3.3. DISCUSSION DES RESULTATS
3.3.1. DISCUSSION DE LA METHODOLOGIE
Au cours du présent recherche, toute population
d'étude ne s'exprime pas en Français ; ce qui nous a
obligé de traduire les questionnaires en Kinyarwanda. Pour cela nous ne
pouvons pas garantir que notre traduction a reproduit exactement toutes les
expressions de deux langues (Français et Kinyarwanda) utilisaient par
nos interviewés dans le cadre de mieux avouer ce qu'elles sont
endurées. On peut aussi ajouter des expressions multi variées
qu'on rencontre en Kinyarwanda comme des exclamations, des interjections par
exemple qui restent intraduisibles en Français.
D'autre part, certain de nos interviewés ne savent pas
lire ni écrire, ce qui nous a obligé de lire les questions pour
elles et note des réponses qu'elles donnaient tout en
considérant même des réponses non verbaux. Par ailleurs,
nous avons reçue aussi des questionnaires dont certaine ne sont pas
répondues à des raisons non avoués ; dans tel
circonstances, on dépouillait ce qui est répondu.
Avec ces raisons, nous pensons que nos résultats
peuvent être considérés en dehors de notre cadre
d'étude tout en prenant précaution en ce qui concerne les
aspects évoqué ci-haut.
3.3.2. DISCUSSION DES RESULTATS
Cette partie nous permet de comparer nos résultats avec
ceux d'autres recherches réalises, notre recherche sur les
conséquences psychologiques chez les personnes adultes victimes du viol
sexuel en dehors du génocide au Rwanda n'a pas été
étudiée par plusieurs auteurs. Néanmoins il ya quelques
auteurs ayant parles des conséquences psychologiques de la violence
sexuelle mais dans les contextes différents que le nôtre.
Nous avons trouvé que des conséquences
psychologiques chez les adultes victimes du viol sexuel en dehors du
génocide au Rwanda sont nombreuses. Pour les conséquences
psychopathologiques liés au viol sexuel sont nombreuses (73.75%).en
comparant ce résultats avec celui de NSABIMANA J.B (2007) affirmant que
« les victimes de sexe féminin éprouvent toute une
gamme de troubles émotionnels (colère, peur, dépression,
culpabilité), des problèmes d'ordres physique... », On
peut dire que ces résultats ne sont pas les même étant
donnée qu'il a effectué sa recherche sur les victimes mineurs
violés. Et celle IRAMBONA L. (2007) montre que les survivantes ayant
été violées souffrent souvent d'une grande
culpabilité pour avoir survécu plutôt que d'être
laisser exécuter qui sont divergent avec notre résultats car
elle a fait son étude sur les femmes violées lors du
génocide des tutsi de 1994 au Rwanda ; en plus elle a
utilisée l'étude des cas cliniques dans sa recherche.
Selon le grand dictionnaire de psychologie citée par
IRAMBONA (2007), « les conséquences graves liées aux
viols sur le plan mental et sexuel sont : dépression anxieuse et
réactionnel, névroses traumatique, frigidité ainsi que la
dysphonie, et la culpabilité », ce qui se diffère aussi
sur la population d'étude dont nous avons considéré les
adultes violées en dehors du génocide et elle considérait
celles violés au cours du génocide des tutsi de 1994.
Concernant les conséquences psychosomatiques, d'autres
recherches ne mentionnent que des troubles somatiques ou physiques. C'est avec
ROUYER cité par NSABIMANA J.B (2007) « dans certains cas,
l'agression s'accompagne des lésions physiques génitales parfois
aggravées par d'autres atteintes corporelles : tentatives de
strangulation, blessures». Au cours de notre nous avons trouvé que
les conséquences psychosomatiques occupent la première place
avec 86.25 % par rapport aux autres conséquences révèle
par ce recherche. Ces troubles sont des maux de tête chronique, des
ulcères gastro entérite, des prurits s anaux et vaginaux, des
hypertensions artérielles, d'asthme, des troubles visuels, des
palpitations cardiaques, des dermatoses intertrigo.
Concernant les conséquences socio pathologiques, notre
recherche a mis en évidence leurs existences chez les victimes au score
de 80% et comme l'auteur le dit,
ISIDRO A. (2002), « l'acte de viol, du fait
qu'il est intrinsèquement répréhensible et en raison de
la gravité de ses conséquences, doit inquiéter
sérieusement tant les éventuelles victimes et leur famille que
la société en général. »
Ces conséquences peuvent envahir même la
société dans laquelle vivent les victimes. Ceci est dans la
même idée de NDETEI et al (1995) « il insiste sur
les trois conséquences psychologiques de la violence sexuelle :...,
la haine féroce envers le sexe opposé, identifié à
l'agresseur ainsi que la honte »
Notre recherche a vérifié si les
conséquences socio pathologiques citées par FREUD (1894) et
CHRISTOPHE B (2005) existent chez les victimes adultes du viol sexuel. Ces
troubles sont sur le plan scolaire, une baisse du rendement avec perte de la
concentration, le sentiment négatif accrus par rapport aux hommes,
ainsi que des difficultés relationnelles avec le partenaire de vie et
l'entourage, et ont été vérifie.
Concernant la conséquence affective présente par
les adultes victimes du viol sexuel, ils ont été mis en
évidence à 61.25 %. En comparant avec d'autres recherches,
notamment celle réalisé par NSABIMANA J.B (2007) disant que
« les victimes de sexes féminins éprouvent ...,
problèmes de fonctionnement social et des comportements sexuels
inadéquats (exhibitionnisme, relation sexuelles en bas
âges) ; et a prouvé que DEBESSE cité par NSABIMANA
J.B (2007), disant que « l'ensemble des émotions et sentiments
qu'un individu peut éprouver à travers les situations
variées qu'il est amené à vivre ». Ces
résultats se rassemble avec les notre et la différence se
situe à la méthodologie et le milieu d'étude, car cet
étude a été faite au mineurs victimes et a fait recours
à l'étude des cas cliniques.
Selon NATHALIE P. (2004) dans la prise en charge du
traumatisme psychologique pour lui, C'est à partir d'un
débriefing que le sujet peut se repositionner clairement dans une
situation où il a été objectalisé. L'on pourra
toutefois envisager un traitement plus approfondi, visant à
déterminer si le sujet se trouve dans une situation traumatisante de
type exceptionnelle ou s'il connaît un état de
décompensation. Le débriefing est une technique d'entretien
thérapeutique qui se fait après un certain laps de temps
après l'évènement violent : 24 à 72 heures ou
plus qui dépend du type de traumatisme.
Au cours de notre recherche, différentes
thérapies ont été utilisées notamment le
Counselling individuel ; la poursuite judiciaire et quelque fois la
chimiothérapie en se basant sur les conséquences
présentent par les victimes. Avec MINISANTE (2002), « ces
conséquences peuvent être de long terme ou courts termes et reste
plus important s'il n'a pas de possibilité de consolation ou de soutien,
pas de possibilité de fuite et si la violence se surajoute.» ce qui
fait que la prise en charge reste importante.
Ainsi les résultats de notre recherche en ce qui
concerne les thérapies peuvent être limitée dans certaine
circonstance au sein de la société Rwandaise ; parce qu'il
ya des victimes qui n'arrivent pas à avouer ce qu'elles sont
endurées et d'autres leurs familles négocient de la situation.
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