II.1.2 l'équation de la
croissance
a. Taux du marché monétaire
Le
taux du marché monétaire a des effets significatifs sur la
croissance économique en RDC, apparu avec un signe attendu au seuil de 5
%. Alors toute diminution à long terme d'un pourcent du taux
d'intérêt du marché monétaire entraîne une
augmentation du PIBR de 0,54%.
Signalons en effet, que le taux
de marché monétaire étant un taux avec lequel la banque
centrale agit avec des capitaux sur le marché, constatons qu'en RDC,
toute diminution du taux monétaire entraînait un taux de la
croissance économique.
Signalons que, l'estimation de l'équation de
croissance dans l'UEMOA, révèle l'existence d'un impact
significatif du taux d'intérêt du marché monétaire
où chaque fois que le taux du marché monétaire diminuait,
entraînant la croissance économique dans tous les pays de l'UEMOA
mais relativement faible à long terme de -0.002% (NUBUPKO 2003)
En outre, Les observations empiriques de KAHN et KNIGTH qui
trouvent une réponse similaire sur la croissance de l'offre de monnaie
dans les pays en développement de 0.043% (cité par K. NUBUPKO
2003)
b. Taux
d'inflation
Le
taux d'inflation est significativement influent sur la croissance
économique en RDC, il en est apparu avec un signe négatif.
C'est
ainsi que, toutes les fois qu'il y a eu une augmentation du taux d'inflation
d'un pourcent entraînant des conséquences négatives sur la
relance économique de 0.38% seuil.
Ceci
corrobore la théorie empirique sus indiquée qui stipule que dans
une économie où la hausse du taux d'inflation, entraîne une
croissance économique comme nous le constatons en RDC.
En
effet, cette politique du système européen de la banque centrale
qui considère qu'en offrant un environnement monétaire stable
(c'est-à-dire la stabilité de l'inflation) en contrôlant
l'évolution du taux d'intérêt du marché
monétaire que la banque centrale contribue à favoriser la
croissance, le plein emploi et dans le même temps, elle estime qu'il ne
lui appartient pas, par des mesures monétaires discrétionnaires
d'agir en faveur du plein emploi et la croissance économique. (C.
GUINAUDEAU et Al., 2007)
Néanmoins, dans un contexte d'expansion
économique, la hausse de la demande de liquidité engendre une
hausse de l'inflation et au contraire, dans les périodes de
récession économique, la faiblesse de la demande exerce un effet
déflationniste. Ce canal de transmission de la politique
monétaire explique l'antériorité de la réponse de
la croissance sur celle de l'inflation dans les pays développés
à économie du marché, suite à une variation des
taux d'intérêt directeurs. (Banque de France 1998)
c. taux d'investissement total réel
Le
taux d'investissement total réel est significativement sur la croissance
économique au seuil de 5 % et apparu avec un signe attendu
c'est-à-dire toute variation positive du taux d'investissement total
réel d'un pourcent a des effets positifs sur la croissance
économique de 0.67%
Cela
s'explique en RDC, par le fait qu'à chaque fois que le taux
d'intérêt du marché monétaire baissait, les
opérateurs économiques demandaient plus de liquidité aux
banques commerciales pour financer leurs activités respectives, ce qui
entraînait une croissance des investissements en RDC.
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