Le conseil en audit social( Télécharger le fichier original )par Melanie MEIMOUN ICSV - CNAM - Master 2008 |
7.1 La première hypothèse : la création d'un site Internet.Être présent sur la toile est devenu un véritable enjeu pour les entreprises. Le web procure une vitrine, de la visibilité, mais pas seulement. En effet, l'Internet est aussi un espace où se rencontrent l'offre et la demande pour échanger, s'informer et conclure des affaires. Il est donc logique que les professionnels l'investissent. 7.2 La seconde hypothèse : une stratégie mercatique : la prospection par le mailing. Développer la notoriété de son entreprise et ses contacts, adapter sa tactique d'approche au prospect, sont aujourd'hui parmi les problématiques majeures. Le mailing est un outil très efficace pour cibler des prospects sur une zone de chalandise précise. Economique et massif, c'est un média qui fait découvrir une entreprise instantanément. 7.3 La troisième hypothèse : Une stratégie de partenariat. Le point de départ et la condition préalable à tout partenariat semble être le partage de valeurs communes. Le soutien apporté à un organisme, une association, une fédération, ou à un projet doit impérativement s'inscrire en cohérence avec la stratégie et avec les objectifs des deux parties et correspondre aux valeurs qu'elles souhaitent promouvoir. L'engagement réciproque des partenaires et les obligations respectives permettent de trouver et d'atteindre d'autres professionnels qu'ils veulent contacter, à travers les références de personnes qu'ils connaissent et en qui ils ont confiance. Afin de répondre à notre question de problématique, nous devons valider ou non nos trois hypothèses de travail, qui seront dès lors nos éléments de réponses. L'analyse de chacune d'entre elles s'exécutera selon une méthodologie précise. Avant de s'impliquer dans les différentes études, nous devons définir au préalable chaque étude devant être réalisée. 8.1 Les définitions56.Il est important de distinguer les différentes études, principalement démarquées par deux outils d'analyses tels que la qualité et la quantité, en donnant la définition de chacune. 8.1.1 La définition de l'étude quantitative. C'est la collecte d'informations permettant de décrire, en les quantifiant, les attitudes, les opinions et les comportements d'une population ou d'un échantillon représentatif de cette population. 8.1.2 La définition de l'étude qualitative. L'étude destinée à recueillir des éléments qualitatifs non chiffrables réalisée le plus souvent par des entretiens collectifs ou individuels menés auprès d'échantillons réduits. Elle vise généralement à comprendre en profondeur des attitudes ou comportements. 8.2 L'objectif et les enjeux des études. L'objectif de nos enquêtes est de mieux connaître et comprendre le métier de consultant indépendant afin de pouvoir définir quels sont les meilleurs outils mercatiques pour un consultant indépendant désirant créer son activité. Il s'agit de vérifier d'une part la fréquence d'utilisation, l'utilité mais aussi l'efficacité de chacun des outils choisis dans nos trois hypothèses de travail. Enfin, nous souhaitons connaître la faisabilité de
chacun pour le lancement d'une 56 Source : www.definitions-marketing.com. 8.3 Le choix des études. Nous devons garder à l'esprit que notre principal objectif est la confirmation ou non de nos trois hypothèses de travail. Chaque étude doit nous éclairer sur les actions pertinentes des consultants déjà en activité ; en effet, ceux-ci ont déjà l'expérience d'un consultant confirmé. 8.3.1 Une approche quantitative. Nous choisissons d'aborder une approche quantitative ; Même s'il apparaît indispensable d'insérer quelques éléments qualitatifs, indispensables à l'évaluation de certains de nos critères. Dans un souci de rapidité et d'efficience, nous choisissons de diffuser notre questionnaire par l'Internet, aux adhérents de fédérations de consultants, aux syndicats de conseil, aux réseaux de consultants et aux présidents d'associations de consultants qui ont d'ailleurs souhaité diffuser notre questionnaire. La taille de notre échantillon s'élève donc a 160 consultants. Les questionnaires, d'un part, nous permettront de répondre à la question « combien ? ». Et ce, afin de savoir à qui nous avons à faire, de connaître quels sont les outils actuels et leur fréquence d'utilisation. Nous obtenons ainsi tant la fiabilité et l'objectivité statistique que la précision de certaines réponses qui nous aideront a infirmer ou non nos hypothèses de travail. Les quelques éléments qualitatifs, d'autre part, sont les questions ouvertes ajoutées à notre questionnaire. Ils permettront aux consultant de s'exprimer plus librement, de compléter peut-être notre questionnaire et mettront en exergue les habitudes des consultants. 8.3.2 Une approche qualitative. Par la suite, l'option des entretiens en face à face avec un petit nombre de responsables de service, de dirigeants et créateurs d'entreprise a été retenue. Cette méthode nécessite notre intervention sur le terrain afin d'enregistrer le plus fidèlement possible les réponses des personnes interrogées. La qualité de la relation enquêteur/enquêté est fonction de la stimulation de la personne interrogée et du climat de l'entretien. Six professionnels ont souhaités se plier à cet entretien. Ces entretiens nous aideront à répondre à la question « comment ? » ; l'objectif étant de visualiser comment atteindre notre cible et quelles sont, parmi nos hypothèses de travail, les outils efficients. Après avoir récolté les différentes réponses à nos questions, nous en analyserons les résultats qui en ressortent. L'objectif de notre étude est de répondre à notre question de problématique en confirmant ou non nos hypothèses de réponse. C'est pourquoi il est important que notre enquête éclaire davantage sur les comportements et actions des consultants. |
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