1.2.3- CAS N°3 : LA CAMEROUNAISE DES EAUX
Identité : Au moment où le
Cameroun accède à l'indépendance en 1960, les
activités de production et de distribution d'eau potable sont
assurées par une pléiade d'intervenants : des entreprises et
des collectivités locales. En outre, les services de l'eau et de
l'électricité s'entremêlent.
Créée le 22 Mai 1967, la Société Nationale
des Eaux du Cameroun (SNEC) chargée en régime de concession des
activités de Production et de distribution d'eau potable dans les
agglomérations urbaines du pays. La SNEC compte quatorze (14) centres et
vingt cinq ans (25) plus tard, elle gère cent trois (103) centres.
Le 31 Décembre 2005, CAMWATER est créée
par décret du chef de l'Etat permettant ainsi à l'Etat
Camerounais de garder la main sur les infrastructures de production.
L'organigramme sommaire comprend : un administrateur
provisoire ; des services de conseil ; une administration
centrale ; les services extérieurs. Ses partenaires sont : la
banque islamique de développement, la banque mondiale (le plus
important), la coopération technique belge, le PNUD (Programme des
Nations Unies pour le Développement), le commonwealth.
Domaines de changement : Les domaines de
changement sont les mêmes que ceux développés dans le
premier cas, au niveau stratégique, culturel et structurel.
Perspectives : L'objectif de LA
CAMEROUNAISE DES EAUX est de renforcer sa dynamique de développement en
améliorant davantage les conditions de services aux abonnés
parallèlement au programme de densification du réseau
prévu sur dix (10) ans grâce aux investissements de CAMWATER pour
lesquels de nombreux bailleurs ont déjà souscrit, avec de plus
grandes facilités de branchement avec le financement de la Banque
Mondiale.
Cette section présente le processus de privatisation
des entreprises publiques et parapubliques au Cameroun et les différents
cas étudiés. Pour atteindre l'objectif visé par notre
recherche, nous avons mené une étude qualitative que nous
présenterons à la section suivante.
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