Chapitre V :
NOUVEAU SYSTEME DE CONTRÔLE DE GESTION
PROJETE A LA GAANA SPRL
Nous venons de faire la lecture
complète de la pratique du contrôle de gestion à la GAANA
Sprl dans le quatrième chapitre. Un constat s'est
dégagé : le système de contrôle de gestion de
la tel qu'il fonctionne présentement est inefficace car elle accuse des
faiblesses susceptibles d'entraver la bonne marche de l'entreprise.
Le présent chapitre se concentre
sur la projection d'un nouveau système de contrôle de gestion
à la GAANA.
D'une manière sommaire, il traite
les matières liées aux six questions ci-après :
Ø les Raisons qui poussent de proposer la construction
d'un nouveau système ;
Ø les contraintes liées aux activités
de l'entreprise ;
Ø la structure du nouveau service de contrôle de
gestion ;
Ø le travail du contrôleur de gestion
Ø les outils de contrôle de gestion ;
5.1 RAISONS
D'après nos investigations nous
décelons deux raisons majeures qui nous permettent de proposer aux
autorités de la GAANA de mettre sur pied un nous nouveau système
de contrôle de gestion à savoir :
Ø la défaillance du système
actuel ;
Ø la manifestation de certains signes
5.1.1 Défaillance du
Système actuel
Les faiblesses soulevées au chapitre quatre
constituent la cause majeure de la défaillance du système du
contrôle actuel. Toute fois, nous insistons sur les trois causes
suivantes :
Ø l'absence du
Manuel des Procédures : Les opérations
financières de la société doivent se dérouler
suivant des procédures préalablement définies et
arrêtées de façon à pourvoir à leur bon
déroulement, clarté, sécurité, fiabilité et
contrôle. L'absence de ce document n'a pas permis à l'Audit
interne et à la comptabilité de jouer pleinement leurs
missions ;
Ø Le Cumul des fonctions de l'Auditeur
Interne : nous avons constaté que l'auditeur assume
d'autres fonctions au sein de l'entreprise. Il est à la fois auditeur
interne, chef de service administratif, le chef du personnel et joue
l'intérim du patron en son absence. Cette situation est contraire au
principe sacro-saint régissant la fonction d'auditeur :
l'impartialité. Dans ce cas l'auditeur est à la fois juge et
partie ;
Ø L'indifférence quelque fois
manifeste constatée dans le chef du Patron à
certaines propositions et recommandations pertinences faites par l'auditeur
interne ;
Ø le nombre réduit d'outils de
contrôle de gestion : la GAANA ne dispose que de
l'audit, de la comptabilité et à peine du budget. Il sied de
renforcer ces outils en insérant d'outres instruments classiques et
évolués dans l'assiette du contrôle de gestion notamment
l'analyse financière, le tableau de bord, la statistique,la
programmation linéaire, l'informatique .
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