3.4.2. Antécédents d'IVG :
Les anciennes études trouvaient une association forte,
entre l'antécédent d'IVG et la survenue des GEU
[19]. Mais elles ont été réalisées
dans les pays ou à des époques ou l'IVG étaient
illégale, et on peut donc craindre une sous déclaration des IVG
ou une fréquence élevée des complications infectieuses.
Deux études françaises récentes observent un lien entre
les IVG et le risque de GEU [17, 20]. La première ne
comportait que les IVG chirurgicales, ce qui conduisait à
privilégier l'hypothèse d'une contamination infectieuse au moment
de l'IVG. La seconde trouve que seuls les antécédents
d'IVG médicales sont associés au risque de GEU.
L'hypothèse infectieuse ne doit pas ~tre complètement
abandonnée car la prophylaxie
1-
Patiely Prince Darel Ray
antibiotique n'est pas la même pour les IVG chirurgicales
ou médicales. Une interprétation
3.4.3. Le stérilet :
Deux méta analyses ont conclu à
un rôle dans la contraception antérieure par
stérilet [21]. Cela tend à montrer
que le stérilet a un rôle propre sur la survenue d'une GEU (peut
etre par l'intermédiaire d'une inflammation persistance).
La fréquence relative des GEU est plus importante chez les
porteuses de stérilet. Elle varie
entre 1 et 10% selon les séries. Le risque est plus
important avec les stérilets à la progestérone.
Il existe plusieurs explications :
- L'effet antinidatoire, protège mieux de
l'implantation utérine que de la nidatio
tubaire ou ovarienne.
- Le stérilet peut entrainer une
infection pelvienne asymptomatique, source de lésions
tubaires et d'adhérences.
- La micropilule progestative classique (en
dehors de Cerazette*)
Ce type de pilule ne bloque pas l'ovulation et peut
altérer la fonction tubaire. Le risque relatif de GEU est de ce fait
augmenté et se situe à 10%
3.4.4. Stérilisation tubaire
Le risque est multiplié par 10. La grossesse survient par
la suite d'une obturation incomplète, d'une
réperméabilisation spontanée ou d'une fistule.
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