Paragraphe 2 : Suggestions pour une réforme du
système d'évaluation
du personnel au Contrôle Financier
Rappelons
ici que notre objectif
général est de contribuer
à une réforme du système
d'évaluation du
personnel au Contrôle
Financier dans le contexte
de la GAR et que pour ce faire,
nous avions fixé des
objectifs spécifiques
liés aux problèmes
spécifiques pour
lesquels, les causes
supposées nous ont conduit à
formuler des hypothèses.
La
vérification de ces
hypothèses à travers l'analyse
des données recueillies sur le
terrain nous a permis de
retenir des éléments de
diagnostic. A
partir de ces derniers, nous
pourrons proposer des approches de solutions
et préciser les
conditions de mise en oeuvre
pour une évaluation
optimale du personnel au
Contrôle
Financier.
A. Les approches de solutions
Apporter solution à
un problème, c'est
suggérer les
conditions objectives
d'éradication des
causes réelles se trouvant à la
base de ce problème en ne perdant pas de vue,
les objectifs retenus.
Dans cette optique, nous
proposerons des solutions
qui permettront
l'éradication des
différentes causes à la base de
chaque problème
spécifique et par
ricochet, conduiront
à la
résolution du
problème général. Pour
ce faire, nous attaquons les
problèmes l'un après
l'autre.
1. Propositions de solutions au problème
n° 1
Le diagnostic
établi révèle que ce
problème est dû à deux (02) causes que
sont : le manque de
définition et de
clarification
préalables des
responsabilités des agents et le
manque d'appropriation des
instruments institués
dans le contexte de la
gestion axée sur les
résultats. Résoudre ce
problème revient donc à
proposer les conditions
d'éradication de ses
différentes causes.
Mais avant,
soulignons que nos
propositions se feront conformément
aux approches théoriques retenues pour
l'analyse du
problème. Sur ce, il
convient de rappeler que
selon HELLRIEGEL, SLOCUM et
WOODMAN, « Le processus de
fixation des objectifs
comprend la
définition des
domaines précis de la
responsabilité du poste, la
mise au point des normes de
productivité dans chaque
domaine et, autant que
possible, la
formulation d'un
plan de travail qui permette
d'obtenir les
résultats désirés
»13. Ceci
étant, nous attaquons les causes
l'une après
l'autre.
a. Par rapport au manque de définition et de
clarification préalables des responsabilités des
agents
Pour éradiquer cette
première cause du
problème, nous suggérons
l'élaboration et
la mise à la
disposition des Chefs de
bureaux et des Délégués du
Contrôleur
Financier, des
fiches suivantes :
· la fiche
d'attributions (ou
fiche de description de
fonction) ;
· la fiche de
description de poste ;
· la fiche
d'objectifs ou contrat
d'objectifs ;
· la fiche de
plan
d'actions.
En effet, il
s'agit là
d'outils très
importants en management des RH et qui
permettront aux agents d'avoir une nette
visibilité du contenu
de leurs responsabilités,
des attentes de l'encadrement envers eux,
des moyens dont ils
13 Op. Cit, p 454
disposeront pour
l'atteinte des objectifs
fixés et des
délais
impartis pour leur
réalisation.
Aussi, permettront-ils aux
supérieurs
hiérarchiques de prendre des
décisions objectives
car entre leurs collaborateurs et
eux, il se serait
établi une relation
de supervision.
L'élaboration de ces
fiches se fera sous la
coordination du service en
charge de la gestion du
personnel au Contrôle
Financier,
c'est-à-dire
le Bureau des Affaires
Administratives et du
Matériel avec une forte
implication de chaque agent
concerné.
La définition des
responsabilités
Elle consiste pour
le supérieur
hiérarchique,
à déterminer avec son
collaborateur, les attentes et en
convenir. Dans cette
relation de
supervision, les deux
acteurs chercheront à obtenir une entente
claire et précise de
ce que l'un attend que l'autre
fasse.
Lorsque cette entente se
réalise, on parle de
congruence qui n'est
rien d'autre qu'une
même perception entre les deux
parties sur le contenu
réel des responsabilités et des
activités subséquentes.
En revanche, à défaut de
réaliser cette entente, les
parties se trouvent de ce fait dans une
situation de non congruence
qui emporte des conséquences tant pour
le supervisé, le
superviseur que pour
l'organisation (à
savoir, les conflits
d'attributions,
les lenteurs
administratives,
etc.).
Pour des postes
d'exécution, la
définition des
responsabilités se fait à
travers une fiche
d'attributions
tandis qu'une fiche de
description de fonction est
utilisée pour les postes
d'encadrement. Il est proposé à
l'annexe n° 6 un modèle des deux
fiches.
Pour pallier les
conséquences liées à la
situation de non congruence, il
est important de les
compléter par la
description du poste.
La description du poste
Un poste est un ensemble de
situations de travail
individuelles et
localisées,
occupé par une personne. Il correspond à une
situation de travail
réelle, concrète à un
moment donné et à un endroit
donné. C'est en
quelque sorte une
`'photographie'' du
poste. Il y a donc, le plus
souvent, autant de postes de travail que
d'agents dans une
organisation.
La fiche de poste est un outil de communication
qui permet un dialogue
personnalisé entre un supérieur
hiérarchique et son
collaborateur :
- le responsable
hiérarchique
indique ce qu'il attend du
poste ; - le
titulaire expose comment
il comprend le poste.
La fiche de poste est un outil de clarification
qui décrit les
éléments fondamentaux d'une
situation
professionnelle à
savoir :
-
l'intitulé du poste
;
- l'identité du
titulaire
;
- la
situation du poste dans
l'organisation
; - la
finalité du poste
;
- le contexte ;
- les
missions ;
- les
activités ;
- les compétences
requises du poste.
La fiche de poste est un cadre de
référence commun à partir
duquel sont formalisés
:
- la
définition
d'objectifs
professionnels
- le bilan
d'activité.
La mise en place des
fiches de postes dans une
organisation :
· permet une
identification
claire des domaines de
compétences et des niveaux de compétences
requis pour chaque emploi
;
· permet de
délimiter
précisément le champ
d'action des personnes ;
· sert de repère pour toute personne
évoluant ou souhaitant
évoluer au sein de la
structure (chacun pourra recenser ses points forts et ceux
à améliorer sur son poste) : la fiche de
poste constitue un outil de base à l'entretien d'évaluation
;
· permet de se rendre compte des besoins
en formation nécessaires à
toute évolution.
Il convient de
faire remarquer que chaque agent se trouve être
le plus concerné pour effectuer
lui-même la
description du poste qu'il
occupe. L'entretien
entre l'agent et son responsable
hiérarchique au cours
duquel doit avoir
lieu
l'élaboration
conjointe de la fiche de
poste est un moment
privilégié
pour :
n échanger sur le contenu du poste et
clarifier
les responsabilités et
les missions
qui sont confiées à
l'agent ;
n faire le
point, régler
le cas échéant les
malentendus sur le
fonctionnement du poste et
l'inscrire
clairement dans les
objectifs généraux.
Le but de cet entretien est
d'établir ensemble
le contenu du poste dans le cadre
d'un dialogue fructueux
qui ne peut
qu'améliorer la
communication. Cet
entretien offre la
possibilité à
l'agent de s'exprimer sur
son travail, d'être
écouté et de préciser son
rôle.
La fiche de poste n'est pas
définitive.
Elle doit évoluer et
s'adapter au fil des ans.
C'est un document qui n'est
pas nécessairement parfait
la première fois et
il peut être complété
d'année en année,
voire
modifié. La
description du poste doit
être réaliste et pour cela
présenter une photographie actuelle du
poste et non pas une situation
idéale ou
souhaitée. Elle
doit être objective et donc
relater les
activités de l'agent
et non ses qualités,
points forts ou points
faibles.
C'est le poste qui est
observé et non l'agent.
En conclusion,
la mise en place des
fiches de poste s'inscrit
dans une démarche de gestion
qualitative des ressources
humaines. Un modèle
simplifié de
fiche de poste est proposé à l'annexe
n° 7.
|
La fiche d'objectifs ou le contrat
d'objectifs
|
La détermination des
objectifs est un processus qui
vise à améliorer
le fonctionnement et
l'efficacité de
l'organisation en
précisant les
résultats
souhaitables que les
employés et les départements de
l'organisation
doivent s'efforcer
d'atteindre.
Les objectifs permettent de
missionner les
agents. Leur
élaboration devrait
donner lieu à des
discussions entre le
collaborateur (N) et le
supérieur
hiérarchique
direct (N + 1).
Selon HELLRIEGELL, SLOCUM et
WOODMAN, la fixation des
objectifs engendre à la
fois des gageures et des normes qui
permettent de mesurer la performance des
employés de
l'organisation.
C'est donc la façon
la plus
simple
d'avoir un repère pour
apprécier la
performance.
En effet, si l'on
fixe à l'avance un
objectif à chaque
activité, il sera
facile de mesurer les écarts
lorsque le terme sera
atteint. Fixé en
amont, l'objectif place en
principe,
l'appréciation du rendement
sur un terrain très objectif et
factuel.
S'il est nécessaire
de fixer des objectifs
clairs et
stimulants,
cela n'est toutefois pas
suffisant pour susciter une haute performance
et focaliser les efforts des
agents. Il est
également
indispensable que
ceux-ci soient acceptés par
les
intéressés.
Pour que les objectifs
servent de guide et de point de repère
dans l'accomplissement du
travail, nous suggérons comme Charles
LAROCQUE, qu'ils soient non
seulement fixés en
fonction des responsabilités de
l'agent et tiennent compte de ses
compétences mais également
qu'ils doivent être
spécifiques,
mesurables,
atteignables,
réalistes et
temporels. Ce que l'on
désigne sous l'acronyme
d'objectifs SMART.
Les Chefs de Bureaux et les
Délégués du
Contrôleur Financier
devront donc veiller à ce que chacun de
leurs collaborateurs ait un
contrat d'objectifs au début de chaque
année, lequel servira
de base à
l'évaluation en
fin d'année. Un
modèle de fiche
d'objectifs est proposé à
l'annexe n° 8).
Le plan
d'actions est
l'élaboration de
moyens réalistes
articulés entre eux et
programmés dans le temps en vue de
réaliser un
objectif. Mis au
point par un responsable et
le personnel, un plan
d'action fait
la liste des buts et
objectifs d'un service et
des activités qui
seront mises en oeuvre pour atteindre ces
objectifs.
Un plan
d'actions couvre en
général une période
d'une année, indique
la ou les personne(s)
responsable(s) de la mise en
oeuvre de chaque
activité, montre
comment chaque activité
doit être réalisée et
fait connaître les ressources
financières
nécessaires.
Sa préparation doit
impliquer chaque acteur
responsable dans l'atteinte
de l'objectif. Dans cette
relation, le
supérieur a un rôle
actif et décisif
à jouer dans la
fixation des
objectifs, mais
la façon de les
atteindre devrait
impliquer davantage le
titulaire.
Le plan
d'actions peut prendre
différentes formes. Cependant,
il doit comporter au
minimum, une
liste
d'activités
jumelées à des noms et à des
dates. Cet outil doit
être mis en place dans tous
les Bureaux et
Délégations du
Contrôle Financier
pour éviter la
navigation à vue et permettre une
planification
rigoureuse des
activités (Cf.
modèle en annexe n°
9).
b. Concernant la non maîtrise des outils
prévisionnels de gestion institués dans le contexte de la
GAR
Au nombre des outils
previsionnels de
gestion introduits dans
l'Administration
publique suite à
l'option de la
gestion axee sur les
resultats, figurent
: le Plan de Travail
Annuel (PTA), le Plan de
Consommation des Credits (PCC),
le Plan de Passation des Marches
Publics (PPMP), le Cadre
Logique de Projet (CLP), le Budget-Programme
(BP). Ce sont de precieux
instruments de gestion mis
à la
disposition des
gestionnaires publics et
dont la maîtrise reste toujours
à parfaire.
Pour une meilleure
appropriation de ces outils
par les agents du Contrôle
Financier, il faudra
periodiquement organiser des
formations à leur
profit.
Ainsi, leur
appropriation par tous les
cadres du service
constituerait un atout pour
la mise en place
d'une nouvelle demarche
d'evaluation.
En effet, une utilisation j
udicieuse de ces outils
faciliterait
l'appreciation de
l'efficacite des
agents. Il est annexe au document, un
modèle de canevas du PTA, du
PCC, du PPMP et du CLP (Cf. annexe n°
10).
2. Propositions de solutions au problème
n° 2
La resolution du
problème de l'absence
d'evaluation
annuelle du rendement du personnel passe par
la necessaire reforme en profondeur du
système actuel de notation pour
prendre en compte la
dimension de
l'evaluation du rendement
des agents de
l'Administration
publique en general et au
Contrôle Financier en
particulier.
En se referant à l'approche
theorique retenue pour
l'analyse du problème
n° 2, nous proposons à
l'instar du Professeur Benoît NDI
ZAMBO, l'adoption par
l'encadrement du Contrôle
Financier d'une approche
d'evaluation centree sur
les resultats.
Ainsi, pour une
meilleure appreciation du
rendement du personnel au Contrôle
Financier, nous proposons
que la methode de
l'entretien
individuel
d'evaluation
soit instituee conformement
aux suggestions faites par
les agents interroges (Cf.
tableau n° 13 de
l'annexe 6). Cet entretien
pourrait se tenir une fois
par an, de preference en fin de
gestion.
Utilisable dans
les entreprises de toutes
tailles, de tous secteurs et
quel que soit le poste ou
la fonction,
l'entretien
individuel
d'evaluation represente un
moment
fort d'échange entre le
collaborateur et son supérieur
hiérarchique. Il
s'agit d'un moment
privilégié
qui dure 45 minutes à 1 h 30 mn au
minimum.
Cette méthode est fondée sur la
description du poste de travail,
la fixation des
objectifs de
l'organisation et sur
l'évaluation de
la contribution des
employés à
l'atteinte des
objectifs, et donc des
résultats. Sa mise en
place au Contrôle
Financier serait un bon
choix managérial dans
le contexte de la gestion
axée sur les
résultats.
Pour ce faire, il
convient de présenter en
détail cette méthode afin
d'aiguillonner
les responsables du
Contrôle Financier
à prendre des décisions j
udicieuses dans ce sens. La
présentation
s'articulera autour des deux
(02) grands axes suivants : le
déroulement (a) et le contenu de
l'entretien (b).
a. Déroulement de l'entretien : les trois (03)
phases clés.
Phase préparatoire
Quelques jours avant
l'entretien (une semaine au
moins), le subordonné est
invité à
relire sa fiche de
définition de
responsabilités (fiche
d'attributions ou
fiche de description de
fonction) et à
réfléchir sur
les objectifs qui
lui ont été
fixés. Il note ses remarques et ses
suggestions.
Le responsable
hiérarchique
réfléchit à
la situation présente
de son collaborateur, à ses
activités, à
ses responsabilités, aux écarts
possibles entre les
objectifs et les
résultats. Il
rassemble le
maximum d'informations et de
faits se rapportant à la
prestation de
l'individu au cours de
la période
écoulée et en fait une
synthèse. Il relève
les points les
plus importants à
discuter et recherche les termes
les plus appropriés
pour en parler.
Phase 1 : l'approche (Comment démarrer l'entretien
?)
Le responsable accueille son
collaborateur et lui
rappelle le but de
l'entretien.
Puis, il lui demande de
s'exprimer à propos de ses
performances et ses
difficultés.
Il écoute attentivement et prend
quelques notes. Il
s'abstient
provisoirement de tout
commentaire qui
risquerait de compromettre
le bon déroulement de
l'entretien.
Par contre, il pose des
questions à l'agent,
démontrant ainsi son
intérêt et lui
demandant de préciser certains
points. Le responsable
reformule régulièrement
les idées
émises par
l'agent.
Phase 2 : l'échange
Il porte successivement sur
:
· le degré
d'atteinte des objectifs au
cours de la période
écoulée et les écarts
constatés entre les objectifs et
les résultats
atteints ;
· les
affirmations du
collaborateur qui se
révèlent
contradictoires ;
· les
propositions du
collaborateur qui
méritent d'être
étudiées ;
· les sujets qui
n'ont pas été mentionnés
par l'agent, mais que
le responsable souhaite
aborder.
Au cours de cette phase de
l'entretien, le
responsable adopte une attitude
d'écoute, de
compréhension et de conseil. Il
résume les différentes
questions restées ouvertes, il les
groupe en thèmes et il traite un
thème après l'autre, en prenant
soin de faire
participer activement son
subordonné et de supprimer les
futilités pour ne retenir que
les points
essentiels.
Phase 3 : la conclusion
Conclure un entretien
d'évaluation,
c'est lui assurer
une issue positive,
même si son déroulement
a été
difficile.
C'est faire en sorte
qu'il ne s'accompagne pas, a
fortiori ne génère pas,
de frustrations. Il est donc
important de :
· poser une question ouverte du type
"tous les points
importants ont-ils été
abordés ?" ;
· résumer les
principales
décisions prises au
cours de l'entretien ;
· rappeler les
suites à donner par chacun à court terme
;
· fixer le
délai du prochain
point dans le cadre du
suivi ;
· rappeler la
disponibilité
permanente du responsable si
nécessaire.
La conclusion
doit être dynamique.
Les deux parties prendront des
résolutions pour
l'avenir et se donneront les
moyens de les mettre en oeuvre : programme
d'actions,
calendrier,
etc... Le responsable
soulignera le caractère
positif de cet échange et assurera son
collaborateur de sa confiance et de son
soutien.
Après
l'entretien, le
responsable
hiérarchique doit se
poser les questions
suivantes : Ai-je
parlé de faits concrets ou du
comportement de mon subordonné ? Comment ai-je
reçu les arguments de mon subordonné ?
Ai-je été ouvert face aux arguments et
solutions exposés ? Mon
collaborateur a-t-il pu
s'exprimer
suffisamment ? Les réponses à ces
interrogations permettent
d'améliorer le
déroulement de
l'entretien dans
l'avenir.
b. Contenu de l'entretien d'évaluation
Après avoir découvert
les trois (03) phases de
l'entretien, il
convient
d'approfondir leur contenu
afin d'en préciser
les thèmes clés.
Ainsi, il faut
retenir que l'entretien
individuel
d'évaluation
doit porter sur les
éléments ci-après
:
Les objectifs et le bilan d'activité de la
période écoulée
En début
d'entretien,
l'évaluateur rappelle
les objectifs et les
modalités de
l'entretien. Il en
précise la durée.
Ce cadrage est nécessaire
afin de prévenir
d'éventuels
malentendus.
Ensuite,
l'évalué est
invité à présenter
le bilan de son
activité : ses
principales
réalisations, les
faits marquants, les succès et
les échecs, les
difficultés
qu'il a rencontrées. La forme de cet
exposé doit être
laissée à
l'appréciation de
l'évalué.
Dans un premier temps,
l'évaluateur
intervient peu,
simplement pour
reformuler régulièrement
les propos de son
interlocuteur. Il adopte
donc une attitude d'écoute
active, de
compréhension et de
soutien.
Dans un second temps,
l'évaluateur
emploie un style
semi-directif pour
revenir sur certaines
questions qu'il souhaite
approfondir (attitude
d'enquête), sur la
reconnaissance d'actions
positives et
d'insuffisances constatées.
