9.1 L'analyse des études quantitatives57.
Nous avons dépouillé nos questionnaires sur
Microsoft Excel. Pour une lecture plus facile et agréable, nous avons
reclassé nos réponses dans un ordre différent. L'objectif
étant d'analyser nos éléments de réponses, nous
avons, pour certaines réponses, fait une analyse synthétique et
pour d'autres, nous avons dressé des graphiques représentatifs
comme suivent :
1. Quel est votre profession ?
2. Votre nombre d'années d'expérience ? 3. Quel est
votre statut ?
57 Source : l'annexe n°17. Page 95.
* Nous avons obtenu 160 réponses à notre
étude quantitative diffusée par l'Internet de manière
aléatoire aux adhérents de fédérations de
consultants, aux syndicats de conseil, aux réseaux de consultants et
présidents d'associations de consultants, qui ont, par la suite,
souhaités diffuser notre questionnaire (en échange d'une copie de
notre mémoire...).
Un panel hétérogène de consultants
indépendants, salariés, dirigeants d'entreprise et
présidents de fédération.
6. Avez-vous (ou votre entreprise) une stratégie
mercatique ?
Si oui, laquelle ?
* 75 % de nos interviewés ont (eux ou leur entreprise) une
stratégie mercatique. Nos 75 % de consultants la formalise à 80 %
par :
- une politique de produit et
- une politique de communication et
- une stratégie de développement.
7. Connaissez-vous les stratégies de la concurrence ?
8. Faites-vous (ou votre entreprise) de la veille
concurrentielle ?
Si oui, comment est elle formalisée ?
* Les réponses aux questions N°7 et 8 paraissent
dans un premier temps contradictoires. Cependant, il apparaît que dans le
« petit monde du conseil », beaucoup de consultants se connaissent,
notament les membres d'une même fédération, les consultants
ayant une même certification et ceux travaillant en partenariats avec
d'autres cabinets ou consultants.
Ainsi, sans effectuer une réelle veille
consurrentielle, sans même forcément payer les études
concurrentielles, les côtés relationnel et partenarial de ce
métier entretiennent une veille intuitive et régulière de
ses concurrents. De plus, la globalisation et l'internationnalisation de
l'information par l'Internet facilite aujourd'hui les recherches.
9. Quels sont vos cibles et le type d'entreprises vous
sollicitent ?
* Nous notons évidemment l'importance de la demande des
entreprises de province, même si celle-ci ne fait pas encore partie de
notre cible actuelle. Cependant, la demande parisienne reste très
forte.
Ainsi, nous constatons, que 95 % des entreprises potentielles
sont non seulement les plus sollicités sur ce marché
concurrentiel mais aussi les plus demandeuses.
A noter également que notre cible première,
à savoir les entreprises de moins de 100 salariés,
représente 70 % du marché.
10. Quels sont les avantages et les inconvénients d'un
consultant indépendant par rapport à un cabinet conseil ?
LES AVANTAGES
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LES INCONVENIENTS
|
- L'investissement personnel,
|
- Une faible disponibilité (congés
|
- les libertés et choix (clients,
actions et paroles),
|
ou d'arrêt maladie), - l'isolement, la solitude,
|
- la flexibilité et la réactivité,
|
- le grand nombre de démarches
|
- la confiance,
|
commerciales,
|
- le peu de frais de structure,
|
- une faible croissance,
|
- son réseau,
|
- le manque de ressources
|
- la possibilité de faire du sur
mesure,
|
financières,
- le problème d'image et les
|
- la proximité.
|
faibles possibilités de communication.
|
|
* L'essentiel à retenir est donc qu'un consultant
indépendant à moins de contraintes et de coûts, qu'il a son
indépendance et toute liberté par rapport à un cabinet ;
mais le revers est donc qu'il est isolé et sans ressource, avec de
faibles marges de manoeuvre et possibilité de croissance.
11. Comment l'entreprise sélectionne son cabinet de
conseil/son consultant ?
* Il est plutôt rassurant de constater que le consultant
est choisi en fonction de ses compétences, de son savoir-faire et de son
offre.
