S'il est un représentant du personnel, ne peut se
confondre avec lui en étant qu'acteur de l'entreprise D'une part parce
qu'il constitue une instance reconnue, d'autre part parce qu'au niveau de
« sectoriel, national. » quoi constitue pour son fonctionnement un
niveau « méta » comme le groupe ou l'actionnaire pour la
direction.
2.1.5 LES SUPPORTS OU MOYENS DE LA COMMUNICATION
FORMELLE
Si nous pensons utile de présenter les dispositifs
d'information et de communication dans l'entreprise c'est en invitant le
lecteur à garder à l'esprit leur intérêt et leur
insuffisance .nous allons tenter de présenter quelques supports ou
moyens de communication formelle dans les organisations. Nous étudierons
deux sortes de dispositifs ;
Les dispositifs à dominante « information
».1
· Les publications internes ; plusieurs
types de publications internes existent dans l'entreprise, les destinateurs en
sont soit les salariés, soit les clients ou partenaires externes.
· Les tableaux de bord ; l'entreprise
à besoin de l'information sur ellemême et sur son environnement,
aussi se dote t elle d'indicateurs de suivi, de synthèse ou de
contrôle pour les recueillir et les traiter. Les principaux tableaux de
bord sont comptables et financiers, mais il lui arrive également de
construire des indicateurs intermédiaires d'activité, dans toutes
les fonctions de l'entreprise.
1 Annie BARTOLI ; Op
Cit, p. 72-80.
· Les enquêtes ; comme le
rappellent Gérard DONNADIEU et Jean PIERRE Rande, les sondages d'opinion
en entreprise sont une pratique fort répandue dans le monde.
· La procédure d'accueil ;
L'accueil est un instrument privilégié de transmission
d'informations aux nouveaux salariés, ces informations ont pu être
engagées en phase de recrutement.
Pour les dispositifs à dominante «
Communication »
· Les entretiens ; est un lieu de
communication privilégiée, tels sont les cas les plus
fréquemment pratiqués dans l'entreprise nous en citerons dix ;
l'entretien d'accueil, d'enquête, de fin de période, d'essai,
d'appréciation, d'évolution, de sanction, de départ,
d'identification, des besoins de formation, d'avancement.
· les réunions ; la
réunion est une forme de support de communication très rependus,
il existe la réunion de travail, de bilan, de négociation, de
coordination, de formation.
3. LA COMMUNICATION INFORMELLE
3.1 Définition : La
communication informelle est un ensemble des échanges non
programmées à l'intérieur de l'entreprise et qui ne porte
donc pas nécessairement sur l'effectuation du travail ou ne sont pas
actés par la hiérarchie. 1 C'est aussi un
ensemble des échanges non directement utiles à cette production
non formalisés voire non formalisables et échappant par
conséquent au contrôle des gestionnaires.1
1 Claude DUTERME ; Idem, p.30.
3.2 CONTEXTE DE NAISSANCE DE LA COMMUNICATION
INFORMELLE
La dimension informelle de la communication ne peut pas
être négligée dans une organisation, elle se traduit par
les relations inter personnelles et les échanges d'informations en
dehors des cadres préétablis de communication, elle peut
concerner soit des échanges éphémères et sans
portée professionnelle, soit du contenu solide et durable.
C'est par l'échange verbal informel que se crée
le plus souvent le contact efficace entre deux salariés d'un même
service ou de deux services différents, cela correspond à la voie
naturelle de la communication transversale, qui prend de la distance par
rapport aux circuits hiérarchiques lourds et complexe.
Les salariés soucieux de son activité vont
rechercher l'information pertinente là où il sait qu'elle se
trouve, sans attendre la prochaine réunion formelle qui le mettra en
présence de l'interlocuteur idoine.
C'est également par ce biais que se feront les
transmissions d'informations au près de ceux qui pour une raison
quelconque ne se sont pas trouvés au bon endroit lors de la
communication « officielle ».elle permet donc à la fois
d'exploiter des occasions d'efficacité directe et de régler
certains risques d'inefficacité.
Notons que la communication informelle est assimilable
à des brouis émergentes dans une organisation et ceci dit la
communication informelle prend place lorsque la communication formelle
connaît des problèmes dus à l'opacité de
l'information et à la modification des réalités.
