III. L
ES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE (IMF)
Règlementé par la loi
Parmec(22), le secteur de la microfinance connaît
depuis le début des années 1990 une expansion importante
dans les pays de l'UEMOA. Au Bénin (dans l'Union), le
nombre des IMF agréés est passé de 14 (272) en 1999
à 105 (661) en 2
006 (figure N°3) et le nombre de points de services
a atteint 563 (3.875). La pénétration
géographique s'établit donc à 13.854 habitants/guichet
(22.307). Figure N°3 :
400
700
600
500
300
200
100
0
Evolution du nombre d'IMF au Bénin
1999 2000
Source : Elaboré sur la base des
données contenues dans les monographies des SFD.
Au cours de la même période (1999 à
2006), le nombre de bénéficiaires de microcrédit
s'
est accru pour atteindre 6.373.971 (873.005) pour
l'Union (le Bénin)
(22) : La loi Parmec est la loi portant
réglementation des institutions mutualistes ou
coopératives d'épargne et de crédit. Elle a
été adoptée par le Conseil des ministres de
l'UEMOA le 17 décembre 2007.
APPROCHE ANALYTIQUE DE LA FAIBLE BANCARISATION
DANS LES PAYS DE L'U.E.M.O.A
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(figure N°4). En considérant une population
active de 41.451.000 (5.334.000), ce nombre correspond
à 15,4% (16,4%) des actifs touchés par le
microcrédit.
En dépit de ses limites en
matière de financement de l'économie (Kamalan,
2006), la microfinance demeure très utile pour deux raisons
principales. La première est qu'elle permet
d'alléger la souffrance des ménages très pauvres qui
sont progressivement insérés dans le tissu
économique. La deuxième raison est quelle
constitue une `'extension» de la bancarisation des populations
(Lhériau, 2005).
Figure N°4 :
4000000
7000000
6000000
5000000
3000000
2000000
1000000
0
1999 2000
Evolution du nombre de bénéficiaires
de microcrédit au Bénin et dans l'UEMOA.
Source : Elaboré sur la base des
données contenues dans les monographies des SFD.
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