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L'apport de la communication formelle et informelle dans la résolution des conflits au sein du PPRD (parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie )en RDC

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par Durcey NGIALA
Université de Kinshasa - Licence 2009
  

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A.LA DIRECTION GENERALE

Comme le rappelle H MUNTZBERG, le rôle de la direction est

triple ;

Elle doit veiller à la stratégie de l'entreprise ainsi que gérer ses contacts extérieurs, elle doit également à l'interne « faire en sorte que l'ensemble de l'organisation fonctionne de façon intégrée et sans à coups », nous nous attacherons ici à cette fonction vers l'interne.

B. LE MANAGEMENT

Nous entendons par là l'ensemble des opérateurs de l'entreprise intégrés dans ce que H MINTZBERG appelle la ligne hiérarchique ; les cadres , qui servent de relais entre le sommet stratégique et les opérationnels nous savons que cette ligne hiérarchique a tendance à s'aplatir ,essentiellement en lien avec la capacité de plus en plus grande des machines à traiter des informations , donc à ordonner le travail et à contrôler la réalisation.

C. LE PERSONNEL

Evoquer le « personnel » de manière globale est bien entendu simplificateur, pas seulement par ce que un ensemble constitué d'un grand nombre de personnes ne peut être caractérisé de manière aussi simple, mais aussi et surtout parce que le personnel est constitué lui-même de catégories des personnes forts et divergentes entre elles.

D.LE SYNDICAT

S'il est un représentant du personnel, ne peut se confondre avec lui en étant qu'acteur de l'entreprise D'une part parce qu'il constitue une instance reconnue, d'autre part parce qu'au niveau de « sectoriel, national. » quoi constitue pour son fonctionnement un niveau « méta » comme le groupe ou l'actionnaire pour la direction.

2.1.5 LES SUPPORTS OU MOYENS DE LA COMMUNICATION FORMELLE

Si nous pensons utile de présenter les dispositifs d'information et de communication dans l'entreprise c'est en invitant le lecteur à garder à l'esprit leur intérêt et leur insuffisance .nous allons tenter de présenter quelques supports ou moyens de communication formelle dans les organisations. Nous étudierons deux sortes de dispositifs ;

Les dispositifs à dominante « information ».1

· Les publications internes ; plusieurs types de publications internes existent dans l'entreprise, les destinateurs en sont soit les salariés, soit les clients ou partenaires externes.

· Les tableaux de bord ; l'entreprise à besoin de l'information sur ellemême et sur son environnement, aussi se dote t elle d'indicateurs de suivi, de synthèse ou de contrôle pour les recueillir et les traiter. Les principaux tableaux de bord sont comptables et financiers, mais il lui arrive également de construire des indicateurs intermédiaires d'activité, dans toutes les fonctions de l'entreprise.

1 Annie BARTOLI ; Op Cit, p. 72-80.


· Les enquêtes ; comme le rappellent Gérard DONNADIEU et Jean PIERRE Rande, les sondages d'opinion en entreprise sont une pratique fort répandue dans le monde.

· La procédure d'accueil ; L'accueil est un instrument privilégié de transmission d'informations aux nouveaux salariés, ces informations ont pu être engagées en phase de recrutement.

Pour les dispositifs à dominante « Communication »

· Les entretiens ; est un lieu de communication privilégiée, tels sont les cas les plus fréquemment pratiqués dans l'entreprise nous en citerons dix ; l'entretien d'accueil, d'enquête, de fin de période, d'essai, d'appréciation, d'évolution, de sanction, de départ, d'identification, des besoins de formation, d'avancement.

· les réunions ; la réunion est une forme de support de communication très rependus, il existe la réunion de travail, de bilan, de négociation, de coordination, de formation.

3. LA COMMUNICATION INFORMELLE

3.1 Définition : La communication informelle est un ensemble des échanges non programmées à l'intérieur de l'entreprise et qui ne porte donc pas nécessairement sur l'effectuation du travail ou ne sont pas actés par la hiérarchie. 1 C'est aussi un ensemble des échanges non directement utiles à cette production non formalisés voire non formalisables et échappant par conséquent au contrôle des gestionnaires.1

1 Claude DUTERME ; Idem, p.30.

3.2 CONTEXTE DE NAISSANCE DE LA COMMUNICATION INFORMELLE

La dimension informelle de la communication ne peut pas être négligée dans une organisation, elle se traduit par les relations inter personnelles et les échanges d'informations en dehors des cadres préétablis de communication, elle peut concerner soit des échanges éphémères et sans portée professionnelle, soit du contenu solide et durable.

