L'efficacité de la politique des réformes monétaires sur l'inflation et la croissance économique en RDC (de 1982 à 2007)( Télécharger le fichier original )par Claude RUBONEZA BAHATI MIDAGU Université de Goma - Licence en économie 2008 |
II.1.3 Modèle de taux d'intérêt- croissanceL'équation de croissance s'inspire également des travaux de KAHN et KNITH44(*), du modèle de AGENOR (1991) et un modèle PROMES (SAMBA MAMADOU, 1988), ces deux derniers modèles étant eux-mêmes dérivés du premier, en ce qui concerne l'équation de croissance. En partant de la définition du PIB réel, les travaux étudient la dynamique de l'offre du secteur réel, en supposant que la croissance du PIB est une fonction positive de l'offre excédentaire d'encaisses réelles et du gap de production ou de l'excès de capacité. Où est l'opérateur de variation ; représente le niveau de production potentielle (c'est-à-dire ajusté des fluctuations cycliques) et, le niveau des encaisses réelles désiré par le détenteur de richesse. Une telle formulation soutient que toute offre excédentaire de monnaie induira une hausse temporaire du revenu réel. En revanche, une politique monétaire restrictive affectera négativement la croissance. Par ailleurs, KAHN et KNIGHT (1991) estiment que la réaction de la production à la politique monétaire, mesurée par, devrait être assez faible (0,043) L'équation (1) indique également que la procédure aura tendance à croître lorsque son niveau effectif est inférieur à son niveau potentiel. Pour mettre en évidence l'impact de la politique reforme de la monnaie sur la croissance, l'évolution de la production potentielle a été endogéinisée. Ainsi, en considérant une fonction de production de Type Cobb-Douglas, il vient : Tr représente le trend, les variables K et L indiquent respectivement le stock de capital et celui de la main d'oeuvre utilisé dans le processus de production. La variation du stock de capital correspond à l'investissement (INVTOR) et l'évolution de la main d'oeuvre est supposée croître au même taux que la Population Active. (PAC) Les équations (1 et 2) permettent d'écrire la relation dynamique ci-après : L'équation (2) peut s'écrire alors : Le niveau de l'offre d'encaisse réelle, qui traduit l'orientation de la politique monétaire (une baisse des encaisses offertes signifie une politique restrictive), est supposé être fonction des taux directeurs de la banque centrale (IM et IPS) et de l'indice des prix à la consommation (IPC). Par ailleurs, l'impact à court terme d'une variation de la population active sur la croissance est quasiment négligeable, dans la mesure ou seuls interviennent dans ce contexte les facteurs conjoncturels. La variable (Population Active) intervient essentiellement dans les déterminants de la croissance économique structurelle, au même titre que le capital humain LOGOSSAH (1994). De ce fait, ces variables ne seront pas retenues dans l'estimation de l'équation de croissance. Ainsi, l'équation de croissance peut s'écrire : Les taux directeurs de la banque centrale (le taux d'enseignements théoriques et empirique, sont censés évoluer en sens inverse de la croissance à court terme) (cf. Supra, BANQUE de FRANCE 1998) d'où le signe qui leur est attribué. L'investissement total est positivement relié à la croissance du PIB réel. Le signe de la relation inflation - croissance a suscité de nombreux débats dans la littérature économique, sur fond de controverses autours de la courbe de Philips. Cependant, dans les économies subsahariennes et inflation. Un tel résultat pourrait s'expliquer par le fait que dans les pays subsahariens, la croissance de la production, notamment agricole exerce généralement un effet dégressif sur ces prix (cf. supra, 2quation d'inflation) * 44 KAHN et KNIGHT « l'impact de la variation des taux d'intérêt sur l'inflation et l'activité économique éd. 1991 p. 55 |
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