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Gouvernance locale en Guinee Bissau

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par Quade QUINTINO
Université Mohammed V - Maitrise 2002
  

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Chapitre II : Local alternatif pour le développement

En réponse aux problématiques citées ci-dessus, l'espace local apparaît comme l'une des solutions les meilleures adaptées à cet effet. Cela s'explique par le fait que l'espace local constitue aujourd'hui un champ privilégié pour résoudre des questions liées au développement.

Dans ce chapitre il question de démontrer l'importance de cette sphère pour le développement. Ainsi, il décrira des nouvelles approches de développement exercées sur cet espace qui constituent véritablement l'un des modèles de développement approprié à l'amélioration des conditions de vie des population surtout dans un monde de plus en plus bouleversé par le processus de mondialisation.

Section I: L'apport du local au développement

A/ Rôle du local dans le développement

Il s'agit là de défendre la thèse selon laquelle une bonne et efficiente insertion dans le système de l'économie monde nécessite une bonne préparation des ressorts du local.

Cette thèse reflète parfaitement bien cet impératif de << penser localement et agir globalement >>, penser avec les pieds, penser et entreprendre en étant enraciné dans le temps et dans l'espace. C'est bien à l'échelle locale que l'on interroge les modèles de développement actuels et les systèmes mentaux et conceptuels qui les fondent. C'est dans cette sphère que l'on peut le mieux

décrire les pathologies de notre mode actuel de développement, que l'on peut interroger la réalité des besoins que l'on prétend satisfaire, que l'on puisse esquisser des alternatives.

Si l'on revient à la subsidiarité active, cette sphère apparaît à la fois comme le point d'application de principes directeurs définis à une autre échelle, l'espace de coopération entre les différentes échelles de gouvernance, mais aussi, le lieu à partir duquel on pense, on évalue et on ouvre de nouvelles pistes.

C'est dans cet ordre d'idée que l'économiste Philippin Xito ROXAS a annoncé l'hypothèse que < les territoires, dans son esprit des communautés de 100 000 personnes environ, étaient appelés à devenir l'acteur social de demain. L'acteur le mieux adapté à la gestion des relations, l'acteur le mieux adapté à l'organisation des relations entre le local et le global, l'acteur le mieux adapté à la gestion des biens qui se multiplient en se partageant >>.

Toutefois, la redécouverte du local est pour le moins paradoxal à une époque où l'on ne parle que de mondialisation, d'interdépendance planétaire, de globalisation économique et de démocratisation. Il est vrai que le mouvement de décentralisation politique ne manque pas d'ambiguïté. Aussi faut-il commencer par lever l'hypothèque d'une conception faible du local qui vise en faire une sorte < d'annexe inodore et sans saveur >>, un accessoire nécessaire mais somme toute secondaire, du grand mouvement de globalisation économique.

Cette marginalisation du territoire local est tout entière dans l'ambiguïté de la formule <penser globalement et agir localement >>. Cette formule séduisante et séductrice est profondément perverse. Elle laisse à penser que c'est seulement à partir de données globales que l'on peut penser et, d'une certain e manière, elle invalide d'avance une pensée qui naîtrait du local et ne serait pas rattachée à des organisations internationales. Et plus grave encore, elle renvoie l'action citoyenne au niveau de l'action locale. Ce faisant, elle rejoint un courant de pensée fréquent qui consiste à dire < les grandes transformations sont portées par

des dynamiques internationales, l'évolution des sciences et des techniques, les grands acteurs de l'économie mondiale >>.12

Le citoyen moyen se résout à ne pas avoir de prise sur ces grands facteurs et ces grands acteurs. Mais on reconnaît que la << guerre économique >> fait beaucoup de victimes et il faut alors la compléter par une action locale, si possible citoyenne qui viendra prendre en charge tout ce que l'économie ne gère pas et en atténuera les défauts les plus flagrants. Cette vision cadre avec l'expression que dit : << comme les Etats n'arrivent plus à gérer les effets sociaux de la mondialisation ils en repassent la charge aux communautés locales. Voilà arrivée de des approches locales de développement.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci