Stratégies de communication des concessionnaires automobiles dans l'environnement concurrentiel camerounais depuis 2000( Télécharger le fichier original )par Timothée Ndongue Epangue Université de Douala - Master 2 2009 |
CHAPITRE 2. LA NOTION DE STRATEGIES DE COMMUNICATION AU CAMEROUN ET SON EFFECTIVITE CHEZ LES CONCESSIONNAIRES AUTOMOBILES.SECTION 1. QUELQUES RAPPELS THEORIQUES ET LA REALITE DE LA COMMUNICATION AU CAMEROUN.La question de la stratégie de communication est devenue une réalité patente dans l'environnement marchand camerounais. Louis Roger Kemayou118(*) assure que certaines PME ; et surtout des multinationales ont rendu la communication effective dans le triangle national. Ces entreprises communiquent et par ce biais, sortent de l'anonymat. Par ailleurs, il convient de préciser que ces stratégies de communication se situent dans le sous champ de la communication des organisations et, respectent de ce fait certaines étapes qui se présentent chronologiquement. 1.1. L'analyse de la situation.Jeune discipline, la communication des organisations n'est pas une science exacte. Elle oscille entre la rigueur et l'intuition. Cette partie de la conception appelée analyse de la situation, se veut essentiellement rigoureuse. L'entreprise dans ce cas collecte des informations objectives qui permettront plus tard de prendre de sages décisions. Ici, l'entreprise recherche l'information à trois niveaux au moins. Westphalen argue que cette étape est le gage de la rigueur de la stratégie de communication. Premièrement, ce qui est recherché c'est l'information autour de l'entreprise. A ce niveau, on s'interroge sur les fondateurs, pour comprendre quel esprit ils ont donné à leur affaire. Pour Westphalen119(*), il est important de maîtriser tout le circuit de l'entreprise, c'est-à-dire : sa politique générale, sa politique produits, l'image qu'elle a auprès des publics utiles, son potentiel humain, les entreprises concurrentes etc. Deuxièmement, les informations sur le produit ou le service sont indispensables. Ceci en ce sens qu'il n'est pas très sage de communiquer sur un produit ou un service dont on ignore tout. Il faut entre autres connaître sa nature, son conditionnement, ses points forts, ainsi que ses points faibles. Il est aussi dans cette partie très intéressant de préciser qu'il faut regarder avec beaucoup de recul ce qui a été fait antérieurement en matière de communication. Cela permettra de revoir les points à améliorer. Troisièmement, l'analyse de la situation consiste à « prendre la température » de l'environnement marchand. Plus clairement, la stratégie de communication doit tenir compte du contexte120(*). C'est la raison pour laquelle il est conseillé de s'appesantir sur : la nature du marché, sa localisation, l'environnement économique direct, le contexte socio politique, le contexte culturel de la localité dans laquelle on exerce etc. Après avoir obtenu toutes ces informations, il est conseillé d'en faire des croisements qui feront apparaître de manière automatique, des significations pertinentes. Plus clairement, ces croisements feront ressortir les forces et les faiblesses du produit. Aussi, on pourra formuler le problème à résoudre par la communication. Le travail qui reviendra aux parties suivantes de la stratégie sera d'amplifier les forces de l'entreprise et d'effacer ses faiblesses autant que possible. Cela permet alors à l'organisation de choisir un positionnement que nous pouvons brièvement présenter comme l'élément qui lui confère sa singularité. * 118 Op. Cit. * 119 Op. cit. * 120 Louis Roger Kemayou op. Cit. |
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