Ce moment riche permet d'effectuer
l'adéquation entre le
collaborateur et le poste
qu'il occupe.
Parallèlement, les
réponses de l'évalué
renseignent
l'évaluateur sur son
style de management.
La comparaison des résultats et des
objectifs
L'évaluateur
revient ensuite sur
l'analyse de la performance
de l'évalué,
en observant l'écart
éventuel entre les
résultats obtenus et les
objectifs fixés au début de
la période
précédente. Il s'interroge sur
les raisons de ces
résultats, tente
d'analyser et
d'interpréter les constats
effectués, de faire des rapprochements
(les résultats
sont-ils consécutifs aux
décisions prises
antérieurement, sur
le plan des moyens, comme
la formation, par
exemple). Enfin,
l'évaluateur fait une
synthèse de la performance.
Les difficultés rencontrées
L'évaluateur et
l'évalué
examinent ensemble les
problèmes posés.
C'est un moment délicat et
important à la
fois,
puisqu'il doit
esquisser les
conditions de changements
positifs (remise en
cause, adaptation de
l'organisation).
Les objectifs de changement sont
exprimés par rapport aux constats, en
termes d'écarts par rapport à
la situation
actuelle. Ils sont datés et
chiffrés d'une
manière réaliste.
Ils s'accompagnent
d'indicateurs précis
qui permettront de
vérifier
objectivement, l'année
suivante, s'ils ont
été atteints ou non.
Les souhaits d'évolution et les besoins de
formation de
l'évaluéL'évaluateur
reprend son style
non-directif pour encourager
l'évalué à
exprimer ses attentes :
modification de ses
attributions,
mutation,
formation, congé
sabbatique, etc.
L'attitude de
conseil doit
prévaloir chez
l'évaluateur,
lequel apporte les
premiers éléments de
réponse aux demandes et suggestions de
l'évalué.
La
définition des
besoins en formation tient
une place importante à ce stade de
l'entretien. Au regard des
évolutions
perceptibles (nouvel
équipement,
modification de
procédure, démarche
qualité), les
objectifs de formation sont
précisés.
Les autres thèmes de l'échange
L'entretien peut être
l'occasion pour le
responsable de recueillir des
informations sur les
potentialités de son
collaborateur qui ne
seraient pas
exploitées dans le
poste actuel, ses
aspirations et
orientations
souhaitées à moyen terme, les
filières possibles
pour y parvenir, les
conditions à remplir
(étapes de formations
nécessaires). Ce sujet peut
faire l'objet d'un
entretien spécifique
avec un responsable n+1, le DRH ou un
spécialiste.
Les objectifs et les moyens de la nouvelle
période
Le responsable
hiérarchique, sur un
mode plus directif,
indique les
objectifs prévus pour la
nouvelle période :
nouvelles responsabilités du
collaborateur, changements comportementaux
attendus, etc. Il profite de
l'occasion pour les
discuter avec le subordonné en
attendant qu'ils soient
rappelés dans le contrat
d'objectifs de la
période suivante.
Au terme de
l'entretien, la
synthèse des résultats sera
faite dans un rapport dont les deux
parties seront
signataires.
L'évaluateur remercie
l'évalué et reconnaît
l'effet constructif de
l'échange, en
indiquant à son
collaborateur qu'il sera
destinataire du rapport de
l'entretien.
C'est ce qu'on appelle
la contractualisation des
résultats de
l'entretien
d'évaluation.
3. Propositions de solutions au problème
n° 3
Il ressort du
diagnostic établi que
le manque
d'objectivité des
critères de notation,
l'absence de récompenses
pécuniaires
liées à la
notation et la non
participation des agents
à
l'appréciation de
leurs performances sont les causes du
désintérêt du personnel
pour le système actuel de
notation.
Pour résoudre ce
problème, il
s'agira pour nous de proposer
les conditions
d'éradication de ses
causes. Mais avant,
rappelons que pour la
résolution du
problème n°
3, nous avions
initialement
retenu deux approches théoriques à
savoir celles de Jean-Claude
BERNATCHEZ et de Catherine LEGRAS.
Selon la
première,
l'objectivité des
critères
d'évaluation
constitue un élément
déterminant du succès d'un
système
d'évaluation et une
condition nécessaire
de l'adhésion du
personnel à
celui-ci. Quant à
la seconde, le succès
d'un système
d'appréciation dans
l'entreprise dépend de
l'information qu'en ont
les collaborateurs et de la
formation des acteurs. Ceci
étant, nous attaquerons les causes
l'une après
l'autre.
a. Par rapport au manque d'objectivité des
critères d'évaluation
Pour éradiquer cette
première cause, nous proposons
qu'il soit
défini de nouveaux
critères
d'évaluation du
personnel. Ceux-ci doivent
être objectifs,
c'est-a- dire centrés sur
l'atteinte des
résultats.
Pour ce faire, les
critères seront axés soit sur
les compétences des
évalués, soit
sur leurs performances (référence
faite aux résultats) et non sur des
traits de personnalité
tels que, le
leadership, la
sociabilité,
etc. En effet, des études ont
prouvé qu'il n'existe
aucun lien entre le rendement et
la personnalité d'un
individu et que
les traits de
personnalité
n'améliorent pas le
rendement.
Evaluer les
traits de personnalité peut donc
entraîner un caractère subjectif de
l'évaluation.
C'est ce qui
explique d'ailleurs
les nombreuses critiques
généralement formulées
à l'encontre du système de
notation qui
privilégie
l'évaluation des
comportements, car ceux-ci dépendent
souvent de la personnalité des
individus.
En outre, les critères
d'évaluation doivent être connus de tous les
acteurs concernés. Pour ce
faire, il est très
important qu'ils soient
définis sur la base
d'un consensus établi avec
les évalués.
De ce fait, il est
indiqué de les
préciser dans la
fiche de description du
poste (Cf. modèle en annexe).
Enfin, les critères
d'évaluation doivent être simples et
compréhensibles de tous les
acteurs.
b. Concernant l'absence de récompenses
pécuniaires liées à la notation
Pour corriger cette
insuffisance du système de
la notation, il faudra
instituer une prime de
performance au profit des agents
particulièrement
méritants ; ce qui
favoriserait
l'émulation chez tous
les agents.
La prime de performance sera une
récompense pécuniaire
sanctionnant la performance,
l'efficacité ou
le rendement des agents.
Elle dépendra du
résultat de
l'appréciation
annuelle des performances sanctionnée
par la notation.
L'attribution de cette
prime pourrait être
annuelle. Ainsi,
elle ne sera pas octroyée
mensuellement comme un complément
salarial.
Elle interviendra
en un seul bloc, en
fin d'année, comme un
gain unique sanctionnant
le niveau de performance des agents à
l'issue de leur
évaluation.
c. Par rapport à la non participation des agents
à l'appréciation de leurs performances
Pour que les
évalués puissent
s'approprier facilement
les résultats de
l'évaluation,
il est important de les
faire participer
activement au processus.
Pour devenir acteurs de leur
évaluation, les
agents doivent pouvoir :
I recevoir une
information
claire et précise
portant sur les objectifs,
les enjeux, les procédures et
les outils de
l'évaluation
;
I préparer
l'évaluation sur
la base d'outils
explicités et
participer à la
réflexion en amont
;
I avoir la
possibilité de
s'auto-évaluer sur une
portion de
l'évaluation
; I être
impliqués dans les
actions qui
découleront de
l'évaluation.
Ainsi se présentent
nos approches de solutions aux
différents problèmes
spécifiques.
Mais celles-ci ne
pourront être efficaces qu'après
la mise en place de
certaines conditions
favorables à leur
mise en oeuvre.
B. Les conditions de mise en oeuvre des approches de
solutions Pour que la réforme du
système
d'évaluation du
personnel soit effective au
Contrôle
Financier, la
formulation de certaines
recommandations s'impose.
1. Recommandations à l'endroit des
autorités du Contrôle
Financier
a. L'implantation préalable d'une démarche
sur la gestion du rendement
La mise en oeuvre de nos approches de
solutions nécessite
l'implantation
préalable d'une
démarche sur la gestion du rendement
au Contrôle Financier
car il s'agit
d'une démarche qui intègre
les principaux
éléments de la
gestion axée sur les
résultats. Il est donc
nécessaire que la
hiérarchie prenne des
initiatives
dans ce sens en acceptant de considérer
les différentes
propositions faites dans
la présente étude.
En effet, la démarche de
gestion du rendement permet d'une part
d'assurer une meilleure
compréhension entre les cadres
évalués et leurs
supérieurs et d'autre part,
aux agents d'effectuer une gestion
plus efficace de leur
carrière par une
amélioration continue
de leurs compétences et
habiletés, facilitant
ainsi leur mobilité
verticale et
horizontale.
Il est donc
souhaitable que
l'encadrement du Contrôle
Financier intègre
à son style de gestion
participative,
les principes de la
direction par les
objectifs (DPO).
b. La communication sur le dispositif
d'évaluation à implanter
D'abord, il
faudrait que les
autorités du Contrôle
Financier suscitent
l'adhésion des membres du
Comité de Direction
(CODIR) au nouveau système
d'évaluation à
mettre en place car, chaque membre du
CODIR qui aura adhéré au projet
convaincra d'autant plus
facilement ses propres
collaborateurs. Il sera le
propre promoteur du système auprès de ces
derniers.
Ensuite, la
mise en place du nouveau
dispositif
d'évaluation
doit s'accompagner, en
amont, d'une
information
claire et suffisante de
nature à dédramatiser la
situation
actuelle, à
dissiper les
craintes et les
résistances des acteurs.
Ainsi, pour
la mise en
application de la
méthode
d'évaluation que nous
avons proposée, il sera
nécessaire que des séances
d'information soient
organisées afin que
l'ensemble des agents du
Contrôle Financier
soit imprégné des
finalités et des
outils du
dispositif
d'évaluation.
