Résumé
Les huiles essentielles et leurs constituants ont une longue
histoire comme agents antimicrobiens, cependant leur utilisation comme additifs
antimicrobiens dans le domaine agroalimentaire a été rarement
rapportée. Ce travail a pour but d'apporter une contribution à la
mise en évidence de l'activité antimicrobienne des huiles
essentielles. Dans un premier temps, cette étude est axée
à l'extraction de ces métabolites à partir de plantes
autochtones de Kabylie à savoir l'Eucalyptus et le Myrte commun, et
d'une épice importée « Clous de Girofle » par le
procédé d'hydrodistillation à deux échelles
(hydrodistillateur type Clavenger, et semi-industriel). La quatrième
huile testée est celle de Sarriette des jardins certifiée
extraite en France.
Dans un second temps, le travail est orienté vers la
mise en évidence de l'activité antibactérienne de ces
huiles sur les souches bactériennes pathogènes, les plus
incriminées dans les empoisonnements alimentaires (S. aureus, B.
cereus, S. paratyphi A., S. flexneri, P. aeruginosa et E. coli)
en employant trois méthodes : méthode d'aromatogramme, de
microatmosphère et celle de diffusion en puits. Les huiles faisant
l'objet de l'étude ont montré une forte activité
antibactérienne sur l'ensemble des souches testées, parmi
lesquelles S. aureus s'est révélée être la
plus sensible tandis que P. aeruginosa est la plus résistante.
Les concentrations minimales inhibitrices sont déterminées par la
méthode de dilutions en milieu solide. La plus faible CMI étant
exercée par l'huile essentielle de Sarriette avec 10,1 ul / mL sur la
totalité des souches testées. Tandis que celle de Myrte exerce un
effet antibactérien non significatif.
Ces résultats, laissent entrevoir une issue favorable
dans le domaine de la sécurité sanitaire du consommateur. On
évoquera l'application de ces propriétés dans le maintien
de la salubrité d'une viande hachée conservée à une
température de réfrigération.
Mots-clés : huiles essentielles,
activité antibactérienne, hydrodistillation, pathogène,
CMI, viande.
INTRODUCTION
INTRODUCTION
La viande peut être le siège d'une contamination
et d'une prolifération microbienne, car elle constitue un excellent
milieu de croissance pour un grand nombre d'espèces
bactériennes (LABIE, 1993). La qualité hygiénique
des viandes dépend, d'une part de la contamination pendant les
opérations d'abattage et de la découpe, et d'autre part du
développement et de la croissance des flores de contamination pendant le
refroidissement, le stockage, distribution et préparation des viandes et
produits carnés (ZWEIFEL et al., 2005). En effet, l'abattoir
constitue l'un des points critiques majeurs de l'hygiène des viandes. Il
est considéré comme l'étape où les plus grandes
opportunités de contamination (80 à 90%) de la microflore des
viandes parvenant aux consommateurs (JOUVE, 1990).
Parmi les micro-organismes rencontrés dans la viande,
on peut citer les bactéries qui peuvent toucher la santé du
consommateur en lui causant des toxi-infections alimentaires et celles qui
peuvent altérer les caractères organoleptiques de la viande
(KOOHMARAIE, 2005).
En Algérie, les maladies d'origine alimentaire qui
résultent des viandes contaminées avec des bactéries
pathogènes constituent une grande préoccupation pour les pouvoirs
publics. Généralement, ce genre de problème touche des
populations massives. Près de 6000 cas ont été
enregistrés par exemple en 2008 à l'échelle nationale. Les
intoxications alimentaires collectives surviennent notamment des restaurations
collectives en raison du non-respect des conditions d'hygiène lors de la
préparation des produits. Un chiffre qui pourrait être
multiplié par 4 ou 5 du fait qu'il n'y a que les cas d'hospitalisation
et de consultations médicales qui sont déclarés et
notifiés par les services concernés. Il est utile de signaler que
près de 40 % des cas d'intoxication sont dus à l'ingestion de
viandes et dérivés impropres à la consommation. Selon une
étude de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on compterait
quelque 500 décès par an en Algérie dus à des
intoxications alimentaires, 3600 hospitalisations et 4000 intoxications par
défaut d'étiquetage. En outre, "chaque cas d'hospitalisation
coûtera entre 3000 et 4000 dinars algériens".
Aujourd'hui, différentes stratégies sont
appliquées dans le but de contrôler les pathogènes dans la
viande. Un intérêt particulier a été
manifesté ces dernières années pour les huiles
essentielles (DEMIRCI et al., 2008), considérées comme
des produits naturels et sains et, qui constituent une alternative effective
pour les produits de conservation chimique. Pour mieux appuyer cette
hypothèse, voici une vive déclaration d'un citoyen
algérien victime d'une intoxication alimentaire : "C'est après
avoir consommé des pâtisseries que je fus pris de malaises suivis
de vomissements accompagnés de dysenterie; ce qui a forcé mon
transfert aux Urgences où je fus traité au Spasfon.
C'était tout dire le soulagement ressenti sur le coup. Malheureusement,
il n'en fut rien. La seule issue était de me retourner vers les plantes
médicinales qui, dès leur absorption, m'ont soulagé".
L'évolution des esprits et le refus du "tout chimique"
qui se manifeste de plus en plus, ouvrent un peu plus la porte au "retour au
naturel". La gravité des toxi-infections alimentaires collectives,
couplée à la tendance des bactéries à
résister aux agents antimicrobiens nous a
conduit à nous intéresser à
l'inépuisable source de produits naturels à vertu antimicrobien:
les plantes médicinales.
Les huiles essentielles (H.E.) sont des substances qui
occupent une place particulière dans leur utilisation en
médecine, en aromathérapie et en agroalimentaire (ROTA et
al., 2008). Nos ancêtres utilisaient des huiles essentielles de
certaines plantes comme le lentisque pistachier (Pistacia lentiscus),
pour la désinfection des carcasses de certains animaux de chasse.
Très peu d'études ont été réalisées
jusqu'à présent sur les propriétés
antibactériennes des plantes et herbes aromatiques d'Algérie.
L'objectif de notre travail est basé sur
l'évaluation "in vitro" de l'activité antimicrobienne de
quelques huiles essentielles extraites par hydrodistillation à partir
des espèces végétales de la région Kabyle et
d'autres régions du monde. La concentration minimale inhibitrice (CMI) a
été déterminée pour chaque huile essentielle
vis-à-vis de certaines bactéries pathogènes entre autres:
Staphylococcus aureus (S. aureus), Salmonella
paratyphi A. (S. paratyphie A.), Bacillus
cereus (B. cerues), Pseudomonas aeruginosa (P. aeruginosa);
Escherichia coli (E. coli) et Shigella flexneri (S. flexneri).
Les huiles qui s'avèrent avoir une significative activité
antimicrobienne "in vitro", seront appliquées directement dans
la viande fraîche bovine conservée à 2 #177; 1°C.
L'optimisation des doses appliquées à la viande est
estimée par des analyses sensorielles.
DONNEES
BIBLIOGRAPHIQUES
effe dernirevtiliation rév ré
Les huiles essentielles HE
HAPITRE I: Les huiles essentielles (H.E.)
