2.1.2.3 Etudes sur la dynamique spatiale
Dans
l e
l' auteur, l'analyse de la
gestion des ressource s naturelles r
ural, nécess ite une art iculation e
ntre le fon ctionnement
s ressource
son article, Denise (1 9 97)
menti onne que le s sociétés rurales organisent
la mise en valeur de leur territoire par
secteurs de production qui se
différencient tant par s naturell e
s qu'ils produisent que par le ur
mode d'exploitation.
Pour renouvelables sur un territoire du
systè me rural et l'espace
dan s lequel il s'inscrit ( fi gure 2.1).
![](Organisation-de-lespace-agropastoral-dun-terroir-sature-pour-une-gestion-durable-des-ressourc13.png)
So urce : Denis
Figur e 2.1 : Modélisation des
rapports
e (1997)
entre le système rural et
l'espace
s complémentaires.
(biophysi ques, techniques
et
, des princ ipes
d'organisation sp atiale au
![](Organisation-de-lespace-agropastoral-dun-terroir-sature-pour-une-gestion-durable-des-ressourc14.png)
Pour cela, l' auteur propose une
démarche a s sociant deux analyse
L'une qui va du
fonctionnement des sous
-systèmes s ociaux) à l
eur inscription spatial e,
et l'autre fonctionnement du
système rural ( figure 2.2).
![](Organisation-de-lespace-agropastoral-dun-terroir-sature-pour-une-gestion-durable-des-ressourc15.png)
![](Organisation-de-lespace-agropastoral-dun-terroir-sature-pour-une-gestion-durable-des-ressourc16.png)
Source : Denise
(1997) Figure 2. 2 : Démarche d'analyse des rapports
entre l'organisation spatiale et la gestion des ressources
renouvelables
Le point de départ de
la démarche, co mmun aux
deux types d'analyse, e st
un état des lieux du territoir
e. Celui-c i est réali
sé par analyse des paysages, analyse c
artographique, analyse de
statistiques spati ales. Cet
état permet de déterminer, par
l' observation de terrain, les diffé
rentes inscriptions sp
atiales et l eur
fonctionnement re spectif. L'
expérience enseigne
par exemple que tel arbre a
besoin d'humidité et de sols p
rofonds pour être vi
goureux et qu'il ne pousse pas au-dessus de
tant de mètres d' altitude. C ette
connai ssance écol ogique
permet de connaître la
localisation p otentielle de l'arbre sur le
territ oire et de formuler
des hypothèses sur sa
répartition spatiale. Denise (1997 ) précise
que l'intégration de ces
deux analyses complé
mentaires p ermet de relier
des motifs d'organisation sp
atiale à des systèmes de mise
en valeur du territoire. Le squels
sont détermin és par des
paramètres biophysiqu
es et sociaux. Ce qui donne
du s ens à ces motifs spati
aux. Il conclut que dans une
perspective de gestion durable du
territoire qui nécessite l
'intégration des compétences disc
iplinaires, une prise en
compte des dynami ques spatial
es permet d'expliciter des
principes de mod élisation de
la mise valeur de l'espace : processus b
iophysique s et humain s,
événeme nts et
conséquences spatiales
(Denise 1997).
en
Dans le même esprit, Toilli
er (2008), souligne que dès 1
998, Madagascar a p
rivilégié le s zonages,
pour assurer le transfert de gestio
n des ressources naturelles
aux
![](Organisation-de-lespace-agropastoral-dun-terroir-sature-pour-une-gestion-durable-des-ressourc17.png)
populations locales. Mais ceux-ci sont conçus
uniquement sur des préoccupations d'exploitation et de conservation de
la ressource forestière. Les logiques d'occupation de l'espace par
l'agriculture et l'élevage ne sont pas prises en compte. Les nouveaux
modes de gestion ne correspondaient pas forcément aux modèles
locaux préexistants. Par son étude, Toillier (2008) se propose
alors de remettre au centre des préoccupations, les logiques
d'occupation de l'espace par l'agriculture et de construction de ces
territoires agri-forestiers. Elle suggère que la gestion et
l'aménagement du territoire pourraient être des approches de
résolution de l'antagonisme apparent entre les deux orientations
environnement et développement. Ce qui l'amène à remarquer
deux constats qui reconnaissent la nécessité de
s'intéresser au contexte spatial des zones à protéger :
i) les forêts constituent l'un des éléments
du paysage qu'il faut donc voir ces zones non pas comme des îlots mais
comme les éléments d'un réseau
ii) les systèmes agraires et les
écosystèmes forestiers sont reliés par des questions sur
le sol et l'eau, sur la définition de concepts d'habitat,
d'écosystème, de paysage.
Il s'agit donc pour Toillier, (2008) de s'intéresser
à la gestion collective d'un territoire pour maîtriser un
problème environnemental par une organisation de systèmes de
culture dans un espace aménagé. L'approche spatiale a
été choisie par l'auteur pour comprendre les logiques
d'organisation des systèmes agraires locaux et discuter de leurs
perspectives d'évolution. Sa démarche met un accent particulier
sur la géographie rurale et l'agronomie pour comprendre le mode
d'organisation et de gestion territorial. La source souligne à cet effet
que la question de la compréhension des pratiques agricoles en liaison
avec un problème environnemental se situe à l'interface entre
géographie et agronomie. L'espace est traité comme support et
conséquence des pratiques mais son rôle spécifique dans la
gestion des ressources renouvelables reste à approfondir.
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