DEUXIEME PARTIE :
CADRE METHODOLOGIQUE
DEUXIEME PARTIE : CADRE METHODOLOGIQUE
Introduction
Il s'agira pour nous d'indiquer dans ce chapitre la
méthode utilisée pour recueillir les informations afin de mener
à bien ce travail de recherche. A cet effet, une approche
méthodologique a été adoptée et se présente
comme suit :
- Choix du milieu d'étude - Population cible
- Echantillon
CHAPITRE IV : TERRAIN, POPULATION, ECHANTILLON
Après avoir fait l'analyse critique au cours du
chapitre précédent des différents écrits empiriques
et méthodologiques portant sur les quartiers précaires et
délimité notre champ d'étude, le présent chapitre
décrit et justifie le choix de notre terrain d'étude et notre
population cible. Et comme nos observations et le recueil des informations ne
se feront pas sur l'ensemble de la population de référence, il
décrira la procédure d'échantillonnage retenue ainsi que
les caractéristiques essentielles de l'échantillon,
c'est-à-dire la fraction de cette population qui est réellement
observée.
1. Choix du milieu d'étude
Notre étude s'est déroulée à
Abidjan précisément dans la Commune d'Attécoubé qui
s'étend sur les deux rives de la baie du Banco avec une superficie de
6824 hectares dont 3200 hectares sont couverts par la réserve
forestière du Banco. Elle est limitée à l'Est par la
commune d'Adjamé, à l'Ouest par la commune de Yopougon, au Sud
par la lagune Ebrié et la commune du Plateau, et au Nord par la commune
d'Abobo.
Situé sur une butte dominant de la bai du Banco,
Attécoubé est longtemps demeuré un simple village peu
touché par l'urbanisation qui se développait dans les
localités voisines. Au début de l'ère coloniale,
Attécoubé a été le premier témoin du
négoce d'exportation de bois.
La commune d'Attécoubé selon la figure 4
ci-dessous est composée de 33 quartiers (dont 10 précaires) et de
5 villages Ebriés. En ce qui concerne les quartiers précaires
d'Attécoubé, en plus du quartier Banco 1 (Agban Attié), on
a également Bobito, Boribana (SEBROCO), CFI, Gbebouto, Camp
Baoulé et Camp Gouro (Cité Fairmont), Sante III (Mossikro),
Dindé, Loukoukro et Lematouray. Malheureusement, les documents
graphiques dont dispose la Mairie d'Attécoubé étant
très vétustes et inexploitables n'ont pu nous servir. Cependant,
à l'aide du plan satellitaire fourni par le moteur de recherche Internet
« Google Earth », nous y avons indiqué quelques quartiers de
la dite Commune (Figure 4) avec l'aide appréciée du Responsable
Technique de ladite Mairie.
Figure 4 : Plan de la Commune d'Attécoubé
(Source : Google Earth 2010)
Extrait du village Agban-Attié, le quartier
précaire Banco 1, notre zone d'étude est celle limitée
naturellement par les flancs de collines (Figure 5). Elle couvre une
superficie d'environ 2,1 hectares (21 000 mètres
carrés).
Figure 5 : Situation géographique de Banco 1
(Source : Google earth 2010)
L'enquête effectuée sur le site nous
révèle que ce quartier est majoritairement habité par des
commerçants, des vigiles, des mécaniciens, des artisans, des
ferronniers, des lavandiers et des sans emplois, etc.
Le quartier Banco 1 est constitué de maisons
construites en matériaux de récupération (tôles
usagées, plastique, carton, etc.), en torchis (Banco) et en
agglomérés de ciment (briques en ciment). Certains habitants sont
euxmêmes propriétaires des baraques installées sur ce site
et d'autres (la majorité) s'acquittent d'un loyer mensuel dans l'ordre
de 5 000 F.CFA (7,62 Euros) quand il s'agit de baraques en bois et 10 000 F.CFA
(15,25 Euros) pour des maisons en torchis et en agglomérés de
ciment. Il existe une véritable promiscuité sur le terrain.
Aucune cohérence dans la disposition des maisons. Cette situation a
rendu difficile la circulation, tant nous étions confrontés
à plusieurs impasses.
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