II.3.6. Le risque-pays
On l'appelle également risque souverain, le risque-pays
s'est considérablement développé depuis les années
quatre-vingts et il concerne les pays en voie de développement à
dette extérieure élevée.
La banque populaire de Rubavu n'a pas été
épargnée par la crise politique ou économique,
l'insolvabilité propre des emprunteurs qu'ont connus toutes les banques
du Rwanda en 1994. Ceux qui ont été à la base de plusieurs
résultats déficitaires réalisés par ces
dernières. La BPR a connu aussi le risque lié à la
situation monétaire du pays au moment où il était en
état de faille monétaire dû aux conséquences de la
guerre et du génocide de 1994. Certains emprunteurs étaient
solvables, mais le pays était en état de faille monétaire.
II.3.7. Le risque juridique
Une situation juridique risquée existe à partir
du moment où les contrats ou les obligations réglementaires ne
sont pas applicables ou pas totalement remplies. La BPR a été
victime du risque juridique au moment où les normes de rédaction
et de documentation des contrats, ainsi que les risques de
non-conformité aux réglementations et aux reporting
réglementaires n'étaient pas bien définis. En plus,
plusieurs sociétaires insolvables n'étaient pas poursuivis car il
y avait des dérapages au niveau de règlements de poursuite de
ces gants. Pour le moment nous assistons à une amélioration des
lois qui protégent les IF(s).
II.3.8. Le risque d'audit
La BPR, comme toutes les autres banques populaires du
Rwanda, n'avait pas dans son sein le système de contrôle interne
permanent. Ce qui a causé plusieurs pertes suite aux erreurs, fraudes,
vols, pour ne citer que ceux- là. Pour faire face à ce
problème l'UBPR a décidé d'instaurer dans chaque banque
populaire un auditeur interne qui doit superviser les activités et
diminuer les dégâts qui s'opéraient au moment de la mise en
oeuvre de leurs activités.
La présence de l'auditeur ne signifie pas la fin des
risques mais plutôt la protection de biens de la banque. La BPR a
déjà connu les cas de prendre des décisions sur base des
données erronées suite à une évaluation mal faite
par l'auditeur. Donc lui aussi c'est un sujet qui peut causer des risques.
La situation ci- haut décrite nous montre que la
gestion de risque dans la banque populaire de Rubavu n'est pas efficace ce qui
nous permet de confirmer notre première hypothèse.
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