B- La femme comme un frein
à la lutte contre la discrimination en sport
Les femmes ont souvent une vision péjorative de la
chose sportive. Beaucoup d'entre elles ne s'y intéressent pas ou alors
préfèrent l'observer de
loin. Le mythe selon lequel le sport reste l'affaire des
hommes existe encore de nos jours.
Les femmes qui s'intéressent à l'administration
du sport sont peu nombreuses. La conséquence de ceci est que plusieurs
CNO utilisent cet argument pour justifier l'absence des femmes au sein de leur
structure décisionnelle. Ainsi, l'opération 20% de femme en 2005
dans le CIO et les CNO sera difficilement atteinte.
On remarquera aussi que les femmes ont développé
plusieurs pensées négatives qui ne sont pas justifiées. En
effet, beaucoup de femmes pensent que :
- la participation à une activité physique peut
avoir des répercussions négatives sur la
procréation ;
- les organes de reproduction ou les seins de la femme
risquent d'être endommagés lors de la pratique d'une
activité sportive ;
- la structure osseuse de la femme est plus fragile que celle
de l'homme. Par conséquent, le risque de blessure est plus
élevé chez la femme ;
- les muscles des sportives deviennent bombés, ce qui
leur donne un aspect peu attractif ;
- les femmes qui pratiquent une activité sportive
intense présentent des troubles menstruels ;
- les femmes qui pratiquement un sport de contact A (judo,
karaté, etc.) nécessitant une certaine agressivité perdent
leur féminité.
Tous ces préjugés développés par
la femme et par quelques scientifiques peu avertis sur les vertus du sport et
de l'activité physique freinent l'intervention de celle-ci dans les
milieux sportifs.
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