3-P.M.E et nouvelle organisation productive .
Dans l'actuelle phases de mutation socio-éco , c'est
principalement l'adaptation de l'appareil productif qui est a l'ordre du jour .
ce sont les entreprises qui supportent l'exigence de rationaliser et de rendre
flexible une organisation productive rigidifiée par certains aspects de
la mise en oeuvre du fordisme en période de forte croissance.
La mutation de l'appareil productif et de l'organisation de
l'entreprise s'accompagne d'un impératif croissant d'utilisation plus
intensive et adaptable des facteurs productifs. C'est à ce niveau que le
rôle des pme s'avérait essentiel.
Les mutations industrielles ne peuvent en effet être
porteuses de solutions que si émergent dans le même temps de
nouveaux modes de régulation économique et sociale.
Bien des analyses convergent pour montrer que le
développement de l'auto-organisation dans l'entreprise, combinée
à l'élaboration de réseaux tissés entre de petites
unités solidaires, peut constituer une des bases pour
l'établissement de ces nouvelles formes de régulation
La pme peut en effet constitue un laboratoire de nouvelles forme
de management qui, s'inspirant de certaines prescriptions
de l'école des relations humaines, visent le développement
des capacités individuelles et collectives, et ainsi une plus grande
autonomie et responsabilité dans le travail. Cette autonomisation se
trouve coordonnée par l'inscription des pratiques dans une culture
d'entreprise stimulante, et le développement de nouvelles formes de
leadership et de coopération.Ce processus pourrait bien constituer une
nouvelle étape pour l'organisation productive, au sein de laquelle la
PME, insérée dans un environnement en émergence
industrielle, serait le prototype des restructurations en cours.Plusieurs
travaux insistent sur la consolidation et l'extension des champs
d'activité de la PME. Leur bonne tenue relative dans les
secteurs traditionnels de biens de consommation, leurs capacités
d'adaptation à l'évolution de la demande, surtout pour celles
situées a proximité du marché final, et l'augmentation
probable de la demande de services rendus aux entreprises et aux ménages
devraient permettre le renforcement et la création de petites
entreprises dans ces domaines d'activités.
La sous traitante qui fait déjà partie d'un
modèle de croissance flexible pourrait aussi continuer à se
développer, dégageant ainsi le donneur d'ordre d'activités
considérées comme secondaires ou moins rentables :
l'importance des moyens financiers et des efforts d'adaptation exigés
par les programmes d'automatisation rend avantageuse l'externalisation de
certains fractions du processus de production.
De plus, l'electronisation des processus productifs et la variete
croissante des demandes ont pour effet une diminution de la dimension optimale
des organisations, et donc pour la pme, l'ouverture de nouvelles aires de
développement.
3.1-Le développement des PME dans la crise
De nombreuse études réalisées dans les pays
industrialises ont montré que depuis une dizaine d'année les PME
(et surtout les startups) font preuve de plus de dynamisme que les grandes
entreprises pour la création d'emplois. Cette analyse largement
confirmée est en passe de devenir une banalité qui appelle
pourtant des précisions qui furent apportées par plusieurs
interventionants (notamment sur la méthodologie, les
échantillonnages, les définitions retenues et la portée
des études proposées.
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