Le relationnel est une partie importante du métier de
consultant. En effet, pour 40 % des entreprises la sélection d'un
consultant se fait par le réseau et les recommandations.
Enfin, si nous mettons en évidence nos trois
hypothèses de travail, à savoir : - les partenariats,
- l'Internet,
- et les propositions et appels d'offre (faites par mailings),
nous constatons que l'ensemble de nos hypothèses de
travail ne rassemble que 15 % des atouts pour être
sélectionné par une entreprise potentielle.
12. Quels outils utilisez-vous pour développer votre
portefeuille clients ?
Et quels sont les types de partenariats que vous utilisez ?
Avec une société de conseil, avec des structures
disposant d'une offre complémentaire, avec la chambre professionnelle,
avec d'autres consultants indépendants ou petites structures, avec des
collègues, avec les réseaux de consultants.
13. Quels axes souhaiteriez-vous développer ?
- la prospection,
- le bouche à oreille,
- le réseau de connaissance,
- l 'Internet
- les partenaires.
14. Existe t-il des nouveaux outils pour atteindre les
dirigeants d'entreprises ? - Les associations locales, de consultants,
d'anciens élèves / entreprises, - les réseaux, les
relations publiques,
- sur l'Internet : la télé des entrepreneurs,
les sites tels que linked ou viadeo (activité en ligne, réseau
social pour trouver des clients, fournisseurs, partenaires, les principaux
renseignements commerciaux, le recrutement ou en cours de recrutement).
* Pour plus de lisibilité, nous avons mis en surbrillance
rouge nos hypothèses de travail. Celles-ci représentent 25 % des
réponses les plus citées.
A noter que, mise à par les mailings, ce sont ces axes
principalement que les consultants souhaitent appuyer et développer dans
leur stratégie mercatique.
Nous constatons que les partenariats, le bouche à oreilles
et le réseau personnel, représentent à aux seuls 60 % des
outils utilisés.
Enfin, ils sont très peu nombreux à nous avoir
cités spontanément de nouveaux outils mercatiques.
15. Avez-vous un site Internet ?
16. Si oui, qu'en pensez-vous ? L'analyse des réponses
fut complexe car elle associe plusieurs facteurs.
* Les consultants ont à ce sujet un discours assez
commun. Le discours est à l'unissons quand à l'importance de
créer son propre site Internet. En effet, l'Internet est aujourd'hui un
outil indispensable car utilisé par tous !
Un site Internet pour un consultant est telle une vitrine, une
carte de visite, un instrument de communication pour l'information et la
confiance du prospect ; Véritable diffuseur d'informations, non pas sur
le métier du conseil, mais sur le consultant (ou le cabinet de conseil)
lui-même ; Le prospect, lorsqu'il a pris connaissance du site, est
curieux de l'activité même du consultant, de ses
expériences passées, des ses contacts, ses partenaires, ses
références, ses certifications, etc. ; Garantie d'une
stabilité et du sérieux et de la fiabilité du
professionnel.
Beaucoup moins comme un outil d'aide à la vente.
L'Internet montre donc un côté obsolète en tant qu'outil
d'aide à la vente. L'Internet montre en ce sens des limites face
à ce marché actuel.
Ils sont nombreux a avoir observé les sites de la
concurrence et même si les consultants distinguent le fond et la forme de
leur site, tous paient de « revoir, reformer, refonte, faire
évoluer, améliorer, mettre à jour » leur site.
Les évolutions rapides de la demande, la
complexité croissante des missions, le manque de temps des consultants
et leur spécialisation sont autant de facteurs qui poussent les
consultants a être plus minutieux et mettre à jour
régulièrement leur site pour le rendre toujours plus
adapté a la demande.
17. Chaque année, sur le volume total de vos clients, quel
pourcentage de clients (supplémentaires) vous apporte les outils
suivants :
* 95 % des interviewés jugent que l'outil mailing leur
apporte moins de 10 % de client supplémentaires.
Et pour 65 % des interviewés, le partenariat apporte entre
10 % et 50 % de clients supplémentaires.
