Commentaire :
On constate de façon générale
que les dépenses sont supérieures aux recettes. En 2002, on
remarque un solde négatif de 250000 F CFA alors que les autres
années où le solde est négatif, il est largement
supérieur en valeur absolue. Ceci peut être expliqué par
l'augmentation des charges à la suite de l'effectivité de la
décentralisation. Donc les recettes servent à financer pour la
plupart les dépenses de fonctionnement.
Notons que les recettes de fonctionnement sont
celles qui proviennent essentiellement des prestations courantes de la commune
(recettes fiscales, prestations et services de la commune, taxes) et les
recettes d'investissement sont des produits issus des investissements
effectués par la commune comme les produits de l'aliénation des
biens patrimoniaux. Les soldes en dents de scie s'expliquent par la
non-maîtrise par les autorités locales des charges et produits de
la commune, ce qui est à la base du déséquilibre car le
budget est toujours équilibré en recettes et dépenses.
Ainsi, la commune de Comé n'arrive pas
à dégager des ressources supplémentaires susceptibles de
financer des investissements.
1-5- Etat des lieux des ressources
Cette section met en exergue les disponibilités en
ressources financières, humaines, matérielles et naturelles de la
commune.
1-5-1- Ressources
financières
Au lendemain des élections communales et municipales
qui ont vu les Maires prendre la gestion des collectivités locales, la
situation économique n'est pas encourageante. Les communes, pour
être viables, doivent être bien gérées. Cette
gestion, à partir des ressources communales, exige la mobilisation des
ressources financières pour faire face aux grandes dépenses de
fonctionnement et d'investissement. La couverture de ces dépenses
contraint les autorités communales à mobiliser les recettes de
fonctionnement et d'investissement. Ces ressources financières
proviennent essentiellement de quatre (04) sources et par ordre d'importance
décroissant, on a :
· les impôts (provenant de la
fiscalité directe et ceux provenant de la fiscalité indirecte) et
taxes sont la catégorie des ressources les plus importantes des
collectivités locales. La fiscalité directe est principalement
constituée de quatre taxes qui font environ les trois quarts des
recettes fiscales des collectivités :
- La taxe d'habitation payée par les particuliers et
les entreprises ;
- La taxe sur le foncier bâti : acquittée
par les propriétaires de terrain ;
- La taxe sur le foncier non bâti ;
- La taxe non professionnelle : payée par les
entreprises.
La fiscalité indirecte ne représente donc qu'une
part limitée des ressources fiscales des collectivités. En effet,
bien que les impôts indirects soient plus nombreux, ils sont plus
sensibles à la conjoncture économique et beaucoup ont un lien
avec l'urbanisation (taxe locale d'équipement, taxe de séjour,
taxe sur publicité etc).
· les transferts et dotations obligent
l'Etat à faire des compensations connues sous l'appellation "transferts
et concours de l'Etat". Ils constituent la seconde catégorie de
ressources des collectivités locales par ordre d'importance. Les
transferts d'impôts aux collectivités et les dotations de l'Etat
ont pour objectif de compenser l'augmentation des dépenses
engendrées par les transferts de compétence de l'Etat aux
collectivités locales dans le cadre de la décentralisation, mais
également les exonérations et les dégrèvements
d'impôts locaux décidés par l'Etat. On distingue :
- les dotations de subventions de fonctionnement ;
- les dotations de subventions d'équipement ;
- le financement des nouveaux transferts de compétence.
Les dotations sont libres d'emploi, (c'est-à-dire
qu'elles ne sont pas affectées à une dépense
précise) et leur obtention est automatique.
· l'emprunt n'est pas une ressource
nouvelle.
Il est la troisième ressource des
collectivités territoriales. Elles disposent d'une autonomie d'emprunt,
mais il est exclusivement affecté aux nouveaux investissements. Avant la
décentralisation, les emprunts des collectivités locales
étaient soumis à une approbation préalable et
n'étaient accordés que par les seuls prêteurs
institutionnels avec une contrepartie des prêts à taux
privilégiés. L'importance de l'emprunt fait penser qu'il est
nécessaire de conduire une réflexion sur l'accès aux
financements par l'emprunt qui est le seul de nature à permettre
à moyen et à long terme de répondre aux besoins
d'équipement et aux attentes des populations.
· les autres ressources
représentent une faible portion des recettes totales des
collectivités locales. Parmi elles, on peut citer notamment les recettes
tarifaires (vente des biens et services aux usagers), patrimoniales
(forêt, carrières, mines) et les fonds de structure (les
partenaires aux développement).
1-5-2- Ressources humaines
La gestion des ressources humaines locales implique la gestion
du personnel de la commune et la gestion des autres ressources humaines vivant
et ou travaillant sur le territoire de la commune organisée ou non.
Ainsi, la commune de Comé est composée du
personnel communal titulaire, des fonctionnaires d'Etat détaché,
des agents contractuels, des agents conventionnels de services publics (SBEE,
POSTE DU BENIN, SONEB), de la population, des associations et des ONG.
1-5-2-1- Personnel communal
Tableau 7 : Répartition par
catégorie de l'effectif du personnel de
la commune de Comé
Catégorie
|
Effectif
|
Niveau
|
Catégorie
(A, B, C, D, E)
|
Titulaires
|
15
|
BEPC
|
B, C, D
|
Contractuels
|
29
|
Maîtrise (01), BEPC, CEP
|
A, B, C, D, E
|
Fonctionnaires détachés
|
13
|
BEPC, CEP
|
C, D
|
NB : Les fonctionnaires
détachés sont des agents recrutés par la Mairie et
envoyés dans certains services de l'Etat et dans les arrondissements.
1-5-2-2- Associations et ONG
La commune de Comé dispose de plusieurs associations
dont "Agbessignanle", "Amis Doulagnon" etc. qui, loin d'être
réservées uniquement pour les WACI, ont une envergure communale
et internationale. Il y a dans la commune une trentaine d'ONG à
caractère départemental (APPETECTRA, ACFD) ; national
(BUPDOS, CLCAM etc.) ; international (RTI ; BORNE-FONDEN).
Ces associations et ONG travaillent, chacune, en ce qui la
concerne dans son domaine, pour l'amélioration et le
développement des conditions socio-économiques et culturelles de
la population. Ces actions sont encore plus patentes et significatives quand on
entre dans les zones reculées de la commune.
1-5-3- Ressources
matérielles
En mars 2003, lorsque les conseillers élus prenaient la
destinée de la commune, le bilan sur tous les plans (économique,
social, matériel et financier) n'était pas reluisant.
Au plan matériel, il faut remarquer que le bilan est
amère. Ainsi, les ressources matérielles que les
Sous-préfets avaient léguées aux conseillers communaux,
sont pour la plupart hors d'usage, inexistence de bureau propre à la
mairie, de matériels roulants. Certaines infrastructures scolaires et
sanitaires sont en état de délabrement avancé. Il faut
donc dire que ces ressources, dans leur état ne peuvent pas aider la
mairie à atteindre les objectifs du PDC. Il est donc nécessaire
voire primordial de renforcer les capacités desdites ressources. Ainsi,
les élus locaux se sont évertués à réparer
ou à acquérir des matériels.
Dans le cadre des relations de coopération
décentralisée, certains partenaires, en l'occurrence, la commune
de Guyancourt, fait bénéficier des dons et aides à la
Commune de Comé.
Au delà de tous ces efforts, il faut reconnaître
que la commune ne dispose pas de ressources matérielles suffisantes pour
satisfaire la population devenue exigeante. Par exemple, la mairie ne dispose
pas de matériels de voirie pour la gestion des ordures dans le strict
respect des règles environnementales. La recherche manuelle des volets
et actes dont les données pourraient être informatisées.
1-5-4- Ressources naturelles
Contrairement à d'autres communes nanties et pourvues
de ressources minières, minéralières et des sites
touristiques, la commune de Comé fait partie des moins loties. Elle a
une position géographique très stratégique. Les rares
ressources naturelles dont dispose la commune sont :
1-5-4-1- Ressources minières et
naturelles
L'inégale répartition des ressources sur le
territoire national dote Comé de :
- réserves de sable continental
(Kpétou-Akodéha) et de graviers (Oumako) qui font objet de forte
demande ;
- marais salants du Sud et du Sud-Ouest de la commune qui
produisent des joncs très prisés dans la fabrication des nattes
artisanales ;
- Sel local très riche en iode mais à production
manuelle et artisanale, ce qui réduit essentiellement la
productivité ;
- terres latéritiques et de gisements d'argile
très utilisés dans la fabrication de pots de fleurs, de jarres et
de briques stabilisées ;
- les aires protégées ( Mitogbodji et de
Vidohonmè) ;
- zone agro-écologique à certaines essences
forestières comme le palmier à huile, le palétuvier,
l'eucalyptus et l'acacias qui pourraient rapporter des revenus
patrimoniaux ;
- présence du lac Ahémé sur une
très grande surface qui nourrit une bonne partie de la population peut
servir de villages semi-lacustres rapportant des recettes patrimoniales.
1-5-4-2- Ressources touristiques
L'inexistence de grands sites d'attraits
remarquables et de politique d'identification des quelques-uns qui existent a
entraîné le manque d'engouement des touristes. Au nombre des lieux
historiques ou mystiques, nous pouvons citer :
- le lieu sacré de Mitogbodji ;
- les plages sablonneuses du lac Ahémé
(Akodéha et Ouèdèmè-Pédah) ;
- la forêt sacrée de
Lizèmè ;
- le temple de Python (Agatogbo-Tokpa) ;
- Saradji (camp de regroupement du roi Gbêhanzin et sa
troupe).
Conclusion partielle
De l'analyse de l'état des lieux des ressources de la
commune de Comé, nous remarquons qu'elles manquent de ressources
humaines qualifiées pour faire face aux nombreux défis de la
décentralisation. Les ressources minières, touristiques et
forestières existent parfois mais les moyens pour les valoriser font
cruellement défaut à cause des ressources financières.
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE
DE L'ETUDE
Ce chapitre a pour but de faire l'exposé réel du
problème posé par cette recherche (problématique) et de
présenter respectivement les objectifs, hypothèses, la revue de
littérature et la méthodologie utilisée.
2-1- Problématique, intérêt de
l'étude, objectifs et hypothèses
Cette partie présente la substance de la
problématique, ensuite l'intérêt de l'étude et enfin
les objectifs et hypothèses.
2-1-1- Problématique et intérêt
de l'étude.
2-1-1-1- Problématique
La problématique est l'ensemble construit, autour d'une
question principale, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse
permettant de traiter notre thème.
Dans le processus de décentralisation, la survie des
collectivités locales devient une importante préoccupation non
seulement pour les élus locaux mais aussi et surtout pour les
administrés. La commune est une collectivité territoriale
décentralisée et une personne morale de droit public.
Dans le contexte béninois, la commune est la seule
unité décentralisée opérationnelle, dirigée
par un conseil communal élu par les populations. Ainsi les conseillers
sont élus dans les arrondissements qui sont des subdivisions des
communes. A la tête des communes, sont désignés les maires
qui sont chargés de mettre en oeuvre les différentes politiques
en vue de procurer aux populations un bien-être sur les plans
économique, social, culturel etc.
