WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'organisation des Nations Unies et l'Union Africaine dans la gestion des crises politiques en Afrique: cas des crises Libyenne et Ivoirienne

( Télécharger le fichier original )
par Mahougnou Emmanuel Odilon KOUKOUBOU
Université d'Abomey- Calavi Bénin - Diplôme de technicien supérieur (DTS ) 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Paragraphe deuxième : L'action concertée des organisations

Cette collaboration sera évoquée en deux parties. Dans un premier temps, nous l'étudierons par rapport à la crise ivoirienne. Dans un second temps, nous nous intéresserons à celle libyenne.

I- Une gestion concertée en Côte d'Ivoire

Il serait suffisamment difficile de parler de la gestion concertée de la crise ivoirienne en évoquant l'ONU et l'Union Africaine sans faire allusion à la CEDEAO. L'organisation sous-régionale est la première à reconnaître la victoire d'Alassane Dramane OUATTARA et exiger le retrait de Laurent GBAGBO du pouvoir. Mais elle bute dans son projet d'intervention militaire en Côte d'Ivoire. Étant donné qu'en vertu du chapitre VIII de la Charte des NU, la Cour de Justice de la CEDEAO rend publique le 18 mars 2011, une décision dans laquelle elle interdit aux pays membres de l'organisation de prendre part à toute intervention militaire internationale en Côte d'Ivoire, pour déloger le Président Laurent GBAGBO. C'est alors que le jeudi 24 mars 2011, les Chefs d'Etat de la CEDEAO, réunis en sommet extraordinaire, demandent à l'ONU de « renforcer l'ONUCI et d'utiliser tous les moyens nécessaires pour protéger la population et les biens et pour faciliter le transfert immédiat du pouvoir à M. Alassane OUATTARA »18.

C'est à ce moment que l'UA, jusque là presque muette, décide de se prendre à coeur la situation. A priori contre une idée d'intervention militaire, l'organisation régionale adopte une position contraire à celle de la

18

Communiqué finale du sommet extraordinaire des Chefs d'Etat de la CEDEAO du 24 mars 2011

CEDEAO. Pour preuve, John SHINKAIYE, Directeur de Cabinet de Jean PING19, fera observer au cours de ce sommet que « la CEDEAO et l'UA sont d'accord pour que la force soit le dernier recours, après que toutes les voies pacifiques auront échoué ». Encline à utiliser la force, la CEDEAO se voit retirer le dossier par l'UA qui prône la négociation et met en place le groupe de haut niveau pour le règlement de la crise ivoirienne. Avec l'échec des négociations engagées et au vu des violences dans le pays, l'UA finira par s'en remettre à l'ONU. Elle demande le renforcement de l'ONUCI et la diversification de son contingent.

Jusque-là, le Conseil de Sécurité et le Secrétaire Général des Nations Unies se sont contentés de reconnaître la victoire de M. OUATTARA et de condamner les violences. Pour ce qui concerne les mesures prises en vue de la gestion de la crise, ils apportent plutôt leur soutien aux initiatives de la CEDEAO et de l'Union Africaine. Mais à présent, l'organisation se doit d'intervenir. Et ce sera essentiellement à travers la résolution 1975 qui couvre la force Licorne dans ses initiatives aux côtés des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire. Cela aboutira à l'arrestation du Président Laurent GBAGBO le 11 avril 2011.

Au moment où l'ONU et l'UA travaillaient à résorber la crise ivoirienne, celle libyenne était également d'actualité.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote