2.8.5 L'observation directe
J'ai ensuite utilisé un autre type de récolte
de données sur le terrain par le biais de l'observation. Elle m'a permis
de décortiquer les pratiques sociales en rapport avec la rivière
: la présence, l'absence, le déplacement, l'aménagement,
l'attractivité... Cela était un moyen de cerner les actions
usuelles autour de cet élément géographique. J'ai
parlé spontanément avec les usagers de la rivière. Cela
dans la finalité de comprendre le pourquoi des actes.
L'échantillon dans ce cas-là est accidentel, non aléatoire
car les éléments sont sélectionnés parce qu'ils
étaient présent au bord du Tarn et disponibles. Cette
méthode permet d'appréhender des réponses libres et
spontanées, permettant ainsi d'approcher au plus près de ce que
« les gens ont dans la tête ». Les personnes interrogées
sont :
3 touristes
1 gérant de restaurant
3albigeois installés depuis plus de 30 ans
5 jeunes
Le tout est complété par ma propre exploration
et ma dérive paysagère. L'objectif de la dérive est de
révéler la relation qui s'instaurera entre observateurs et le
paysage qu'il ne connaît pas. Le travail consiste à noter ce que
l'on perçoit ce que l'on ressent au fur et à mesure de la
flânerie pour en comprendre comment certains éléments
paysagers sont perçus choisis et mémorisés. La
méthode consiste donc à inscrire sur un carnet de bord des
événements marquants du paysage49 ainsi que les usages
liés à celui-ci.
La prise de notes sur le terrain:
La rédaction de carnet de chercheur
complétée par la prise de notes des observations quotidiennes ,
ou prise de photographies selon A. Volvey « la photo relève du
discours au même titre que le texte, la carte ou tout autre document
»50 C'est-à-dire qu'elle fait récit, une bonne photographie
résume et en dit souvent plus long qu'un texte., croquis...etc.
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