3.2.1. FONCTION OU ROLE DE LA COMMUNICATION
INFORMELLE
Elle réduit les risques de contre pouvoir de
résistance ou de grève du zèle issus inévitablement
d'un excès de formalisme et du dirigisme sans participation. La
communication informelle est donc un flux dont il parait
préférable de favoriser la fluidité, c'est par elle que
peut passer la flexibilité tant recherché par mes organisations
confrontées aux défis d'évolution actuels. N'oublions pas,
enfin, que son existence peut permettre la remontée
d'informations sur le climat social et favoriser ainsi
l'écoute par le sommet de la hiérarchie sur la
réalité des pratiques et conceptions des services.
La communication verbale informelle correspond à la
capacité d'expression libre des individus et des groupes et sa
stimulation peut lui permettre de servir l'exutoire à des griefs
interpersonnels ou envers l'institution.
3.2.2 LES LIEUX D'EMERGENCE DE LA COMMUNICATION
INFORMELLE EN ENTREPRISE
Certaines entreprises ne fonctionnent que selon le mode de la
communication informelle et s'en félicitent, nous avons vu cependant
qu'elles peuvent se priver ainsi de certaine possibilité de
résolution de problèmes et de mobilisation des salaires.
A l'inverse, l'entreprise qui se méfie a outrance de
la communication informelle par crainte des rumeurs, médisances, ou des
« prises de pouvoir » risque elle aussi d'engendrer de nouveau
disfonctionnements liées à la bureaucratisation et à la
démotivation, de plus elle risque de créer ainsi un scenario
totalement irréaliste dans le quel elle espérait canaliser toutes
les formes de communication en son sein
La communication informelle englobe donc ;
· Les discussions « à
bâtons rompus » dans le bureau d'un salarié ou devant la
machine à café, à bord d'un véhicule, sur la cours
de l'entreprise et pendant des heures de pause.
3.2.3 LES SUPPORTS OU MOYENS DE COMMUNICATION
INFORMELLE
En ce qui concerne les supports ou moyens de communication
informelle nous avons ;
· les circuits de communication non prévus de
manière « officielle »mais concernant l'activité
professionnelle.
· l'échange rapide entre un supérieur
hiérarchique et son subordonné sur leurs activités
respectives de la veille.
· la bouche à oreille qui transmet à
toute vitesse et de façon clandestine des informations plus ou moins
fidele au message initial « phénomène des rumeurs ».
· les discussions dans le bureau d'un salarié ou
devant la machine à café.
· les contacts spontanés entre collègues de
travail pour l'avancement des dossiers indépendant de toute
procédure formelle.
Nous comprenons généralement que la
communication informelle empreinte le chemin de la communication interpersonnel
en face à face en vu de sa réalisation.
4. RESOLUTION DES CONFLITS
Nous savons que dans une organisation se construit des modes
de pensée plus ou moins conscients, qui induisent certains comportement
et relations, sans y prendre garde des habitudes s'ancrent dans le quotidien
des individus et de l'entreprise. Ces routines quasi automatiques favorisent la
fluidité des actions puisqu' elles introduisent une
prévisibilité des actions des autres, mais elles ont aussi
à terme, un inconvénient majeur elles freinent ou paralysent
l'émergence de nouveaux comportement et relations plus adaptées
aux variations en dites par l'environnement. Il faut ajouter, en outre, que la
construction de ces modèles de pensée et de ces routines est
largement conçue par les dirigeants de l'organisme. Ces modèles
sont avant tout, prévus pour faciliter la gestion des hommes et des
matériels, chaque responsable y ajoutant sa « patte » pour les
peaufiner a sa convenance. Nous allons envisager maintenant la
compréhension du conflit, et par conséquent son mode
résolutoire, à partir de la notion de système.
4.1 DEFINITION D'UN CONFLIT : Deux
acceptations du mot conflit éclairent notre propos. La première
vient directement du mot latin conflictus qui signifie CHOC ; c'est la lutte,
le combat, c'est aussi la rencontre de sentiments qui d'intérêts
contraires qui s'opposent.1
1 Richard BREARD-Pierre PASTON ;
Gestion des Conflits, 3ed liaisons, Italy, 2007, p.
52.
C'est une situation de désaccord ou d'antagonisme
entre acteurs, résultant de la perception d'un différend en
matière de ressources, d'objectifs ou d'enjeux et engendrant des
comportements de perturbation ou de résistance1 .