C'est par l'échange verbal informel que se crée le plus souvent le contact efficace entre deux salariés d'un même service ou de deux services différents, cela correspond à la voie naturelle de la communication transversale, qui prend de la distance par rapport aux circuits hiérarchiques lourds et complexe.

Les salariés soucieux de son activité vont rechercher l'information pertinente là où il sait qu'elle se trouve, sans attendre la prochaine réunion formelle qui le mettra en présence de l'interlocuteur idoine.

C'est également par ce biais que se feront les transmissions d'informations au près de ceux qui pour une raison quelconque ne se sont pas trouvés au bon endroit lors de la communication « officielle ».elle permet donc à la fois d'exploiter des occasions d'efficacité directe et de régler certains risques d'inefficacité.

Notons que la communication informelle est assimilable à des brouis émergentes dans une organisation et ceci dit la communication informelle prend place lorsque la communication formelle connaît des problèmes dus à l'opacité de l'information et à la modification des réalités.

3.2.1. FONCTION OU ROLE DE LA COMMUNICATION INFORMELLE

Elle réduit les risques de contre pouvoir de résistance ou de grève du zèle issus inévitablement d'un excès de formalisme et du dirigisme sans participation. La communication informelle est donc un flux dont il parait préférable de favoriser la fluidité, c'est par elle que peut passer la flexibilité tant recherché par mes organisations confrontées aux défis d'évolution actuels. N'oublions pas, enfin, que son existence peut permettre la remontée

d'informations sur le climat social et favoriser ainsi l'écoute par le sommet de la hiérarchie sur la réalité des pratiques et conceptions des services.

La communication verbale informelle correspond à la capacité d'expression libre des individus et des groupes et sa stimulation peut lui permettre de servir l'exutoire à des griefs interpersonnels ou envers l'institution.

3.2.2 LES LIEUX D'EMERGENCE DE LA COMMUNICATION INFORMELLE EN ENTREPRISE

Certaines entreprises ne fonctionnent que selon le mode de la communication informelle et s'en félicitent, nous avons vu cependant qu'elles peuvent se priver ainsi de certaine possibilité de résolution de problèmes et de mobilisation des salaires.

A l'inverse, l'entreprise qui se méfie a outrance de la communication informelle par crainte des rumeurs, médisances, ou des « prises de pouvoir » risque elle aussi d'engendrer de nouveau disfonctionnements liées à la bureaucratisation et à la démotivation, de plus elle risque de créer ainsi un scenario totalement irréaliste dans le quel elle espérait canaliser toutes les formes de communication en son sein

La communication informelle englobe donc ;

· Les discussions « à bâtons rompus » dans le bureau d'un salarié ou devant la machine à café, à bord d'un véhicule, sur la cours de l'entreprise et pendant des heures de pause.

3.2.3 LES SUPPORTS OU MOYENS DE COMMUNICATION INFORMELLE

En ce qui concerne les supports ou moyens de communication informelle nous avons ;

· les circuits de communication non prévus de manière « officielle »mais concernant l'activité professionnelle.

· l'échange rapide entre un supérieur hiérarchique et son subordonné sur leurs activités respectives de la veille.


· la bouche à oreille qui transmet à toute vitesse et de façon clandestine des informations plus ou moins fidele au message initial « phénomène des rumeurs ».

· les discussions dans le bureau d'un salarié ou devant la machine à café.

· les contacts spontanés entre collègues de travail pour l'avancement des dossiers indépendant de toute procédure formelle.

Nous comprenons généralement que la communication informelle empreinte le chemin de la communication interpersonnel en face à face en vu de sa réalisation.

4. RESOLUTION DES CONFLITS

Nous savons que dans une organisation se construit des modes de pensée plus ou moins conscients, qui induisent certains comportement et relations, sans y prendre garde des habitudes s'ancrent dans le quotidien des individus et de l'entreprise. Ces routines quasi automatiques favorisent la fluidité des actions puisqu' elles introduisent une prévisibilité des actions des autres, mais elles ont aussi à terme, un inconvénient majeur elles freinent ou paralysent l'émergence de nouveaux comportement et relations plus adaptées aux variations en dites par l'environnement. Il faut ajouter, en outre, que la construction de ces modèles de pensée et de ces routines est largement conçue par les dirigeants de l'organisme. Ces modèles sont avant tout, prévus pour faciliter la gestion des hommes et des matériels, chaque responsable y ajoutant sa « patte » pour les peaufiner a sa convenance. Nous allons envisager maintenant la compréhension du conflit, et par conséquent son mode résolutoire, à partir de la notion de système.

