Développement des compétences et mobilité des travailleurs : cas de la sonar( Télécharger le fichier original )par Martine KANKYONO Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) - Diplôme de Conseiller en gestion des ressources humaines 2009 |
c) La mobilité d'environnementElle concerne les personnes qui occupent la même fonction, à un même niveau hiérarchique, mais qui changent de lieu d'exercice de leurs activités. Elle englobe la mobilité géographique et se fait pour des raisons diverses. DEFFAYET et VAN HEEMS26(*) précisent que différentes formes de mobilité peuvent coexister : mobilité verticale, géographique et fonctionnelle ne s'excluent pas mutuellement. Mais si plusieurs formes de mobilité peuvent coexister dans une entreprise, plusieurs facteurs déterminent la prédominance d'une des formes. Ainsi, le secteur d'activité, la culture de l'entreprise ou encore les caractéristiques des salariés (statut, métier, qualification) influencent les formes de mobilité les plus connues dans une entreprise. Les travaux de SCHEIN27(*) vont plus loin et mettent l'accent sur une dimension particulière de la mobilité, la dimension radiale. Elle est relative à la notion de pouvoir et d'influence du salarié, acteur dans la construction de sa carrière. La dimension radiale correspond au rapprochement des salariés vers les centres de pouvoir des organisations. SCHEIN propose ainsi d'appréhender les mouvements de personnel dans un « cône de mobilité » qui prend en compte trois dimensions de la mobilité : la dimension verticale, la dimension radiale et la dimension fonctionnelle. De ces considérations diverses, la mobilité des travailleurs peut être considérée comme le changement de poste, de service, de fonction ou de lieu de travail et ce, conformément à des critères fixés selon les besoins de l'organisation. * 26 DEFFAYET S. et VAN HEEMS F., Mobilité horizontale, itinéraire bis ou voie de garage?, Personnel, ANDCP, n° 365, décembre 1995, P. 36-41. * 27 SCHEIN S., cité par BOURCIER Caroline. |
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