De la réflexion sur la protection de l'enfant avant l'à¢ge de la majorité: étude comparative des Droits répressifs congolais et belges( Télécharger le fichier original )par Janvier BUNANI KARHAKUBWA Université de Goma - Gradué en droit privé et judiciaire 2009 |
4. CHOIX ET INTERET DU SUJETLa notion de l'enfant suscite toujours un problème préoccupant de toutes les nations en générale et surtout de la société congolaise et Belge. De ce fait lorsqu'on parle de l'enfant, on pense déjà d'une part à l'innocence, à la fragilité, à l'incapacité, à l'interdiction ..., et d'autre part on voit l'avenir de la nation. Penser déjà pour une cause si noble, des personnes considérées comme fragiles, incapables, innocentes, ... et de quelles dépend l'avenir de toute l'humanité, c'est s'acquitter d'un louable et agréable devoir. Ce travail comporte un double intérêt : v Sur le plan théorique, il est source d'information pour tout chercheur ambitieux qui peut vouloir approfondir les matières relatives à la protection de l'enfant avant l'âge de la majorité en droit comparé. v Sur le plan technique, il est d'un grand intérêt, pour tout théoricien et praticien du droit en général. Les droits congolais et belge doivent en particulier maîtriser la matière pour assurer à leurs enfants une protection spéciale. C'est dans cette optique que nous avons jugé important d'aborder ce sujet portant protection de l'enfant en droit comparé pour dégager les rapports communs et divergents qui existent entre ce deux droits répressifs. 5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES5.1. METHODESLa méthode en tant que processus d'élaboration des connaissances d'une façon scientifique est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche d'atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie4(*). Elle vise donc la compréhension des phénomènes, leur mode d'être, de fonctionnement et de changement. Ainsi, pour analyser les droits et la protection de l'enfant avant l'âge de la majorité, nous avons interprété les textes légaux à la matière, cette démarche nous a été favorable à travers l'usage des méthodes comparatives et exégétiques. La méthode exégétique ou méthode juridique nous a permis d'interpréter un certain nombre des dispositions légales. La méthode comparative quant à elle nous a aidé d'établir une comparaison entre les droits répressifs Belges et celui de la RDC.. Enfin, la méthode sociologique nous a permis de connaître le contexte dans lequel ces deux droits répressifs sont nés. 5.2. TECHNIQUESLes techniques sont des procédés rigoureux, bien définis, transmissibles et susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre des problèmes en cause5(*) En effet, pour la récolte des données relatives à notre travail, nous avons fait usage de la technique documentaire qui nous a facilitée la tâche en consultant les lois, les ouvrages et autres documents en rapport avec notre objet d'étude. * 4 MPWOTSH N., cité par TSHIBANGU KANYEBA, Implications socioculturelles de l'avortement, TFC, ISES, 1984, Inédit, p.3 * 5 DUVERGER M., Méthodes des sciences sociales, PUF, Paris, 1964, p.256. |
|