4.1 DEFINITION D'UN CONFLIT : Deux acceptations du mot conflit éclairent notre propos. La première vient directement du mot latin conflictus qui signifie CHOC ; c'est la lutte, le combat, c'est aussi la rencontre de sentiments qui d'intérêts contraires qui s'opposent.1

1 Richard BREARD-Pierre PASTON ; Gestion des Conflits, 3ed liaisons, Italy, 2007, p. 52.

C'est une situation de désaccord ou d'antagonisme entre acteurs, résultant de la perception d'un différend en matière de ressources, d'objectifs ou d'enjeux et engendrant des comportements de perturbation ou de résistance1 .

4.2. LES CAUSES D'UN CONFLIT : Pour mieux comprendre notre sujet il faut savoir que le conflit nait, vit, et se dénoue. Pour qui il ait conflit, trois éléments sont nécessaires ; des entités antagonistes « personnes, groupes. », un objet de conflit « le différend » et une proximité fonctionnelle dans un système donné « une équipe de travail, un service, une organisation. » Ce système est en même temps le terrain le quel les hostilités auront lieu et le cadre légal ou supposé légal du conflit. Ainsi à l'intérieur d'une même organisation, un individu peut vivre plusieurs conflits avec les personnes ou unités avec les quelles il entretient des liens d'interdépendance. Les conflits ont un intérêt au développement des individus et des groupes, tout l'art d'un responsable, qui il soit directeur d'usine, chef du personnel, enseignant etc. Consiste à ;

· Identifier le type de conflit et les stratégies des parties

· Distinguer les problèmes de personnes et les problèmes organisationnels

· Utiliser la dynamique du conflit pour qui il devienne une condition de restructuration de l'organisation, notamment en ouvrant sur de nouvelles opportunités.

4.3. LES MOYENS DE RESOLUTION DES CONFLITS

Les managers, surtout ceux situés sur la ligne hiérarchique, emploient abondamment les moyens de la communication verbale ; les réunions formelles et informelles. Les discussions de couloir, des moments de la pause café. Ces contacts directs leur permettent d'avoir accès à des éléments extrêmement utiles pour adapter leurs stratégies. C'est pour quoi ils privilégient les rencontres avec leurs collaborateurs, et prennent en compte les avis, les rumeurs, les potins, les idées et les impressions de ceux-ci. Ils préfèrent nettement ces échanges oraux aux rapports écrits, pris sur le vif, leur servent

principalement à se forger une vision globale de situation de leur service ou département, en puisant aux racines de l'organisation.

Cette communication orale présente plusieurs avantage, qui n'existent pas dans la communication écrite , premièrement les managers entrent directement en contact avec la base en « temps réel » celle-ci à ainsi l'occasion de mentionner au jour le jour les problèmes rencontrés , ses tensions naissante sont souvent désamorcé à ce moment là , deuxièmement ses informations sont recueillis de premier main , et sont donc explicitées précisément et concrètement .

Voici une série d'outils complémentaires à la résolution des conflits. 4.3.1. LA CONSULTATION INTER GROUPE

Cette technique concerne la résolution des conflits entre plusieurs groupes travaillant dans une entreprise, ces groupes près dans une situation affective, sont près à travailler rapidement pour se sortir de cette situation.

4.3.2. L'ENQUETE DIALECTIQUE

A pour but de résoudre un problème entre deux groupes ce pendant deux phénomènes contraient cette résolution ; le phénomène de mimétisme et l'opposition.

4.3.3. LA CONFRONTATION

La technique de la confrontation peut être utilisée dans un conflit entre deux personnes. Dans ce cas, vous convoquez ces deux personnes, votre objectif avoué est de favoriser une meilleur compréhension mutuelle, cette technique peut porter ses fruits quant le conflit est naissant, pas encore enkysté.

4.3.4. L'UTILISATION DE TIERS

Cette façon de procéder concerne surtout les conflits entre deux services, il faut disposer de temps et vérifier que, les protagonistes ont un réel intérêt à voir le conflit résolu.

4.3.5. L'ARBITRAGE : Est une procédure de règlement d'un ciblage, il doit être exercé par une personne, par une institution, par un pouvoir, nommer par les partis.

5. ORGANISTION POLITIQUE

La structure politique d'un parti vari d'une société à une autre, et même d'un parti à un autre, mais il existe quelques normes générales.

Le nommer de partis politiques dans une société démocratique et sans restrictions, mais la raison demande de demeurer dans les limites raisonnable.

L'organisation d'un parti politique obéit à un principe capital, c'est celui de la hiérarchisation rigoureuse et disciplinée, elle est la première condition de succès d'un parti politique solide.

Il existe un grand nombre de forme d'organisation d'un parti selon les traditions nationales et selon les partis, les quelles formes prennent par ailleurs diverses dénomination, mais l'organisation d'un parti s'effectue généralement sur un double plan, il y a premièrement l'organisation spéciale, et l'organisation bureautique.

Primo un parti s'implante sur toute l'étendue du territoire national soit sur une portion de ce dernier, dans le second cas on peut dire qu'un parti se constitue un fief donné.

5.1. DEFINITION

L'organisation ; est un ensemble d'individus, regroupés au sein d'une structure régulée ayant un système de communication pour faciliter la circulation de l'information dans le but de répondre a des besoins et d'atteindre des objectifs déterminer.

5.2. FORMES DE L'ORGANISATION

Il existe dans l'ensemble deux formes d'organisation à savoir ;


· L'organisation à but lucratif ; ce sont des entreprises commerciales ayant pour finalité de production des activités génératrices des revenus économiques, l'ont peut classer ici les entreprises nationales, privées, publiques et transnationales, selon différents champs d'action qui il soit la vente des produits ou offres prestataires des services.


· L'organisation à but non lucratif ; généralement appelée association, ce dernier ont pour fonction la lutte pour la vulgarisation du bien être social à travers différentes activités culturelles, religieuses, sociales, philanthropique, cet ici que l'on peut classer le parti politique qui ont pour priorité la recherche pour la conquête et la conservation du pouvoir.

5.3. PARTI POLITIQE « organisation politique » :

Un parti politique est une organisation structurée rassemblant des personnes d'une même nation, les quelles partagent une même vision en ce qui concerne l'organisation et la gestion politique en vue d'imprimer cette vision à la société globale.1

Autrement exprimé, le parti politique est une organisation regroupant des personnes ayant la même vision en ce qui concerne la manière de gérer le pouvoir politique et doter le pays du maximum de possibilités pour sa stabilité , sa prospérité , sa puissance , et sa grandeur, ainsi elle s'efforce de conquérir le pouvoir et l'exercer en s'efforçant de faire appliquer sa vision politique . Le parti politique constitue le lieu de participation politique par excellence pour des citoyens qui se décident à entrer dans la politique active.

La constitution de la république démocratique du Congo 2 soumis au referendum populaire du 18 et 19 décembre 2005 qui entrait en vigueur dès sa promulgation par le président de la république reconnait par l'article 6 de la constitution ; le pluralisme politique en R.D.C tout congolais jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de créer un parti politique ou s'affilier à un parti de son choix. Les partis politiques concourent à l'expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à : l'éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes moeurs. Les partis politiques sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d'unité et de souveraineté national. Les partis politiques peuvent recevoir de l'état des fonds publics destinés à financer leurs campagnes électorales ou leurs activités, dans les conditions définies par la loi.

1 P.NGOMA BINDA ; La Participation Politique, 2e Ed, Ifep, Kinshasa, 2005, p. 443.

2 Article 6 De la Constitution de la RD.C du 18 au 19 décembre 2005, p.3.

Il existe plusieurs types de partis politique que nous pouvons regrouper dans deux classes principales, la première classe est celle des partis politiques idéologiques « de gauche, de droite, du centre, des conservateurs, des libéraux, des socio démocratique, des progressistes. » selon leurs doctrines respectives.

La seconde classe est que je peux appeler des partis catégoriels, par ce terme j'entends désigner les partis qui se caractérisent par les catégories de membres qui les composent , il ya dans ce sens , trois principaux type de partis il s'agit tout d'abord , des partis cadres, les quels sont généralement formés de notables et de riches , les membres de tels partis comptent moins sur le nombre d'adhérents et sur l'activité politique à réaliser que sur les moyens financiers qui il possèdent pour pouvoir les mètres en action lors de la campagne électorale . Il s'agit en deuxième lieu, de partis des masses, les quels cherchent à recruter le plus grand nombre possible de membres, principalement au sein du peuple.

Il y a enfin les partis populaires, qui visent selon JOSEF THESING à représenter un large spectre d'intérêts, de besoins et de revendication de la société de plus en plus un grand nombre d'adhérents.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery