3.2. EXPLICATION DES RESULTATS
Dans le tableau n? 1 ; nous avons l'échantillon
selon les tranches d'âges. Le constat est que le pourcentage de 52.5 %
des victimes du viol sexuel est âge de 18 à 20 ans, ce tranche est
surtout celles des élèves et d'autre qui vient de clôture
leurs études secondaire sont donc sans emploie ; en bref incapable
de satisfaire leurs besoins indispensables. Mais comme l'âge ne peut
pas être un facteur qui empêche de subir le viol sexuel et ses
conséquences comme explique ISIDRO A et al
(2002), « quel que soit l'âge de la victime (...)
Peu importe le degré de violence, l'impression restera gravée
dans les couches conscientes et inconscientes de la personnalité. La
répercussion psychologique du viol peut être grave dès
les premiers instants de l'acte et peut durer de longues années, et
dans bien des cas, toute la vie. ». Ce qui fait qu'à cet
âge (18-20ans), il ya beaucoup de malchance d'être victimes du
viol sexuel surtout qu'à cet âge la majorité passe leurs
vacances dans la visite de leur camarade et leurs familles lointaines.
Dans le tableau n?2 ; nous présentons notre
échantillon selon leurs secteurs d'habitation. Le constant est que les
secteurs qui fait parti de la zone urbaine (Kibungo16.25%, Remera 11.25%,
Kazo11.25%) présente beaucoup des victimes du viol sexuel et les
secteurs comme Jarama13.75 % ; Mutenderi 8.75 % présentent
beaucoup de victimes alors qu'ils sont dans le milieu rural.
L'une des raisons est qu'en zone urbaine, il ya beaucoup des
ménagères ; beaucoup des personnes sans emploie parfois on y
trouve même des personnes qui ne fait que le vagabondage et la prise des
drogues qui peuvent favorise l'individu à commettre le viol sexuel.
L'autre raison est que ceux secteurs rurale ayant beaucoup des
victimes du viol sexuel sont proches des pays limitrophes de notre pays.
Le tableau n?3 ; les données sont
présentées selon le statut matrimonial ; la
profession et le niveau d'instructions.
Pour le statut matrimonial, les victimes du viol sexuel
célibataires soit 70 % ; cela montre que ces derniers sont plus
rencontrent dans notre recherche. L'une des raisons est que dans certaine
circonstance les partenaires peuvent négocier et si après l'acte
le contrat n'est pas respecté, il ya ce qui porter plaintes et
déclarer cela comme un viol sexuel. Les victimes veuves 23.75 % ;
en profitent leurs souffrances, les agresseurs commencent par consoler qui va
se termine par violer.
Selon la profession, les victimes sans emploie 63.75 % ce
qui fait qu'elles sont violées par les hommes et ces derniers les
donnent l'espoir de les aident à trouver l'emploie et les
ménagères qui acceptent de subir la violence par crainte de
perdre le travail en cas de refus.
Et pour le niveau d'instruction, les victimes de 50 % ayant
le niveau d'étude secondaire et 26.25 % ayant reçues la formation
en CFJ (centre de formation des jeunes) subissent aussi le viol sexuel et
reçoivent l'espoir de trouver l'occupation professionnelle/emploie,
Autres raison, ISIDRO A. et al (2002), « quel que soit son
état civil ou son statut social, l'agression sexuelle implique un grave
traumatisme psychologique. »
Durant notre recherche, le tableau n?4 montre que les
conséquences psychopathologiques liés à la violence
sexuelle chez les victimes sont fréquentes. Les névroses
traumatiques/PTSD occupent la première place avec 36.25 % ; les
névroses phobiques à 13.75 % ; conséquences
dépressives réactionnelle avec 11.25 % ;
Les névroses hystériques occupent 6.25 % et en
fin les névroses d'angoisses et obsessionnelles occupent respectivement
3.75 % et 2.5 %.
De cela Freud (1894), « ...en acceptant
l'importance de la dynamique sexuelle dans le développement de la
psychopathologie. L'hystérie est alors conçue comme
conséquence d'un trauma sexuel. Cette approche permettait ensuite de
comprendre la névrose obsessionnelle, ainsi que la phobie,
également nommée hystérie d'angoisse.»
La même source, Freud (1894 :34) dit aussi que
« La victime est dans un état d'angoisse aiguë où
prédomine un sentiment de mort imminente. Ce contexte traumatique
génère un état de sidération anxieuse et/ou
d'agitation psychomotrice. La symptomatologie présentée ne
correspond pas toujours à tous les critères diagnostiques
habituels, c'est pourquoi certains auteurs décrivent un «
Complexe PTSD » comprenant des difficultés de
régulation des affects, des troubles de l'image de soi, des
difficultés de relations avec les autres, des symptômes
dissociatifs et des somatisations. En général, la gravité
des abus sexuels, l'usage de la force et des violences augmentent le risque de
développement d'un PTSD. »
Le tableau n?5 qui montre les Conséquences
psychosomatiques liés à la violence sexuelle chez les victimes,
nous remarquons qu'un grand nombre des victimes ayant souffert de prurit anal
et vaginal 28.75 % parmi des raisons est que les victimes peuvent contaminer
l'une des infections sexuellement transmissibles et des maux de tête
chronique à 23.75 %. ISIDRO A. (2002) dit que « le viol est
la plus grande offense qu'on puisse faire à une femme, car c'est
forcer non seulement son corps, mais sa volonté, son esprit et son
âme. » d'après cet auteurs l'apparition des
conséquences psychosomatiques n'est pas du hasard car la victime est
touche en totalité. Dans le même ordre J.PICAT (1982),
« les ravages intérieurs d'un choc émotionnel
étant fonction de son extériorisation, les conséquences
d'une violence sexuelle sont passés sous silence. » pour cet
auteur, les résultats de l'acte sont plus graves que l'acte.
Et FREUD (1894) dit que « Sur le plan sexuel,
après un viol, on note une baisse de la libido dans plus de 60% des cas,
et une abstinence sexuelle totale, adoptée dans le cadre de conduites
contra phobiques, est rapportée dans plus de 25% des cas à quatre
ans. » Cela peut se manifester par l'anorgasmie, des aversions sexuelles,
un vaginisme, une difficulté à supporter toute excitation
sexuelle, comme CHRISTOPHE (2005) les dit « ...certains femmes
souffriront par exemple de vaginisme (spasme douloureux des muscles vaginaux
empêchant des rapports sexuels), dyspareunie (douleur provoquée
chez la femme par les rapports sexuelles). »
Dans le tableau n?6 dont montre les Conséquences socio
pathologiques liés à la violence sexuelle chez les victimes,
l'inadaptation scolaire a un score de 28.75 % occupent la deuxième
place parmi ces conséquences.
L'un des raisons est que si les circonstances du viol sexuel
est en rapport avec les activités scolaires, les victimes auront des
difficultés pour avoir le goût de ce qui y sont en rapport ;
tout cela conduit à l'échec scolaire, les victimes se jettent
dans la délinquance juvénile. Selon FREUD (1894) « Sur
le plan scolaire, on assiste à une baisse du rendement avec perte de la
concentration.»
Ainsi donc selon CHRISTOPHE (2005), « même si
ces manifestations finissent par s'atténuer, des conséquences
psychologiques persistent quant à elle, à long terme, telles que
les phobies, les flash-back récurrent, les cauchemars, le sentiment
négatif accrus par rapport aux hommes, ainsi que des difficultés
relationnelles avec le partenaire de vie et l'entourage. »
Le tableau n?7 qui présente des Conséquences
affectives liés à la violence sexuelle chez les victimes
nous montre ces types de conséquences rencontre durant notre recherche
et touchent les victimes du viol sexuel à 61.25 %. Ainsi, le refus
d'amour/affection bat le record avec 30 % ; l'inhibition sexuel à
21.25 % et le rejet de la maternité avec le score minimale de 10 %.
Parmi les raisons, l'agresseur se montre en premier lieu comme
un ami, un bienfaiteur vis-à-vis de la future victime. Après le
viol, les victimes considèrent que touts ses amis peuvent lui commettre
du viol. Ainsi FREUD (1894), « Le viol entraîne des
répercussions négatives importantes dans le fonctionnement
affectif, surtout sous la forme d'une diminution de la satisfaction sexuelle et
inhibition sexuel, ».
Le tableau n?8 présente les psychothérapies pour
les troubles psychopathologiques dues aux viols sexuels dont le Counselling
individuel restent les plus utilisées par rapport à la
thérapie institutionnelle.
Le tableau n?9 qui nous présente des différentes
thérapies pour les conséquences psychosomatiques dues aux viols
sexuels montre que la majorité des conséquences pareilles ont
fait recours à la chimiothérapie, alors que d'autres
thérapies sont moins utilisés.
L'usage de la chimiothérapie est justifié par
le fait que ces conséquences psychosomatiques existent même en
dehors du viol sexuel, leurs traitements chimique sont valables dans des
institutions sanitaires et dans certaine cas, elle est complété
par le Counselling individuel et la poursuite judiciaire et/ou
dédommagement.
|