1-3-7-3- Déficit pluviométrique
Le déficit permet de caractériser le
comportement de l'évolution des pluviométries entre deux
périodes, une antérieure et une récente. Il a
été considéré dans le cas de cette étude,
deux périodes (1961-1970 et 1971-2006).
En effet, des autres études qui ont été
menées dans la région du nord Bénin (BOKO (1988) ; AFOUDA
(1990) ; HOUNDENOU (1999) ; GNITONA (2000) ; IDIETI (2004) ; VISSIN (2001 et
2007) ; etc., les années '70 ont été identifiées
comme années de rupture de la stationnarité
pluviométrique. Sur la base de ces études, l'année
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1970 a été considérée dans cette
étude comme année de rupture de la stationnarité des
séries pluviométriques du basin versant de la Pendjari.
La formule de calcul du déficit est notée comme
suit :
Dh = (M2 - M1)/ M1 * 100
Avec Dh : déficit hydrique ; M1
et M2 : Moyennes respective des périodes
ancienne et récente.
1-3-7-4- Deficit d'écoulement
Le déficit d'écoulement représente les
pertes dues à l'évaporation (Musy, 2005). C'est la
différence entre les précipitations tombées sur le bassin
et le volume d'eau écoulé à l'exutoire (Amoussou, 2005).
Il permet d'évaluer le comportement du système hydrologique d'un
bassin versant pendant une durée donnée (mensuelle, annuelle ou
période d'année). Il peut ~tre estimé à l'aide de
mesures ou des méthodes de calcul.
Le déficit d'écoulement du bassin versant de la
Pendjari a été estimé à l'aide de la méthode
de calcul en utilisant la formule suivante :
D = P - Ve
Avec D : déficit d'écoulement ; P : pluie ; Ve :
volume d'eau écoulé à l'exutoire.
1-3-7-5- Bilan climatique
Le bilan climatique est la somme (P - ETP) (BOKO, 1988) c'est
à dire la différence entre "précipitation" et "demande
climatique en eau". Il exprime la différence entre la somme des abats
pluviométriques et celle de l'évapotranspiration potentielle
(ETP) (Sutcliffe et Piper, 1985 cité par Vissin, 2007). Le bilan
climatique permet de mettre en évidence l'évolution de la demande
atmosphérique en eau donné par la différence entre les
apports pluvieux et les pertes partielles par évaporation. Cet
indicateur a surtout été appliqué à des
régions ayant une saison sèche et une saison des pluies (Vissin,
2007). C'est bien le cas du bassin de la Pendjari au Bénin.
Le bilan climatique du bassin versant de la Pendjari au
Bénin a été étudié au pas de temps annuel et
mensuel.
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En effet, pour déterminer les années ou les
mois secs et humides, les pluies mensuelles ou annuelles ont été
comparées avec l'Evapotranspiration Potentiel (ETP) mensuel ou annuel
selon le cas :
Si P < ETP le mois ou l'année est sec
Si P > ETP, le mois ou l'année est humide
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