Mise en place d'un réseau documentaire au sein des collectivités territoriales: l'exemple de SIDOCA du service de documentation du Conseil Général de Tarn- et- Garonne( Télécharger le fichier original )par Cheikh Yakhoub BA Université de Toulouse II - Master I information communication 2010 |
DEUXIEME PARTIE :LE CONSEIL GENERAL DE TARN-ET-GARONNE ET SON SERVICE DEDOCUMENTATIONChapitre I : Présentation du Tarn-et-GaronneContrairement à la majorité des départements français créés en 1790, le Tarn-etGaronne voit le jour en 1808 par la réunion de fragments détachés des départements voisins : Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Lot et Lot-et-Garonne. Montauban, chef-lieu sous l'Ancien Régime d'une vaste circonscription administrative, se trouve ravalée au rang de sous-préfecture du Lot. Au XVIII° siècle, c'était une ville prospère aux confins du Languedoc et de la Guyenne, vivant de la minoterie et surtout de l'industrie textile (bas de soie et étoffe de laine). Troisième ville du sudouest après Bordeaux et Toulouse, elle procurait du travail aux campagnes environnantes. Le département va rester à l'écart de la révolution industrielle au XIX° siècle, ses activités traditionnelles (minoterie, textile, faïenceries, métallurgie) perdurant sans prendre d'extension. Les petites entreprises y prédominent. Les productions nouvelles sont liées à l'agriculture : fabrication des balais en paille de sorgho autour de Grisolles, industrie du chapeau de paille à Sept fonds et Caussade. Le département souffre cruellement de l'exode rural et de la ponction de la guerre de 1914-1918. En 1962, 50 % de la population travaillent encore dans l'agriculture. Si les limites du Tarn-et-Garonne ont été établies de façon arbitraire, ce département bénéficie de nombreux atouts géographiques propices au développement de l'agriculture (plaines irriguées par le Tarn-et-Garonne, situation au carrefour d'importantes voies de communication terrestres et coteaux ensoleillés...). Les productions agricoles y sont variées à l'image de ses terroirs. L'élevage du ver à soie y occupe une place éminente car vers 1850, le département fournissait 1/10° de la production nationale. 11 Les coteaux favorisent l'épanouissement de la vigne qui
se distingue déjà par la 11 Conseil Général de Tarn-et-Garonne. Histoire du département.[en ligne], accessible à l'adresse http://www.cg82.fr/?page=decisions&action=rubrique&id=74. Ressource consultée le 25 décembre 2009. prendre toute leur place dans la richesse locale lorsqu'ils pourront être acheminés rapidement. Dès 1930, le modernisme architectural entre de force dans les vallées après les inondations. Il faut reconstruire des villages entiers. A Moissac et Montauban, la renaissance de certains quartiers suscite la construction d'équipements collectifs, de zones pavillonnaires et de logements sociaux. Ces nouveautés esthétiques et fonctionnelles ne bouleversent pas l'urbanisme général de cités qui vont prendre leur essor dans les années 60. Dans les années 1960, période d'intense expansion économique, le Tarn-et-Garonne s'urbanise. Le développement du secteur tertiaire continue jusqu'à la fin du siècle permettant d'enrayer l'émigration de ses habitants. Une première vague d'équipements structurants (1960-1975) s'ensuit : piscines, centres hospitaliers, équipements scolaires et sportifs, zones industrielles sur lesquelles s'implantent des industries de transformation. Parallèlement, le secteur agricole se renforce et s'organise (coopératives, marché-gare). Il se spécialise aussi (arboriculture, primeurs, viticulture) et trouve des débouchés grâce à un effort de qualité validé par des appellations (VDQS, AOC). Le département profite de l'expansion toulousaine grâce à une nouvelle proximité engendrée par l'autoroute A62 (1982), qui accélère dès lors l'installation d'entreprises des secteurs aéronautique, électronique et agroalimentaire. |
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