2.5. Le point sur la communication interne
La communication interne semble inexistante chez Cocimecam.
Ceci parce que, le responsable de la communication nous a confié
à propos de leur spot publicitaire qui passait sur Canal 2 que,
« c'est seulement l'équipe commerciale qui est
autorisée à voir le spot publicitaire avant sa parution à
la télévision. Ce n'est que par pur hasard que quelqu'un d'un
autre service peut le voir. » Ceci semble montrer qu'il n'existe
pas une grande reliance sociale dans cette organisation. Les maillons d'une
même chaîne doivent se mettre ensemble pour assurer son bon
fonctionnement. Ce qui n'est pas le cas à la Cocimecam. Pour avoir vu
le spot avant les publics externes, un employé d'un autre service
pourrait en maîtriser les contours. Cela lui permettrait d'être le
relais des marques à l'extérieur et éventuellement
participer à l'acte d'achat. Par ailleurs, nous avons aussi le
sentiment qu'à Cocimecam ce sont encore les théories
mécaniques des organisations qui prônent. C'est la raison pour
laquelle les décisions y sont unilatérales. Pour preuve à
cette affirmation, nous prenons la déclaration du responsable de la
communication selon laquelle ils ne font pas dans le parrainage parce que,
« C'est la direction générale qui s'occupe de
cela. »
2.6 les coûts
Malgré le refus du responsable de la communication de
nous donner les chiffres concernant son budget, nous constatons à
travers le nombre réduit de ses actions de communication que c'est une
entreprise qui ne croit pas beaucoup en la communication. C'est la raison pour
laquelle la direction générale, pour reprendre les mots du
responsable de communication ne veut pas s'engager dans le
mécénat et pense qu'en mettant l'accent sur les commerciaux,
leurs activités iront mieux.
Comme conclusion à cette
section, nous retenons que les messages de la Cocimecam correspondent
exactement à ce que les publics attendent de l'automobile au Cameroun.
Mais, ce qui ne fonctionne pas dans leur stratégie c'est le manque
d'hiérarchisation des cibles qui les amènent à très
mal planifier le passage de ces messages à l'antenne. Le fait de ne pas
inclure dans leur stratégie un élément ayant trait
à l'aide au public n'est pas très encourageant. Ils semblent ne
pas se soucier de la vie au Cameroun. Ils ignorent que de telles actions de
communication peuvent « faciliter l'intégration de
leurs produits dans la société camerounaise »,
pour reprendre les termes de la responsable de communication de la Socada.
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