C. La stratégie verticale.
C'est la stratégie d'investissement qui
intéresse le plus notre étude. Inversement à la
stratégie horizontale, cette dernière intéresse les flux
d'investissements dirigés Nord-Sud exclusivement. Les pays les moins
développés n'investissent pas dans les pays de la triade, et on
n'est plus dans un cadre de flux à double sens. Selon la théorie
du commerce international, cette stratégie est basée
principalement sur le commerce inter- branche. Les différences de
dotation en facteurs (capital, travail), et les avantages comparatifs des pays
jouent un rôle très important dans l'explication des IDE
verticaux. Les filiales de production sont étroitement
spécialisées. Le choix de leur localisation visant à faire
coïncider leur fonction de production avec les dotations factorielles des
pays d'accueils et un niveau acceptable des institutions. C'est le cas des
entreprises qui cherchent à réduire au minimum ses coûts de
productions. Elles profitent, ainsi, des différences de coûts des
facteurs, et essentiellement des coûts
de main d'oeuvre. Elles placent la partie de la chaîne
de production qui soit relativement intensive en facteur travail dans les pays
où les coûts de main d'oeuvre sont relativement faibles. La
qualification de cette main d'oeuvre a évolué dans le temps.
Avant on cherchait une main d'oeuvre non qualifiée à coûts
insignifiants. Actuellement les multinationales exigent au-delà d'un
certain degré de qualification minimum, une certaine stabilité
politique et institutionnelle. Les pays offrant le meilleur rapport
qualification/ coûts et stabilité politique seront dés
lors, les plus convoités.
.
Enfin, il est à signaler que c'est cette stratégie
qui correspond le plus au concept d'IDE qu'on aura l'occasion par la suite
d'analyser profondément
|