Enfin,
l'information en aval est tout
aussi nécessaire :
produire les
résultats de
l'évaluation,
les expliquer et engager un
dialogue constructif avec
les acteurs.
Pour ce faire, il faudra
élaborer deux outils très
utiles pour préciser
les objectifs de
l'entretien
d'évaluation et pour
expliquer la suite
qui y sera donnée. Il
s'agit de la charte de
l'entretien et du guide
d'entretien.
· La charte de l'entretien
Ce document précise
le sens de l'entretien
d'évaluation
ainsi que le
lien de cet acte de management avec les
autres actes de gestion des ressources
humaines : notation
éventuelle, tableau
d'avancement, système de
formation, gestion des
carrières, ...
La charte engage
l'évaluateur et
l'évalué sur
le plan de
l'éthique.
Elle représente la
règle du jeu et contient à ce
titre des recommandations sur
la bonne conduite de
l'entretien. Par
exemple, la charte
précise la
destination du rapport
d'évaluation
ainsi que les
voies de recours en cas de
litige.
· Le guide d'entretien
La préparation d'un
entretien
d'évaluation
nécessite également
d'effectuer un travail de
réflexion et de synthèse
préalables :
recueil d'informations sur
les
réalisations,
auto-analyse des
difficultés et
succès rencontrés au cours de l'année
écoulée,
souhaits
d'évolution
professionnelle pour
l'évalué ;
collecte
d'informations,
choix des questions,
formalisation du
dispositif pour
l'évaluateur.
Le guide doit permettre de
mener une analyse et une
réflexion
partagées, suffisamment
élaborées pour que les
conclusions qui se
dégageront de l'entretien
soient pertinentes.
c. La formation des évaluateurs
Il sera nécessaire de
former les responsables
hiérarchiques
(évaluateurs) sur les
techniques de l'entretien
d'évaluation et
surtout les pièges de
l'évaluation à
éviter (à savoir :
l'effet de halo, les
préjugés, la
projection, l'influence et
l'effet de contraste).
Le recours à un consultant en
gestion des ressources humaines permettra de
réussir cette
formation.
Par ailleurs, la
mise en place d'un Groupe de
Réforme du Système
d'Evaluation du
Personnel au Contrôle
Financier serait
utile. Ce groupe sera chargé de mener
des réflexions plus
approfondies en vue de faire des
propositions concrètes en ce
qui concerne
l'élaboration des
nouveaux critères et
formulaires
d'évaluation du
personnel, de la charte et du
guide
d'entretien.
2. Recommandations à l'endroit du
Gouvernement
a. La nécessaire réforme du système
de fonction publique de carrière
Pour faciliter la
réforme du système
d'évaluation des
fonctionnaires dans le
contexte de la GAR au Bénin,
il faudrait que le
Gouvernement, par le
biais du
Ministre du Travail et de
la Fonction
Publique, engage une réforme du
système de fonction publique de
carrière qui est le
nôtre, système qui met beaucoup
plus l'accent sur
l'avancement automatique et
la carrière du
fonctionnaire que sur son
rendement, sa
productivité et sa
performance.
Dans des pays où les systèmes
d'évaluation sont
les plus
élaborés comme la
Grande-Bretagne, l'Australie,
la Nouvelle Zélande,
les Etats-Unis, le Canada et
où le mode de gestion axée sur
les résultats est
expérimenté depuis fort
longtemps, le système de
fonction publique adopté est
celui de
l'emploi. Ce
dernier est caractérisé par un
ensemble de postes de travail, correspondant
aux diverses tâches
qu'implique le
fonctionnement des services et
définis par les
attributions afférentes à
chacun d'eux.
Le système de
l'emploi
n'est pas exclusif
d'une vie
professionnelle tout
entière consacrée à la
Fonction publique,
mais les liens
qu'il établit entre
l'administration
et ses agents sont en général
moins durables que ceux qui
sont noués sous le système de
la carrière. De ce
fait, il impose aux
fonctionnaires d'être
performants.
L'idée à la
base du système de carrière étant de
garantir au fonctionnaire
une sécurité de
l'emploi, nous ne
suggérerons pas qu'il soit
remplacé par le système de
l'emploi.
Cependant, la
combinaison des
principes des deux systèmes de
fonction publique
s'avère nécessaire pour
permettre l'intégration au
système actuel, des nouveaux
principes de la
gestion des affaires
publiques.
b. La nécessaire promulgation de la loi n°
98-035 du 15 septembre 1998
La réforme du système
d'évaluation des
fonctionnaires dans le
contexte de la GAR au Bénin
serait facile à
concrétiser si la
loi n° 98-035 du 15
septembre 1998 était
promulguée.
En effet, cette
loi qui sous tend
l'avancement au mérite
mais décriée par
les partenaires
sociaux, contient de
pertinentes innovations
permettant de doter chaque agent d'un cahier
de charges en début d'année, et
de l'évaluer en fin
de gestion sur la base des performances
réalisées. Sa
promulgation apparaît donc comme une
condition nécessaire
pour pouvoir engager la réforme du
système
d'évaluation du
personnel au Contrôle
Financier,
voire dans toute
l'Administration
publique.
Tous les éléments
constitutifs de notre étude sont
présentés dans le tableau de
synthèse suivant.
3. Construction du tableau de synthèse de
l'étude
C'est un tableau
récapitulatif des
réflexions menées
jusqu'ici : de la
problématique aux
solutions
d'éradication des
causes réelles se trouvant à la
base des problèmes en passant d'une
part, par la
fixation des objectifs et
la formulation des
hypothèses et, d'autre part,
par l'établissement du
diagnostic.
Tableau n° 7 : Synthèse de
l'étude sur la « Problématique de la réforme du
système d'évaluation du personnel au Contrôle Financier
dans le contexte de la GAR »
NIVEAUX D'ANALYSE
|
PROBLEMATIQUE
|
OBJECTIFS
|
HYPOTHESES
|
CAUSES REELLES
|
ELEMENTS DE DIAGNOSTIC
|
SOLUTIONS PROPOSEES
|
Niveau général
|
Problème général
|
Objectif Général
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Inexistence
d'un
système efficace
d''évaluation du
personnel dans le
contexte de la
gestion axée sur les
résultats.
|
Contribuer à
la
réforme du système
d'évaluation
du personnel au Contrôle
Financier.
|
Niveaux speclflques
|
1
|
Problème Spécifique 1
|
Objectif Spécifique 1
|
Hypothèse Spécifique 1
|
Causes Réelles du PS 1
|
Eléments du diagnostic 1
|
Approches de solutions au PS 1
|
Non fixation
d'objectifs de rendement aux agents
|
Proposer un
système de
fixation d''objectifs
de rendement
aux agents.
|
La non fixation
d'objectifs de rendement aux
agents est due au manque de définition
et de
clarification
préalables de
leurs
responsabilités.
|
- Manque de
définition
et de
clarification
des
responsabilités de chaque
agent ;
- Manque
d'appropriation des
instruments
institués dans
le contexte de
la gestion axée sur
les
résultats.
|
La non fixation
d'objectifs de rendement aux
agents est due au manque de définition
et de
clarification
préalables de
leurs
responsabilités et au
manque d''appropriation des
instruments
institués dans le
contexte de la gestion axée sur
les résultats.
|
-
Procéder à la
définition et
à la
clarification
des responsabilités de chaque agent en
élaborant des fiches
d''attributions,
de description de poste,
d'objectifs et de
plan
d'actions.
- Former
périodiquement les
cadres de la structure à
la maîtrise des
outils
prévisionnels
de gestion institués
dans le contexte de
la gestion axée sur
les résultats.
|
2
|
Problème Spécifique 2
|
Objectif Spécifique 2
|
Hypothèse Spécifique 2
|
Causes Réelles du PS 2
|
Eléments du diagnostic 2
|
Approches de solutions au PS 2
|
Absence
d''évaluation
annuelle du rendement du
personnel
|
Proposer une
méthode efficace
d'évaluation
annuelle
du rendement
du personnel.
|
L'absence
d'évaluation
annuelle du rendement
du personnel est due à
la non prise en compte de
la
dimension
"évaluation du rendement" par
la notation.
|
Non prise en compte de
la dimension
`'évaluation du
rendement'' par
le
système
actuel de
notation.
|
L''absence
d'évaluation
annuelle du
rendement du personnel est
due à la non prise en compte de
la dimension
`''évaluation du
rendement''' par le système
actuel de
notation.
|
- Réformer le
système de la
notation afin de
prendre en compte la
dimension
`'évaluation du
rendement'' des agents
;
- Instituer
la méthode de
l''entretien
individuel
d'évaluation
et former les
acteurs à cet
effet
|
3
|
Problème Spécifique 3
|
Objectif Spécifique 3
|
Hypothèse Spécifique 3
|
Causes Réelles du PS 3
|
Eléments du diagnostic 3
|
Approches de solutions au PS 2
|
Désintérêt
des agents
pour le système actuel
de notation
|
Suggérer des
conditions
d'adhésion
du personnel à la
méthode
d''évaluation proposée.
|
Le
désintérêt du
personnel pour le
système actuel
de notation
s'explique par le
manque d''objectivité
des critères de
notation.
|
Le manque
d'objectivité
des critères de
notation
|
Le manque
d''objectivité des
critères de
notation, l'absence de
récompenses pécuniaires
liées à la
notation et la non
participation des
agents à
l'appréciation de
leurs
performances
justifient
le désintérêt du
personnel pour le système
actuel de
notation.
|
- Définir des
critères
d''évaluation centrés sur
l'atteinte de
résultats
prédéfinis
;
- Instituer une
prime annuelle de
performance
comme récompense
pécuniaire
liée
à l'évaluation
;
- Faire
participer
activement les agents à
l'évaluation
(de l'amont à
l''aval du processus
|
|