Il 1 Historique de des
huiles standard essentielles
Dprèspeut varier BOUZOUITA et
lde (006 vue l'histoe se des
plante desaromatiques personnes et
deméicinales est associée à
l'évoltion aussi des civilisations humaine des botanistes,
des physico-chimistes, des L'homme des préhistorique
quiou des avait très peu de mo
Les ueilltte et onte la étéhase
initialement En assimint la flor
végéta"esprit" localpuis il a
décovert Durant les unlanes utiles international et
indispensables avait pour survivre en 1983 Ceau régime
essentiellement une végétarien deétait le
berceau d'utilsation denomination des produits naturls a été
À cette époue au bien quede celleles hus d' "huile
essntielles ne soient seul pas en signalées nommémen
Déj mo 40 000 an avant rai JsusChrist du (av
soit J-C les aborigènes a laautralien vapeur
utilisaient ou san le
presence plantes aromatiques soit parpour traiter
les infections des par fumigation de fruits ou cataplasme citrals et dans
lesque l'eu l'argile des et les pantes les montraient aux huiles
leur efficacité table synergique Les Mais c'est autour
du debasice huiles rendent leur extraction a la
méditerranéen que la science médicale va vraiment
s'établir avc On les les grandes appelle
civilisation Egyptienne comme Babyloniennel'essence elles puis
Grecque Onet lesRomaine Ce d'ailleurs sont cependant
parfois essences.les texte
Les ui apportent les descriptions les plus avec
détaillées d'autres Les procédés
plantes étaient ceux utiliséecites dans tousne so
le domaines de l lavie pour abriqued'huile
les parfums donnée de coméiques maide l'Associatio:aussi pou
l'embaumement de des défunts Cette dernièr
Ceux-ci utilisation alors révèle les nomsla
parfate maîtrise par le Égyptiens des vertus absolue
antibactérienne et antiputrides de certaines 2000; huiles essentie
2007).
pres TURGEON (2001), on distingue trois v JC les Perse semble
avoir inventé la ditillation mai il faudra les attendrhuiles
2000 que ce les procédé rectifiéessoit
sensblement les huiles perfectionné
fractionnées. C'
Les huiles brutes ou naturelles sont obtenues par
distillation une man (9801037) qui produit la première HE de roses Pour
cela il met auquan point 1 e matieres c Il écrit
de nombeux végétales ouvrages médicaux dans aiguilles,
lesquels il fait une large pace Elles a sont ssentielles (FREE
ae is 918 RenéMaurice Gattefossé chimiste i
entramement et parfumeu a is frança
Enfin, explosion dans sonde laboratoire Par
éflexe i huiles plongeait sa main dansOn les
un obtient récipient en d'HE d leslavande
(Lavndula hybrda) en diverses Le soulagement fractions, selon
était leursimmédiat la guérison de e et sa
cica
Pour rprenant l'ncitait certaines à
mauvaisesse consacer à l'étud lesdes es propriétés
antibactérienns des on huiles pent :traire directement
sentielles Il crée en 1928 la sontnotion les
«aromathérapie» et publie en 1931 un
ouvrage mandarins du même om Cettedans
extractionequel il décrit s'effectue la relaion
entreexpression la strucure a froid bochimique
zestes
frais.de l'huile On
essentielle dans ceet soncas essence
tivité biologique (FREEMAN de et CAREL 2006) Pour les autres plantes
aromatiques, 1'extraction
o D' è CAILLET
f dun remède naturel Il existe aujourd'hui
approximativement 3000 HE d sont réellement commercialisées
rfums.
2- Terminologie et défnition des huiles
essentielle
Il n'existe pas de définition standard pour l'huile
essentielle «la notion d'huile essentielle peut
a varier avec
rofessionnelles aussi dissemblablement
· usels des parfumeurs ou des
pharmacologues» Thyms (Thymus vulgaris) ;
Romarins HE ont été initialement appelées "esprit" pui
ü ional qui avai lieu en 1983 au Singapour et pour une
considération de n e lesnomination essences a été
aandonnée au profit de clle d' hue essenelle» seul
n usage actuel
· les Lauracees
· el TREINER (999) « l' H.E
représente l'ensemble des sub
d moléculaire extaites du végétal soit par
ntraînement la vapeur (avec ou sans e d'eau)
es rendent leur extra
ue, comme l'essence elles s'enflamment. On les appelle d'ailleurs
p
e roduits obtenus par extraction avec d'autres
procédés que ceux cit
· pris dans la défnition d'huile essentie
n se de Normaisation (AFNOR). Ce
a résinoïde, absolue (BRUNETON,
1993; AF
· baies (genevrier : Juniperus communis);
· ès TURGEON (2001), on distingue trois
catégories d'H urles, les huiles rectifiées et les huiles fr
- Les huiles brutes ou naturelles
sont pas raffinées parties dune plante contiennent ces
huiles, mais elles sont souvent
- Les huiles rectifiées sont des huiles brutes
purifiées, c'es-à-dire que cetains résidus de la
distilltion ont éliminés par 'entraînement à la
vapeur.
- Enfin, es H.E. de qualité supérieure sont des
huiles fractionnées. On les obtient en sépaant les
composés volatils en dive
ou éviter certaines mauvaises définitions, es
seules planes aromatiques dont on peut directem
. tte extraction seffectue par expresson à froid des
zestes frais On parle d
· ssce dorange, dessence de citron, et. Pour les
«huiles essentielles».
3- Répartition botanique et localisation des HE
da
armi les 800.000 espèces végétals
environ,
ynthtiser une HE. sont peu nombreuses(VERRECK, 2007). Seuls 10 %
du règneal., végéta en a la
possibilité
Qu
attractif, vis-à-vis Les Lamiacees: Lavandes
(Lavandula favoriser hybrida),
Thyms (Thym
de barriere contre 1"
(Roarprotecteur par
ffina), action antiseptiqueà en g
p p )
l Mt Elt (El lbl) l d
pig
i
l Abi Pi (Pi it) · ·
comme Si aes sources(Abi ibiicae
Pde controler ou Cit reguler sont
l environnementCb (role ii)
ecologiq Pl .
r r
|
. .
|
a H.E. possed
HE pe entre êles plantesxa pour
fsla germination parti etd lal
pncroissance) ores ides et peuvent servir de 1 t bioactifs des ur
(pé r om jmn Jminm gfrm)I
' (ROBERT et al..199
?orces
de frt
(tron
o es
ex rac
ion aes nuiies essentielles
urs baies (genévrier : Juniperus communs);
boutons floraux : (clous de girofle : Syzygium
aromaticumextraits n fruits (persil a
Petroselinum Chaque sativum);
En principe toutes les parties d'une plante contiennent ces
huiles mais eles sont asouvent majoritairement dans l'une d'elles La
synthèse et l'accumulaion des HE dans les végétaux sont
généralement lies à l'existece de structres histolgiques
spéciaisées localisées en certains points des
TREINER 1999)a Ce structures peuvent être:
internes;
des poils sécréteurs internes (labiées,
géraniacées) ou externes (eucalyptus); i des canaux
sécréteurs (ombelifère conifères)
ebullition. Les vapeurs heterogenes sont condens
elon TRENER (1999) la teneur des plantes en HE est
généralement considérée faible e est de l'ordre de
1 à 3 % à l'exception du clou de girofle (14 à 19 %) du
macis (10 à 13 de la noix de muscade (8 à 9 %) et de la cdamon (4
à 10 %)
4- Les huiles essentielle dan la plante
es rôles biologiques des HE son souvent ma connus
(SLUSARENKO t al 1993)
rtains des auteurs PARIS (1981) et MAINEBLAU (1994) ont
suggéré qu'elles auraie _
cteur attracif visàvis despar
unnsectes afin dede favoriser la pollinsation;
de bè solubles t l'ét; idissement de c
s spécialistes considèrent le
L plante de contrôler ou réguler sont
deenvironnement (rôle écologique): attraction desa insectes a
pollinisateurs la action répulsive sur le prédateurs
le bas. inhibition de la des germination des graines est voire communication
entre les végétaux de(mision e sinaux chimiques sgnalnt par a
présence d'animaux herbivores par exemple) (HURTEL 2006) et un certain
Hombre de produits plus
Les HE possèdent des popriétés
anifongiquesles anibacériennes ce alllopathiques ne
(compétition entre a les plantes pour la un germination et
la croissance) chez les plantes des
région
égétau (ROBERT e al 1993) (2002), cette
technique comporte toutefois certains
Entînt~mpie sans ie cas
à la expression apu d'
s aromatiques s'effectuera simple
d d
ssence, lors de l'expression a froid. On obtientainsi
uneg leme bteue p imp pn à fr
méthd ti ps enn e l pu e s prochedunaturel(le
codificationparvoieenzymatiquelieeal'oxydationparfairtaemnt
illt
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, on obtient une mass
.
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- ,, pour les gommes, les grains, les baumes et les resins.
Cette ma;
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du quifiltration st ue
dissolute
prée 'ethanol ex.
mimosa: Acacia sp.).
ulit L p égès
di C
les graisses
p
'll d fi d d "builli" à
l'H
es plantes Elle pe
ette isomérisation etc)est le mileu la pouvant avoir un
pH a relativement acide (BRUNETTON
1999)
grans p
il
till
Pendant l'hydrodistillation, l'eau, l'acidité et la
température peuvent provoquer la formation de produits
indésirable vore même la destruction des produis labiles sans
oublier des réarrangements que peuvent subir ces produits
(NÉPOMUSCÈNE 1995).
- Le matériel végétal est
séparé de l'eau: la plante est placée sur la grille
perforée dun extracteur et traverée par un courant de vapeur
deau. Les H.E. entraînées par la vapeur d'eau, peu solubles dans
l'eau, sont alors séparées du distillat par décantation,
après refroidissement de ce dernier. Cette méthode est
industrielement la plus
52 Hydrodiffusion
essence L'hydrodiffusion consisteest alors à pulser d
la vapeur d'au à trè desfaible presson grasses (002
à 015a bar) travers la masse
cettevégétale du hautest trésvers
delicate, le bas La compostion et des produits obtenus estau ant
alitativement sensibleme 2004).
urds non volatils tels que les flavonoï
Il orrespond plus à une H.E Le procédé
permet un gain de temps et d'énergie (BRUNETTON 1999)
Selon LIQUET et WEYNANS (2002) cette echnique
comporte toutfois certains inconvénients majeurs: a haute
température de fonctionnement le (100-120a °C) entraîne la
destruction aou la etmodification d'un it grand nombre de produits thermolabies
et la etgenèse d'artefacts.
52 Extraton
presente pr
isxpresiparncu
ivants lsans d risquer l de laisser d'
d P
i
-
auparavant de l'huile végéale ou un mélange
de graisse de porc et de graisse de boeuf, épuré et
stabilisé avec d
soit saturé
|
vée à lalcool é
|
drnir condui à une pommade appelée
"abo
|
lue (ex. jasmin: Jasminum;
|
Lenfeurage à chaud st dentique, mais ave
|
de la graisse chauffée au bain-marie et après
|
filtration et évaporation de léthanol, on o
|
une crème parfumée (H
|
- le CO2 est bon marché, abondant, fmam2mable etch
inerte ;
|
|
- Dans ce procédé, les végétaux sont
imm
|
|
Lessence absolue ;
|
|
Malheureusement, cette méthode est t solvant (BOUSBIA,
20
|
|
-absence de reaction avec les autres solvants.
|
|
sagit dun nouveau procédé d'extraction des
matières premières
es extraits « coeur de la nature » souvent proches
de lodeur de la matère premère traitée et exemts e solvant
organiques (BOUSBIA, 204). Elle utilise une propriété
sngulière du gaz carboniqueen orsqu'il ateint un état
supercritique (lorsque le CO2 est une tmpérature supérieue
à 31C et sous-pressio, il présente u éta
intermédiaire entre gazeux e le liquide figur 1).
liposolubles (solubles daps les corps gras): quand on conserve
des plantes aromatiques (ou un Danflacon cet éat, i présente
la partcularité de pouvoir comme undssoudre de nomreux
composésou de
tissus vvants sns risquer e laisser de aces de prouits
indsirables come les solvnts.
bleau I: Avantages et inconvénients de
l'extraction par
ENNAR, 2002).