C'est justement ce que confirme Raogo SAWADOGO:
« l'élaboration d'une politique sociale permettant de cibler
l'ensemble des mesures et de mobiliser les moyens en vue de corriger les
disparités en faveur des personnes les plus défavorisées
et de promouvoir le bien-être social ».Tout ceci ne peut se
faire sans la disponibilité de moyens. A cet effet, Théophile
Yarou Robert (2003) déclare : « la mobilisation des
ressources locales au Bénin, est une préoccupation primordiale
pour assurer non seulement le fonctionnement des services communaux, mais
également donner de meilleures prestations à la
population ».
La réussite de la mission de développement
local des communes qui incombe aux élus locaux passera par la
disponibilité en quantité et en qualité des ressources
indispensables à l'accomplissement des objectifs de la
décentralisation. Abondant dans le même sens, Maurice HOUNTONDJI
(2002) affirme : « le développement des communes
béninoises dans un contexte de décentralisation dépendra
de la manière dont celles-ci sauront se doter des moyens de fournir aux
populations et aux entreprises locales les services dont elles ont
besoin ». Ainsi, les autorités locales devront tout mettre en
oeuvre pour développer des stratégies devant leur permettre de
mobiliser des ressources efficientes et chercher les moyens de leur
valorisation.
Pour apporter notre contribution à la mobilisation des
ressources nécessaires à la viabilité des communes, nous
nous sommes interrogés sur :
Ø du passage de l'Etat centralisé à la
décentralisation, quelles sont les ressources humaines et moyens
matériels dont disposent les communes pour mener à bien la
mission dévolue aux élus locaux ?
Ø quelles sont les sources de provenance des ressources
financières des collectivités locales pour couvrir les lourdes
charges de la décentralisation ?
Ø quelles sont les politiques de mobilisation et de
valorisation des ressources naturelles mises en oeuvre par les autorités
locales ?
A ces différents questionnements, il urge de trouver
des réponses appropriées en vue d'aider les gouvernements locaux
à la prise de décisions et d'avoir d'autres ouvertures de
recherche de ressources primordiales à la satisfaction des nombreux
besoins des populations à la base. C'est à la quête des
différentes solutions relatives à ces problèmes que nous
nous sommes donnés pour tâche de faire une recherche sur le
thème : Problématique de la mobilisation et de la
valorisation des ressources des collectivités locales : Cas de la
Commune de Comé.
2-1-1-2- Intérêt de
l'étude
Toute oeuvre scientifique est toujours le fruit d'une
sensation qui focalise l'esprit de l'individu sur un domaine précis de
la réalité phénoménale et l'amène à
s'interroger, à faire une analyse critique sur un fait matériel,
social ou économique important. Ainsi l'intérêt du sujet
peut être appréhendé sur quatre (04) plans :
- Pour les Communes
Selon Paul LACHANCE (2002 ; p45)
: « le seul espoir de développement durable passe par le
développement local ». Le développement des communes
engendre de lourdes charges que les maigres ressources ne parviennent pas
à satisfaire. Ce travail a pour intérêt d'aider les
élus locaux à trouver des sources et pistes
complémentaires de mobilisation et de valorisation des ressources
disponibles.
- Pour l'Etat béninois
Initiateur principal de la décentralisation, l'Etat a
légué aux communes d'énormes charges sans mettre
réellement à leur disposition des moyens adéquats
indispensables à leur épanouissement. Il s'avère important
voire primordial que l'Etat mette à la disposition des
collectivités locales les moyens et ressources nécessaires
à l'accomplissement de leur mission salvatrice à travers un
mécanisme adéquat de transfert desdites ressources.
- Pour les partenaires
Cette étude participe des efforts que mènent
inlassablement le PDM et les partenaires au développement pour aider les
élus locaux en les accompagnant dans les processus, combien difficile,
de décentralisation en Afrique. Dans la réalisation de ce vaste
chantier de la décentralisation, aucune contribution n'est de trop.
- Pour nous-même
Les seuls véritables responsables et acteurs du
développement local de ce processus de décentralisation sont les
autochtones. Ressortissants de la commune, nous avons choisi cette modeste
contribution intellectuelle pour jouer notre partition à travers
l'inventaire des potentialités du milieu et les recommandations. Ceci
veut dire que l'appropriation décentralisée et
démocratique des processus de développement local et des
objectifs du millénaire par le grand nombre de citoyens engagent la
responsabilité de l'ensemble des collectivités locales.
2-2- Objectifs et hypothèses
Cette section expose les différents objectifs
fixés par l'étude et les hypothèses qui en
découlent.
2-2-1- Objectifs
Notre étude vise principalement à apporter notre
contribution à l'amélioration des politiques de mobilisation et
de valorisation des ressources dans les collectivités locales en
particulier la commune de Comé.
Ainsi, nous avons identifié un objectif principal
dont découlent trois objectifs spécifiques.
2-2-1-1- Objectif principal
Cette étude s'est assignée comme
objectif principal de contribuer à l'amélioration des politiques
de mobilisation et de valorisation des ressources des collectivités
locales. L'atteinte de cet objectif général passera
nécessairement par la réalisation des objectifs
spécifiques ci après :
2-2-1-2- Objectifs spécifiques
(O)
Cette étude vise de façon spécifique
à :
O1 : évaluer les sources de
provenance des ressources financières afin de proposer d'autres
solutions.
O2 : analyser l'efficacité des
ressources humaines dans la mobilisation des autres ressources et inventorier
les moyens matériels disponibles.
O3 : apprécier les
méthodes de valorisation des ressources naturelles.
2-2-2- Hypothèses (H)
Une recherche ne peut être
effectuée de façon efficace sans un minimum d'hypothèses
de base sur lesquelles on doit se baser pour atteindre de bons résultats
plausibles.
Ainsi, dans le cadre de notre travail, nous avons
identifié trois hypothèses sur lesquelles nous nous sommes
basés :
H1 : Les ressources financières
proviennent principalement des recettes locales ; H2 :
Le personnel de la commune de Comé n'est pas très
qualifié et les moyens matériels sont limités ;
H3 : La commune de Comé ne
dispose pas de politique claire de valorisation de ses ressources naturelles.
Il est intéressant de présenter sous forme de
résumé la majeur partie des problèmes rencontrés au
cours de notre recherche dans un tableau :
Tableau 8 : Tableau de bord de
l'étude
Niveau d'étude
|
Problèmes
|
Objectifs
|
Causes
|
Hypothèses
|
Niveau général
|
Difficulté de mobilisation et de valorisation des
ressources.
|
Contribution à l'amélioration des politiques de
mobilisation et de valorisation des ressources.
|
Absence de vision claire de mobilisation et de valorisation
des ressources.
|
Difficulté de mobilisation et de valorisation retarde
le développement de la commune.
|
Niveau spécifique
|
La non multiplication des sources de provenance de ressources
financières.
|
Contribution à la diversification des sources de
provenance des ressources financières.
|
Manque de politique de diversification.
|
Les ressources financières proviennent principalement
des recettes locales.
|
Personnel peu qualifié pour répondre aux besoins
de la population de la commune.
|
Contribution à une meilleure efficacité des
ressources humaines.
|
Manque de professionnalisme et de management au niveau du
recrutement, formation et gestion du personnel.
|
Le personnel de la commune de Comé n'est pas
très qualifié et les moyens matériels sont
limités.
|
Absence de politique de valorisation des ressources
naturelles.
|
Appréciation des méthodes de valorisation des
ressources naturelles.
|
Absence de méthodes modernes de valorisation des
ressources naturelles.
|
La commune de Comé ne dispose pas de politique claire
de valorisation de ses ressources naturelles.
|
La vérification de ces hypothèses exige que nous
fassions recours à nos connaissances et à certains ouvrages.
2-3- Revue de littérature et
méthodologie de la recherche
|