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L'efficacité de la politique des réformes monétaires sur l'inflation et la croissance économique en RDC (de 1982 à  2007)

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par Claude RUBONEZA BAHATI MIDAGU
Université de Goma - Licence en économie 2008
  

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II.1.4 Description des données

Les données annuelles utilisées dans notre étude couvrent la période 1983 - 2007 (soit 25 observations) et proviennent de différentes sources.

Certaines données sur le PIBR (Produit Intérieur Brut Réel), Inflation (INLF), IPM (Indice sur le prix à l'importation), le IPS (le taux de réescompte) et IM (le taux de l'offre de monnaie) sont tirées conjointement de différents rapports de la banque centrale, différents condensé d'information statistique de la BCC et certaines d'autres sont tirées sur le Comité Permanant de Cadrage Macroéconomique (CPCM) et des documents de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté et vérifiées sur la publication de (World Indicators CD - ROM 2004). Ainsi, l'estimation de la relation de long et à court terme de ces taux sera faite par la méthode des moindres carrés ordinaires sur base du logiciel Econometric Views (Eviews 3.1).

II.2. PRESENTATION DES VARIABLES DU MODELE

La fonction du taux d'inflation et de PIB réel, pour une économie donnée ; nous permettra d'étudier le comportement de ces derniers au regard de certaines variations des facteurs monétaires opérées. Ceux - ci doivent donc être choisis, en vue de l'estimation, sur base de la principale politique de reforme qui a eu lieu en RDC qu'ils sont soupçonnés contenir. Nous distinguons successivement les variables endogènes et les variables exogènes et, pour chacune d'elles, nous justifierons notre choix avant d'expliquer son évolution durant la période sous - étude.

II.2.1 Les variables expliquées

Dans cette partie, Nous allons utiliser deux ratios différents pour capturer l'impact de la variation des taux directeurs (Taux de prise en pension (IPS45(*)) et taux du marché monétaire (IM46(*))) après reformes monétaires sur l'inflation (IPC) sur le Produit Intérieur Brut Réel (PIBR).

II.2.1.1 le taux d'inflation (IPC)

L'inflation étant une mesure d'équilibre macroéconomique entre l'offre et la demande et, on considère comme avantageux à un niveau bas car il évite l'altération dans la distribution du revenu.

De ce fait, les politiques monétaires reformées depuis 1983 ne visaient rien que ramener le taux d'inflation en RDC au seuil le plus pertinent par les instruments privilégiés de la Banque Centrale du Congo qui, sont les deux taux d'intérêt directeurs.

Cependant, considérons les données pratiques de l'évolution du taux d'inflation, après les reformes monétaires sur le graphique ci-après :

Graphique n° 1 l'évolution de taux d'inflation entre 1983 à 2007

INFL: Taux d'inflation

Années

Source : différents rapports de la BCC

Comité de cadrage Macroéconomique

CD-ROM 2004 Banque Mondiale

Pour autant que les politiques monétaires après reformes monétaires demeuraient prudentes et viseraient principalement la stabilité des prix dans le cadre d'un régime de change flottant et de préservation tant de la positivité que de la flexibilité du taux d'intérêt.

Partant de la reforme monétaire de 1983, l'inflation fut maintenu à un seuil continu de 102 % ; 60 %, 37 %, 28,76 % ; 80,76 % ; 105,56% et 68,38 % respectivement dès 1983 à 1990.

Depuis l'avènement de l'hyperinflation en 1990, le système bancaire a été marquée jusqu'en 1994 par une crise de liquidité aiguë, laquelle a accentué la désintermédiation bancaire. Au cours de cette période, le taux d'inflation s'explique par le fait que le gouvernement ait pris des mesure à partir de la reforme monétaire de 1993 recommandant le paiement par chèque des obligations fiscales, la crise de liquidité a été quasiment résorbée et l'intermédiation bancaire progressivement rétablie.

La RDC, alimentée par la faible politique monétaire et fiscale, n'a pas pu maîtriser le taux d'inflation. En 1995, le taux d'inflation a atteint 382,3 %.

Avec le nouveau gouvernement, la politique monétaire est mise en oeuvre par la Banque Centrale indépendante, la Banque Centrale du Congo, qui est tenue à maintenir la stabilité des prix dans un contexte de change.

En effet, en tout ce qui a caractérisé l'économie Congolaise, la BCC a maîtrisé l'hyperinflation caractérisant l'économie congolaise par ses instruments jusqu'à 135 % en 1998 juste après reforme monétaire alors qu'en 2000, le taux d'inflation était de 511 %. Suite à cette phase d'hyperinflation, l'économie congolaise est devenue dollarisée et l'intermédiation bancaire s'est effondrée. Le FMI a évalué qu'en 1995, 75 % des devises circulent dans le système étaient des dollars Américains et en 2004 les dépôts en US $ représentaient 85 % de, atteignant 93 % en Avril 2005.

La banque centrale et le FMI ont estimé que dans l'ensemble, le programme était satisfaisant, ce qui a permis au pays de négocier en 2002 son premier accord triennal au titre de Facilité pour la réduction de Pauvreté et pour la croissance (FRPC) et de mettre ainsi en terme après de deux ans d'absence, le pays a dû apurer ses arriérés envers le FMI.

Dans l'ensemble, les résultats de FRPC étaient satisfaisants, l'inflation annuelle est tombée à 16 % en 2002 et pendant toute l'année 2003, ce taux d'inflation s'est maintenu à 8 % et ce maintien dans tous les principaux secteurs de l'économie, à l'exception notable du secteur manufacturé, surtout dans le secteur minier, de télécommunication et du bâtiment. (MBUYAMU I. MATUNGULU 2003 cité dans par le bulletin F MI 2003).

En mi 2004, la situation macroéconomique s'est détériorée suite à l'insécurité grandissante dans la partie orientale du pays et des tensions politiques dans la coalition ont mené à une augmentation des dépenses publiques, financée par la création monétaire. La base et la masse monétaire ont augmenté de 62 % et 61 % respectivement, par rapport à un taux de croissance programmé de 26 % et 29 %.

Certaines mesures à une politique fiscale stricte, ont réussi de réduire l'inflation à un niveau de 21 % en 2005 (DSCRP juillet 2006); de ce fait, au cours de la période sous revue, le cours de monnaie nationale par apport aux principales devises (dollar) se caractérise par une dépréciation de 42 % par rapport au dollar Américain (JOURNAL PONTENTIEL juillet 2006) et cette situation de 2005 ne pourra se rétablir en 2006 soit 8 % et 6 % en 2007.

Cependant, les prévisions d'ici 2006 montrent une montée du taux d'inflation à 9 % en 2008, conformément au programme de convergence macroéconomique de SADC.

D'une façon générale, nous constatons que taux d'inflation s'est amélioré depuis la reforme monétaire de 1983 avec un taux de croissance du taux d'inflation pendant ces 25 ans de -0,94 % jusqu'en 2007. c'est pourquoi MAYER et THUMAN affirme que dans un environnement caractérisé par une inflation ou une hyperinflation et par un excès de la demande de liquidité, l'ordre monétaire peut être rétabli grâce à une reforme monétaire complète et radicale, comme s'était fait en Allemagne en 1948 (Prof. MPEREBOYE 2007-2008).

* 45 En RDC, IPS (taux de prise en pension) c'est taux appliqué par la banque centrale est appelé taux de réescompte qui permet à la banque centrale du Congo de détruire la monnaie sur le marché monétaire.

* 46 Alors que IM (taux du marché monétaire) est utilisé en RDC, comme le taux de call en money qui permet la banque d'offrir sur le marché monétaire la base monétaire.

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