Avantages Inconvénients
- La capacité d
rieure à celle des solvants habituels
saux extraits classiques1'
et cmquemnt ne
'e sd' hi nt
tion avec les autres ae
solvantsmasse
eiie 6 Prpiétés ie aomame
aappphysicochimiques ion est
dse p hules e en
essentielles u. i in ertet,
iformations concernant la composition élémentaire
d'un éch , la structw
Lolécules jité inorganiques, d HE
organiquest d liuid et biologiques; tè lé la composition l HE
qualitative loé et quanti g
e HE d Cnell Cinmu licum) e bl (HE de Mtii
Mi
hill) vt (HE d
tmpérature ambiante ell
énéal plus légères que l'eau dans
laquelle elles ne se mélangent pas car elles ont liposolubles (solubles
dans es corps gras): uand on cnserve de plntes aromatiques (u un flacon d'HE ma
bouché) dans un endroit fermé comme un
réfrigérateur les fromages ou le beurre voisin prendront
rapidement l'odeur de lhuile essentielle (HURTEL 2006)
La grande majorité des HE sont généralement
deinsolubles dans l'eau mais soubles dans les liquies orgniques comme
l'alcol l'éther e le huiles végétaes (JOCTEUR 2006) la
Ce sont des molécules légères qui sont
entraînées par la vapeur d'eaula lors de la distillation; l'huile
se sépare de leau du distillat ma
illée aromatisée) à laquelle on aoute
parfois de l'alcool, de
onservateurs (HURTEL, 2006)
riferant et non pour indiquer leur structure chimique, c
7- Qualité
ifférnts essai, cmme le tst de miscibilité
à l'thanol e certaines meures phsiques comme la détermination de
l'indice de rfraction du pouvoi roatoire et de la densité elative La
couleur et 'odeur sont aussi considérées comme des
paramètres mportants (PIBIRI 2006)
71- Méthodes d'analyses physiques et
chimiques
Ces méthodes permettent d'obtenir le
caractéristiques physiques et chimiques propres à chaque hulele
ssentiee On peut citer: la densité indic de réfraction le
etpouvoir rotatoire le point de congélation les indices dacide d'ester
et de carbonyle la solubilité dans l'éthanol (AFNOR 1989 produits
sont les monoterpenes qui repondent a la formule brute de C10
72 Méthodes de détermination
des C nstituants it de
l'huil
hi
epoxyaes
aues. g (C
· ·
· ·
9dan
dans Spectroscopie de masse
une (SM)
el CHIHOUNE (2005), l SM es sans dout, parm toutes es techniues
analytiques, ont le domaine dapplication est le plus
rations concernant la composition élémentaire dun
échantillon; la structure de les inorganiques, organiques et biolo
8.1- - Coupla
développement impo
nstituants des
HE. es rendu possible grâce au couplage
du CPG directement à la spectrmétrie de masse (GARNERO, 1978).
Lors du coupge, la chromaographie (CPG) permet dans un premier niveau de
séparer et d'isoler chacun des contituants du mélange qui est
injecté séparément dans la chambre d'io
veau). Grâce à cette innovation importante, la
spectroscopie de masse est devenue la technique la plus sensible pour obtenir
des données importantes sur la structure de composés organiques
nconnus (PEYRON et alC, 1992) r
eprésent
Dans ompoés présents des en tace
possèdent un rôle lesimportant du fait qu'ls augmentent le pouvoir
ceux antimicobien de l'huile grâce à leurs activités mono
synergiques avec les compsés De majeurs (MAHMOUD
2004
Les H.E.= non seulement sont des
mélanges complexes de constituants hétérogènes,
elles appartiennent de façon exclusive à deux groupes
caractér
ditinctes, le goupe des terpnoïdes d'une part et le groupe
aromtique et aliphatique (alcanes, alcènes, alcénols
phénols, etc.) d'aure part
umt, ngde quelques d j, i d
3: les hi
es cqs (UEL, sont6).
8.1- Terpénoïdes est represents
8.1.1 Généralités en
espagnol) et qui sont importants en pharmacognosie en raison de
Ves le milieu du XIXe siècle, les ravaux sur lesnce de
térébnthine sont à lrigine du terme terpènes
donné aux hydrocarbures de formule brute C10H16. On les
trouve fréquemment dans les huiles vlatles des plante, nommées
H.E., cr elles renfermnt la
Quinta essentia, la fragrance de la plante
Dans e cas des H.E., seuls seront rencontrés es
terpènes les plus volatils, c'est-à-dire ceu
|