Enfin, d'après 40 % de personnes interrogée,
l'Internet apporterait moins de 10 % de clients en plus chaque année.
18. D'après vous, quels sont les inconvénients, les
avantages et les coûts des outils suivants :
|
Les avantages.
|
Les inconvénients.
|
Les coûts.
|
|
Le taux de couverture important ; méthodes efficaces si
bien ciblées et personnalisées, gains de
notoriété.
|
Outil impersonnel, inadaptés, trop utilisé,
noyés dans la masse. Jetés dans 99 % des cas, ne correspondent
pas à une relation
personnalisée. Un faible taux de retour.
|
Variables. Du temps et le coût de l'abonnement
|
|
Ils sont apporteurs d'affaires ; crédibilise, des
résultants durables à long terme. L'alliance de la
compétence et de la
sécurité pour les
clients qui ont des problématiques de + en + complexes.
|
Prend du temps si on souhaite approfondir, complexe, les
indépendants n'aiment rendre des comptes qu'a leur clients.
|
Variables.
Quelques centaines d'euros et du
temps (plusieurs jours par mois). Parfois le coût de la
commission.
|
|
Une vitrine 24/24.
Réactif, améliore la visibilité, l'image et
la notoriété internationale ; rassure le prospect, renseigne de
manière générale.
|
Vitrine indispensable. Simple carte de visite et support
complémentaire. Il faut un contenu véritablement original. Perte
de temps dans les mises à jour régulières et le
référencement.
Résultat non garanti.
|
Variables. Du temps. Un coût (quelques milliers d'euros
pour la création, puis quelques centaines d'euros par mois pour la
maintenance).
|
* Nous ne pouvons donc analyser les coûts. En effet,
ceux-ci, qu'ils soient financiers ou temporels, varient
énormément en fonction du projet.
Nous avons là rassemblé les avantages et
inconvénients de nos trois hypothèses. Et ces réponses
nous seront d'une importance primordiale pour l'analyse de nos
hypothèses de travail et nos recommandations.
19. D'après vous, quels sont les freins pour une
entreprise d'effectuer un audit du climat social ?
Autres citations :
- « C'est comme ça depuis toujours !
- A quoi ça sert ? si c'est gratuit,
éventuellement.
- Les difficultés politiques.
- La difficulté pour l'entreprise de transformer l'audit
en actions efficaces. »
* Pour ces consultants interrogés, il apparaît
nettement que les difficultés de trouver un consultant et le coût
d'un audit social ne sont pas un frein. Ces mêmes questions ayant
été posées à des dirigeants et créateurs
d'entreprise, il nous semble essentiel de compléter cette analyse lors
de la prochaine étude.
Au total, 40 % des consultants interrogés pensent que
l'audit de climat social ne fait pas partie des priorités des
entreprises (les salariés ne sont pas une de leur première
préoccupation, ils n'ont pas le temps et ils n'ont aucun besoin).
Et encore 40 % des consultants pensent que les entreprises n'ont
pas confiance ou ne connaissent pas cette spécialité du
conseil.
En effet, l'audit de climat social est une
spécialité du conseil qui surfe sur la vague sociétale et
environnementale de nos économies actuelles. Mais qui seule prend
rationnellement en compte le développement et la « situation »
du capital humain et son influence sur la croissance l'entreprise.
20. Etes-vous membre d'un organisme professionnel ou avez-vous
une certification ?
* Les consultants ont à 90 % opté pour ce
partenariat. Ils ont choisi d'avoir une certification ou de faire parti d'un
réseau de consultants. Gage pour eux de contacts et d'affinités,
de relation de confiance, de professionnalisme, de crédibilité
tout en gardant leur propre culture d'entreprise et leur
indépendance.
Et pour le client, un intérêt certain par le
respect de certaines chartres de qualité, mais aussi pour le respect de
la déontologie, les références et le professionnalisme de
ses membres.
Toujours dans l'optique de répondre à notre
question de problématique, nous avons effectué une
synthèse de notre étude.
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