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L'efficacité de la politique des réformes monétaires sur l'inflation et la croissance économique en RDC (de 1982 à  2007)

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par Claude RUBONEZA BAHATI MIDAGU
Université de Goma - Licence en économie 2008
  

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II.1.1.2 LE PIB réel (PIBR)

La croissance économique d'un pays est matérialisée par une augmentation sur une longue période, à partir trois grandeurs (Revenu National, Produit Intérieur Brut, Production Industrielle) importantes quantifient bien le niveau de l'activité économique d'un pays et l'ampleur de la croissance (BERNARD B et YVES S., 1992)

Dans le cadre de notre étude, le PIB réel retient plus notre attention, pour voir comment la politique monétaire de la BCC influence le PIB, en supposant que la croissance du PIB est fonction positive de l'offre excédentaire d'encaisse réelle et du gap de production ou de l'excès de capacité vise versa.

D'où l'évolution du PIB réel de la RDC après la politique de trois pénultièmes reformes monétaires se présente sur ce graphique :

Graphique n° 2 évolution du Produit Intérieur Brut Réel :

Années

PIBR : Produit Intérieur Brut réel

Sources :

Différents rapports de la BCC

Condensé d'information statistique de la BCC

CD-ROM 2004 Banque mondiale

Pendant plus de deux décennies, l'objectif principal des dirigeants de la RDC consistait en une exploitation des ressources naturelles et la recherche d'une économie de rente, indépendamment des conséquences économiques pour le pays. Le résultat de cette politique a été un déclin continu de la croissance de l'économie. Pendant les années 1980 le taux de croissance moyen était modeste, 1,8 % par an passant à 5,1 % dans les années 1990.

A cet effet, le PIB de la RDC avant la reforme monétaire de 1983 avait subi un recul de 3 % en 1982, le PIB en terme réel a enregistré un taux de croissance de 1,3 % en 1983 et de 2,7 % en 1984. La croissance du PIB en terme réel est imputable à l'expansion du secteur minier, à l'amélioration sensible de la production agricole au regain d'activité de l'industrie manufacturière et au bon comportement du secteur de service (RAPPORT ANNUEL BZ 1984). Notons que la croissance du PIB réel n'a pas sensiblement été constaté avec une légère amélioration jusqu'en 1994 après la reforme monétaire de 1993, où le taux s'est améliorée à 9,7 %, en 1994 ; 9,8 % en 1995 et 9,7 % et 9,2 % respectivement en 1996 et 1997.

Qui plus est, la reforme monétaire de juin 1998 envisageant la relance de l'activité économique, a été fragilisée par la guerre et les troubles politiques, l'économie a été stabilisée et a connu une tendance négative du PIB redressée. La croissance du PIB en terme réel est passée de 6 % en 2003 à 6,5 % en 2005 et il est attendu à 7 % en 2008.

En outre, entre 2002 et 2005, on a assisté à une hausse du PIB et du PIB par habitant ainsi qu'une baisse du taux d'inflation, du déficit budgétaire de l'Etat et du déficit de la balance des payements. La situation macroéconomique de la RDC s'est alors, en général améliorée.

Selon FEC (Fédération des Entreprises au Congo), cette croissance est restée concentrée principalement sur les secteurs des mines et des communications et que cette croissance reste fragile et ne peut donc encore soutenir un développement durable de l'économie nationale et réduire la pauvreté en RDC.

L'évolution de par la contribution des différents secteurs au PIB réel devra traduire la poursuite de la transformation progressive de l'économie. D'après les projections ci-dessous, la part du secteur primaire sera réduite et passera à 51 % en 2008, la part du secteur secondaire passera de 14,1 % en 2008 ; tandis que celle du secteur tertiaire connaîtra une augmentation à 32,1 %, ce qui ramène à conclure que la croissance économique en 2008 en 6 %.

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