3.- Conclusion
MM. Heuzé et Gunst estiment tout deux que le contenu du
contrat n'est pas apte à servir de point de départ pour trouver
une solution au conflit de lois. II faut plutôt se pencher sur le
contexte dans lequel le contrat intervient, sur les circonstances entourant sa
conclusion. Et l'on note avec intérêt que l'analyse
économique de M. Gunst et l'analyse sociologique de M. Heuzé
convergent vers un même principe : le contrat doit être régi
par la loi de la partie qui n'en pas pris l'initiative. Nous approuvons tout
à fait ce principe, qui offre au surplus l'avantage de s'identifier au
gros bon sens que l'homme de la rue exprimerait par l'adage : «
À Rome, on fait comme les Romains. »
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