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La contribution des organisations non gouvernementales à  la poursuite des criminels devant la Cour Pénale Internationale:cas de la Coalition Nationale pour la CPI en RDC

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par Bienfait MUGISHO NTERANYI
Université de Goma - Licence en droit option droit public 2012
  

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0.II. PROBLEMATIQUE

L'accès aux informations précises sur les crimes internationaux par la CPI, pose un problème très sérieux en ce sens que cela empêche au procureur de soutenir ses allégations.

fournissent dans le cadre d'appuyer les activités de la cour, surtout lorsqu'il s'agit de la poursuite contre les auteurs des crimes internationaux qui entrent dans la compétence de la CPI. C'est ainsi que nous avons fait allusion à la Coalition Nationale pour la cour pénale internationale de la RDC, qui est un réseau d'ONG et organisations de la société civile, qui ne cessent d'appuyer la cour pénale internationale dans le cadre des poursuites judiciaires contre les criminels, en lui apportant des informations fiables sur les cas qui font l'objet de poursuite par la CPI.

En effet, nous avons constaté que les ONG jouent un rôle remarquable dans le cadre de dénonciations des violations des droits de l'homme et le statut de Rome leur donne une place considérable en ce sens qu'il y est prévu que le procureur de la Cour peut ouvrir, proprio motu, une enquête au vu de « renseignements concernant des crimes relevant de la compétence de la CPI » ; « le procureur vérifie le sérieux des renseignements reçus. A cette fin, il peut rechercher des renseignements supplémentaires auprès d'Etats, d'organes de l'organisation des Nations --Unies, d'organisations intergouvernementales et non gouvernementales, ou d'autres sources digne de foi qu'il juge appropriées, et recueillir des dépositions écrites ou orales au siège de la cour»5. Nul ne doute, de ce fait, qu'une large part de ces informations ou renseignement peuvent provenir des organisations non gouvernementales.

Ainsi, nous estimons qu'il y a deux raisons qui peuvent faire en sorte que la CPI puisse recourir aux ONG pour obtenir d'elles des preuves fondamentales, ces raisons sont notamment:

Les ONG sont les premières à être en contact avec les violations massives de droits de l'homme et du droit humanitaire ;

Les ONG disposent d'un accès privilégié aux informations et aux récits des victimes et des témoins.

De tout ce qui précède, nous dégageons trois réflexions thématiques en terme de problématique, autour desquelles va se borner notre raisonnement:

1) De quelle manière les ONG peuvent contribuer à la poursuite des auteurs des crimes relevant de la compétence de la CPI ?;

2) Quid de la nature juridique des éléments fournis par les ONG dans le cadre de poursuite des crimes devant la CPI ?

5 Cfr. Article 15 du Statut de la Cour Pénale Internationale.

3) La CPI doit-elle s'atteler, seulement, sur les rapports des ONG pour

rendre ses décisions ?

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