terme, il 'appuie sur des projections du niveau
d'activité ainsi que des dépenses et transferts publics au cours
des cinq années à venir. Enfin en ce qui concerne l?écart
à long terme, son horizon est de quarante ans et qui tient compte
principalement des conséquences du vieillissement de la population. Ce
dernier indicateur est évidemment le plus aventuré des trois,
mais il joue néanmoins un rôle essentiel dans toute
évaluation globale du caractère plus ou moins soutenable des
politiques budgétaires. La liaison entre cet indicateur et le rapport
dette/PIB permet de déterminer le niveau d?endettement compatible avec
une politique budgétaire soutenable.
En effet la dérivée de l'écart par
rapport à (r- I1)3 est égale au rapport dette/PNB.
Donc une hausse des taux d'intérêt réels ou un
ralentissement de la croissance sont plus lourds de conséquences pour
les pays fortement endettés.
Sur la même lancé Sarr et Leo (2005)
étudièrent la soutenabilité de la politique
ENCgptEILIICEQA Il?F ( 0 2 $ IsNrIEEISpURCHIEM7-2002 à travers le ratio
dette/PIB. Leurs différents tests (tests classiques de
stationnarité (ADF et Philipps-Perron) CNIrEtIRICH4I1N1I3,O/)IP
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