3.2-La résistance des PME dans la crise.
Toutes les analyses présentées convergent pour
montrer que les PME font preuve en moyenne d'une efficacité du capital
et d'une rentabilité supérieurs aux grandes entreprises. Cette
meilleure résistance peut s'expliquer par un positionnement sectoriel
qui les situent sur des segments favorables : à proximité du
consommateur final. Dans des créneaux de spécialisation, etc.
elle s'explique aussi par une capacité d'adaptation plus pertinente et
prompte, grâce à de moindres rigidités et un suivi plus
proche des marchés.
En outre, la grande entreprise peut repartir les pertes de
certaines activités sur d'autres restées rentables, a lors que
les pme ne peuvent poursuivre durablement dans le déficit.
Certaines nouvelles technologies peuvent réduire les
avantages des effets d'échelle et ainsi créer des conditions plus
favorables au PME la productique , par la flexibilité qu'elle peut
offrir tend a atténuer l'impact des effets d'échelle , remettant
en partie en cause les logiques sous-jacentes aux premières
représentations des courbes d'expérience .Grace a ces nouvelles
possibilités ,La PME peut bénéficier d'importants
accroissements de productivité pour les produits a l'unité, ainsi
que les petites et moyennes séries .
Mais l'avenir n'est pas seulement dans les secteurs
de « High Tech » qui connaissent souvent un haut
niveau de concurrence et supposent une mobilisation de ressources hors de la
portée de la plupart des PME. Les activités reposant sur des
technologies stabilisées peuvent offrir de bonnes conditions de
développement pour la plupart des entreprises de petite taille. Dans ce
cas, l'entreprise doit être très attentive aux risques
d'obsolescence, en assurant une évolution régulière de ses
techniques pouvant de surcroit la préparer à des sauts
innovateurs plus importants.
3.3-PME et développement régional
Les PME sont généralement fortement tributaires de
l'environnement local auquel elles sont très intégrées.
Ainsi certaines zones de sous traitante sont asphyxiées par la
réduction d'activités et le redéploiement de grands
donneurs d'ordre. Les changements enregistrés depuis les années
70 tendent à inverser les anciennes disparités industrielles
régionales. L'effondrement de l'emploi industriel essentiellement
imputable à la grande entreprise a surtout pénalisé les
vieilles régions industrielles alors que le transfert s'opère au
profit de petites villes et de zones rurales sans passé industriel.
Le dynamisme semble donc avoir changé de camp et ce sont
de nouveaux dynamismes qui émergent. L'on assiste à un mouvement
qui valorise un nouveau modèle d'organisation spatiale,
économique et sociale.
La tendance à la dispersion des entreprises et des
établissements parait être l'un des traits majeurs de
l'entrée dans une nouvelle phase qui suit une période de course
à la concentration.
La création d'entreprise articulée au
développement régional et aux modes d'intervention pour les
perspectives des travaux disparates présentant des études de
corrélation entre création d'entreprise et variables
socio-économiques.
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