3. HYPOTHESE
La guerre par procuration menée par des
sous-traitants régionaux est le résultat de
démantèlement du centre de gravité qu'occupait la R.D.C
dans le monde et surtout dans la sous- région des grands lacs. Elle est
la conséquence de l'instabilité politique que la RDC a connue
depuis son indépendance, durant les années du Mobutisme et du
Kabilisme, d'une diplomatie désorienté et clientéliste
dans le but de défendre les intérêts d'un groupe
d'individus au pouvoir, mais absente dans le concert des nations à cause
d'insolvabilité. Mais surtout par le manque d'ouverture politique et de
la tolérance, laissant la place à des trahisons des dignes fils
et filles du pays au profit de l'Etranger.
La mauvaise appréciation de la relation de cause
à effet, la tribalisation de l'armée, Le manque de clarté
dans les rapports entre les alliées d'hier et la poursuite
effrénée de la recolonisation du Congo pour le contrôle de
ses ressources naturelles par les occidentaux à travers des forces
obscures, le contentieux de LEMERA, la recherche des terres et de
l'identité pour les Banyamulenge sont essentiellement la source des
conflits qu'endurent les Congolais, sans oublier la corruption
généralisée et les détournement des deniers
publics.
La R.D.C a bel et bien ratifié la convention sur
l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des
mines antipersonnel et sur leur destruction depuis le 02 Mai 2002. En
adhérant à la convention, la R.D.C ne peut se dérober
à ses obligations principalement liées à la mise en oeuvre
de ce traité. Mais force est de constater que rien n'est fait sur le
terrain pour abandonner cette pratique. Et de ceci, nous voyons bien son impact
resté très négatif pour des raisons multiples, dont :
l'absence d'une Armée républicaine,
intégrée et d'une politique de défense du territoire face
à l'agression extérieure mais aussi de la protection des biens et
des personnes.
De l'utilisation par les forces armées de cette arme
au péril de sa population et au mépris des règles
internationales qui obligent les Etats signataires de la Convention d'Ottawa
à se positionner face à ce qui est devenu comme une nouvelle
norme internationale, c'est-à-dire l'abolition des mines
antipersonnel.
L'inexistence tant déploré d'un plan national
de lutte contre le mine antipersonnel, d'une définition de la politique
d'abandon du principe des secrets militaires sur les mines antipersonnel et la
déclaration des stocks et des zones minées ainsi qu'au
renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la lutte
anti-mines en R.D.C.
Ainsi, pour mettre fin à ce drame, les solutions qui
seront préconisé sont :
Ø le respect de cet accord, qui nous oblige à ne
pas assister, encourager, inciter de quelques manières que ce soit nos
troupes à s'engager à utiliser ces armes et l'interdiction de
participer avec d'autres forces ou armées utilisant cet arme et à
refuser toute opération conjointe qui impliquerait son utilisation.
Ø La mise en place d'une politique de bon voisinage,
surtout avec les Etats qui ont des frontières dans la partie Est de la
République et de promouvoir une grande diplomatie de paix et de dialogue
en vue d'éviter les hostilités, source se l'emploi des mines
antipersonnel en vue de sécuriser nos populations communes.
Ø La prise en charge des victimes de cette arme et
définir une politique de sensibilisation des populations vivant dans les
sites ou territoires non sécurisé en vue d'éviter des
nouvelles catastrophes.
Ø La réinsertion dans la vie sociale des
handicapés et autres victimes des mines antipersonnel et de proclamer
son interdiction totale, en la vulgarisant dans les écoles, centre de
formation, églises, etc.
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