4.2. LES CAUSES D'UN CONFLIT : Pour
mieux comprendre notre sujet il faut savoir que le conflit nait, vit, et se
dénoue. Pour qui il ait conflit, trois éléments sont
nécessaires ; des entités antagonistes « personnes, groupes.
», un objet de conflit « le différend » et une
proximité fonctionnelle dans un système donné « une
équipe de travail, un service, une organisation. » Ce
système est en même temps le terrain le quel les hostilités
auront lieu et le cadre légal ou supposé légal du conflit.
Ainsi à l'intérieur d'une même organisation, un individu
peut vivre plusieurs conflits avec les personnes ou unités avec les
quelles il entretient des liens d'interdépendance. Les conflits ont un
intérêt au développement des individus et des groupes, tout
l'art d'un responsable, qui il soit directeur d'usine, chef du personnel,
enseignant etc. Consiste à ;
· Identifier le type de conflit et les stratégies
des parties
· Distinguer les problèmes de personnes et les
problèmes organisationnels
· Utiliser la dynamique du conflit pour qui il devienne
une condition de restructuration de l'organisation, notamment en ouvrant sur de
nouvelles opportunités.
4.3. LES MOYENS DE RESOLUTION DES
CONFLITS
Les managers, surtout ceux situés sur la ligne
hiérarchique, emploient abondamment les moyens de la communication
verbale ; les réunions formelles et informelles. Les discussions de
couloir, des moments de la pause café. Ces contacts directs leur
permettent d'avoir accès à des éléments
extrêmement utiles pour adapter leurs stratégies. C'est pour quoi
ils privilégient les rencontres avec leurs collaborateurs, et prennent
en compte les avis, les rumeurs, les potins, les idées et les
impressions de ceux-ci. Ils préfèrent nettement ces
échanges oraux aux rapports écrits, pris sur le vif, leur
servent
principalement à se forger une vision globale de
situation de leur service ou département, en puisant aux racines de
l'organisation.
Cette communication orale présente plusieurs avantage,
qui n'existent pas dans la communication écrite , premièrement
les managers entrent directement en contact avec la base en « temps
réel » celle-ci à ainsi l'occasion de mentionner au jour le
jour les problèmes rencontrés , ses tensions naissante sont
souvent désamorcé à ce moment là ,
deuxièmement ses informations sont recueillis de premier main , et sont
donc explicitées précisément et concrètement .
Voici une série d'outils complémentaires à
la résolution des conflits. 4.3.1. LA CONSULTATION INTER
GROUPE
Cette technique concerne la résolution des conflits
entre plusieurs groupes travaillant dans une entreprise, ces groupes
près dans une situation affective, sont près à travailler
rapidement pour se sortir de cette situation.
4.3.2. L'ENQUETE DIALECTIQUE
A pour but de résoudre un problème entre deux
groupes ce pendant deux phénomènes contraient cette
résolution ; le phénomène de mimétisme et
l'opposition.
4.3.3. LA CONFRONTATION
La technique de la confrontation peut être
utilisée dans un conflit entre deux personnes. Dans ce cas, vous
convoquez ces deux personnes, votre objectif avoué est de favoriser une
meilleur compréhension mutuelle, cette technique peut porter ses fruits
quant le conflit est naissant, pas encore enkysté.
4.3.4. L'UTILISATION DE TIERS
Cette façon de procéder concerne surtout les
conflits entre deux services, il faut disposer de temps et vérifier que,
les protagonistes ont un réel intérêt à voir le
conflit résolu.
4.3.5. L'ARBITRAGE : Est une
procédure de règlement d'un ciblage, il doit être
exercé par une personne, par une institution, par un pouvoir, nommer par
les partis.
5. ORGANISTION POLITIQUE
La structure politique d'un parti vari d'une
société à une autre, et même d'un parti à un
autre, mais il existe quelques normes générales.
Le nommer de partis politiques dans une société
démocratique et sans restrictions, mais la raison demande de demeurer
dans les limites raisonnable.
L'organisation d'un parti politique obéit à un
principe capital, c'est celui de la hiérarchisation rigoureuse et
disciplinée, elle est la première condition de succès d'un
parti politique solide.
Il existe un grand nombre de forme d'organisation d'un parti
selon les traditions nationales et selon les partis, les quelles formes
prennent par ailleurs diverses dénomination, mais l'organisation d'un
parti s'effectue généralement sur un double plan, il y a
premièrement l'organisation spéciale, et l'organisation
bureautique.
