4 chapitre3 : Etude comparative de la qualité de
réception d'un signal télévisuel par faisceau Hertzien et
par satellite
4.1 Qualité de réception d'un signal
télévisuel par Faisceau Hertzien
La qualité de réception en
télévision terrestre dépend de nombreux facteurs : niveau
reçu, échos, atténuations, interférences et type
d'écran. Les critères de niveau reçu applicables à
la télévision analogique hertzienne ne s'appliquent plus à
la télévision numérique.
Dès leur sortie de l'émetteur ou du
réémetteur, les signaux analogiques commencent à se
dégrader, alors que les signaux numériques conservent leurs
performances natives tant que le signal reste exploitable, c'est-à-dire
tant que la correction d'erreurs faite par l'adaptateur est suffisante.
Finalement, pour l'usager, la qualité d'image perçue en
télévision est celle observée au bout de la chaîne,
c'est-à-dire à l'entrée du tuner du
téléviseur ou de l'adaptateur.
4.1.1 Influence de la propagation
La diffusion des signaux de télévision
terrestres se fait principalement << à vue » (optique)
c'est-à-dire que l'antenne au point de réception doit <<
voir » les antennes d'émission du pylône. La propagation des
signaux TV est affectée, comme pour les autres applications hertziennes,
par la diffraction, l'absorption et la réflexion, qui dégradent
la réception, ou au contraire permettent des réceptions sans vue
directe. La réception dite aveugle (sans vue directe de
l'émetteur) est aussi possible si la marge est suffisante (champ d'un
émetteur de télévision assez proche), par réflexion
et diffraction sur les obstacles avoisinants. La réception en
intérieur, à travers les murs dans les pièces d'habitation
est aussi parfois possible si l'absorption est faible par la toiture et les
murs.
Enfin les possibilités de réception
dépendent aussi de l'importance du dégagement immédiat
côté émetteur : plus l'horizon visuel est bas (hauteur
apparente), plus les conditions d'émission sont favorables. Cette
situation de hauteur cumulée vraie d'obstacle affecte
particulièrement les possibilités de réception des
émetteurs frontaliers érigés sur des massifs montagneux
limitrophes. La réception (souvent erratique), en littoral,
d'émetteurs étrangers lointains (« bien en dessous du niveau
de la mer ») est connue, particulièrement en été,
mais on parle là de renforts de propagation « tropo », qui
présentent par ailleurs plus d'inconvénients que d'avantages pour
les professionnels des télécommunications (brouillages, coupures
de service, etc.).
|