CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
Au terme de cette recherche intitulé
« conséquences psychologiques chez les personnes adultes
victimes du viol sexuel en dehors du génocide au Rwanda», nous
tenons à souligner qu'après avoir collecte les informations
relatifs à notre sujet, nous avons non seulement
présenté, analysé mais aussi interpréter et
discuter les résultats du présent recherche. Les résultats
que nous avons collectés nous fait aboutir à la conclusion
générale de ce travail comme suit :
Nous avons trouvé que le viol sexuel existe en
district de Ngoma. Sur une population habitantes de ce district de 126959 sexe
féminin, 1627 cas se sont plaignes à l'hôpital Kibungo en
2008 pour le problème du viol sexuel, soit au pourcentage de 1.28%. Ces
victimes ont présentent beaucoup de conséquences psychologiques
suivantes selon leur degré de fréquence :
Les conséquences psychosomatiques, qui occupent la
première place à 86.25% avec 23.75 % de cas de maux de
tête, 6.25 % de cas de gastro entérite, 28.75 % de prurit anal et
vaginal, 8.75% d'hypertension artériel, 3.75% d'asthme, 1.25 %des
troubles visuels, 11.25 % des palpitations cardiaques et 2.5 %de dermatose
intertrigo. En deuxième lieu, on trouve les conséquences socio
pathologiques à 80 % avec 48.75% du trouble de la personnalité ou
du comportement, 2.5% pour la délinquance juvénile et 28.75% pour
l'inadaptation scolaire. En troisième lieu on trouve les
conséquences psychopathologiques à une score de 73.75% avec
36.25% des névroses traumatiques/PTSD, 13.75% des névroses
phobiques, 2.5% de névroses obsessionnelle, 6.25% des névroses
hystériques, 11.25% de dépression réactionnelle, la
dépression endogène, la schizophrénie, les bouffée
délirantes, les troubles bipolaire, la paranoïa ont
été observe à 0%.
Des conséquences affectives viennent en dernier lieu
et a un score de 61.25 % avec l'inhibition sexuel à 21.25 %, le rejet de
maternité à 10% et le refus d'amour à 30%.
Ainsi donc le viol sexuel provoque beaucoup des
conséquences psychologiques chez les victimes. Pour cela FREUD (1894)
dit que « La victime évite rarement la survenue de troubles.
Sur le plan clinique elle ne présente le plus souvent
que des réactions non spécifiques : névrose d'angoisse
avec mouvements dépressifs, inhibition génitale ou, de
façon plus accentuée, atteinte somatique. » En somme,
il s'agit de ce qui est décrit sous le nom de névroses actuelles,
auxquels les psychosomaticiens de l'Ecole de Paris ont adjoint la notion de
troubles de la mentalisation (MARTY, 1976).
Dans ce recherche on constate que la prise en charge a fait
recours au counselling individuel dans des proportions différente ;
13.75% pour les névroses phobiques et les névroses traumatiques,
3.75% pour les névroses hystériques,.., à la poursuite
judiciaire de 12.5% pour névrose traumatique, 8.75% pour les
névroses phobiques..,à la chimiothérapie 18.75% pour des
maux de tête chronique, 15%du prurit anal et vaginal, 8.75% pour
l'hypertension artériel, 6.25% pour des palpitation cardiaque,...
Compte tenu des résultats obtenus dans notre
recherche, les hypothèses qu'on s'est fixes au départ ont
été vérifies et confirmées ainsi que nos objectifs
sont atteintes.
Néanmoins durant cette recherche on se poser souvent la
question de savoir les causes du viol sexuel et nous terminons sans les savoir
et si vous avez remarque, on n'a pas allé en détail pour la prise
en charge. Selon ISIDRO A et al (2002), « du fait de leur
incidence et de leurs conséquences sociales et personnelles, les
violences sexuelles méritent une étude plus étendu. Pour
cela nous demandons aux futurs chercheurs de mener des recherches sur les
causes du viol sexuel et approfondir la prise en charge des victimes du viol
sexuel.
Pour tout cela, nous recommandons aux victimes du viol sexuel
de se présente dans les institutions sanitaire pour qu'elles puissent
bénéficier de l'aide.
Nous recommandons aux parents et les Rwandais en
générale d'aider les victimes du viol pour arriver dans les
institutions sanitaire au plus vite que possibles et d'être tout
près de leurs élèves en vacances et traite aussi leurs
ménagères comme leurs enfants.
En fin nous recommandons l'Etat d'informer et
sensibiliser afin que les femmes à risques connaissent le danger
qu'elles entourent ; créer des programmes de protection des
ménagères ; éduquer et former les personnel afin
qu'il soit en mesure de prévenir la violence sexuelle, d'y
réagir et de décentralise le paquet maximum des soins pour
les victimes du viol sexuel.
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