Primo un parti s'implante sur toute l'étendue du
territoire national soit sur une portion de ce dernier, dans le second cas on
peut dire qu'un parti se constitue un fief donné.
5.1. DEFINITION
L'organisation ; est un ensemble d'individus,
regroupés au sein d'une structure régulée ayant un
système de communication pour faciliter la circulation de l'information
dans le but de répondre a des besoins et d'atteindre des objectifs
déterminer.
5.2. FORMES DE L'ORGANISATION
Il existe dans l'ensemble deux formes d'organisation à
savoir ;
· L'organisation à but lucratif ; ce sont des
entreprises commerciales ayant pour finalité de production des
activités génératrices des revenus économiques,
l'ont peut classer ici les entreprises nationales, privées, publiques et
transnationales, selon différents champs d'action qui il soit la vente
des produits ou offres prestataires des services.
· L'organisation à but non lucratif ;
généralement appelée association, ce dernier ont pour
fonction la lutte pour la vulgarisation du bien être social à
travers différentes activités culturelles, religieuses, sociales,
philanthropique, cet ici que l'on peut classer le parti politique qui ont pour
priorité la recherche pour la conquête et la conservation du
pouvoir.
5.3. PARTI POLITIQE « organisation politique
» :
Un parti politique est une organisation structurée
rassemblant des personnes d'une même nation, les quelles partagent une
même vision en ce qui concerne l'organisation et la gestion politique en
vue d'imprimer cette vision à la société
globale.1
Autrement exprimé, le parti politique est une
organisation regroupant des personnes ayant la même vision en ce qui
concerne la manière de gérer le pouvoir politique et doter le
pays du maximum de possibilités pour sa stabilité , sa
prospérité , sa puissance , et sa grandeur, ainsi elle s'efforce
de conquérir le pouvoir et l'exercer en s'efforçant de faire
appliquer sa vision politique . Le parti politique constitue le lieu de
participation politique par excellence pour des citoyens qui se décident
à entrer dans la politique active.
La constitution de la république démocratique
du Congo 2 soumis au referendum populaire du 18 et
19 décembre 2005 qui entrait en vigueur dès sa promulgation par
le président de la république reconnait par l'article 6 de la
constitution ; le pluralisme politique en R.D.C tout congolais jouissant de ses
droits civils et politiques a le droit de créer un parti politique ou
s'affilier à un parti de son choix. Les partis politiques concourent
à l'expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale
et à : l'éducation civique. Ils se forment et exercent librement
leurs activités dans le respect de la loi, de l'ordre public et des
bonnes moeurs. Les partis politiques sont tenus au respect des principes de
démocratie pluraliste, d'unité et de souveraineté
national. Les partis politiques peuvent recevoir de l'état des fonds
publics destinés à financer leurs campagnes électorales ou
leurs activités, dans les conditions définies par la loi.
1 P.NGOMA BINDA ; La Participation
Politique, 2e Ed, Ifep, Kinshasa, 2005, p. 443.
2 Article 6 De la Constitution de la
RD.C du 18 au 19 décembre 2005, p.3.
Il existe plusieurs types de partis politique que nous
pouvons regrouper dans deux classes principales, la première classe est
celle des partis politiques idéologiques « de gauche, de droite, du
centre, des conservateurs, des libéraux, des socio démocratique,
des progressistes. » selon leurs doctrines respectives.
La seconde classe est que je peux appeler des partis
catégoriels, par ce terme j'entends désigner les partis qui se
caractérisent par les catégories de membres qui les composent ,
il ya dans ce sens , trois principaux type de partis il s'agit tout d'abord ,
des partis cadres, les quels sont généralement formés de
notables et de riches , les membres de tels partis comptent moins sur le nombre
d'adhérents et sur l'activité politique à réaliser
que sur les moyens financiers qui il possèdent pour pouvoir les
mètres en action lors de la campagne électorale . Il s'agit en
deuxième lieu, de partis des masses, les quels cherchent à
recruter le plus grand nombre possible de membres, principalement au sein du
peuple.
Il y a enfin les partis populaires, qui visent selon JOSEF
THESING à représenter un large spectre d'intérêts,
de besoins et de revendication de la société de plus en plus un
grand nombre d'adhérents.