L'INTRODUCTION.
Nous, Mélanie MEIMOUN, avons souhaité
étudier l'univers du conseil suite à un cours donné
à l'ICSV du CNAM à Paris. Après plus de dix années
d'activité en tant que négociatrice dans l'immobilier puis dans
les mutuelles pour entreprises, nous cherchions une autre direction
professionnelle. Nos qualités relationnelles et notre goût pour le
management nous ont orientés vers la profession de consultante. Ayant
parfois pris le rôle de médiateur en entreprise, pour
résoudre des conflits internes ou pour l'amélioration des
conditions de travail d'un service, c'est naturellement que nous nous sommes
recentré sur la spécialisation de l'audit de climat social.
L'élargissement des marchés, les
évolutions technologiques et l'accroissement de la pression
concurrentielle sont autant d'évènements auxquels sont
confrontées les entreprises qui ont le souci de rester dans la course de
la performance. Elles sont soumises aux lois du marché et doivent
respecter les droits des salariés. Dans cette optique, l'entreprise
conseil devient un outil pour améliorer le fonctionnement des
sociétés, pour faciliter leurs relations internes ou externes et
devient ainsi, un véritable instrument de progrès.
En première partie, notre étude a pour ambition
de permettre de mieux connaître et comprendre l'univers du conseil. Nous
verrons que l'offre s'est adaptée à la demande et a dû
faire face aux évolutions technologiques et culturelles. Avec le constat
d'une véritable course à la productivité,
côté entreprise ; contre une recherche du bien-être, pour le
salarié.
Créer une activité de conseil en tant que
consultant indépendant spécialisé dans l'audit de climat
social est la base de la seconde partie de notre étude. Nous nous
attacherons à découvrir quelles en sont les activités et
notre cible ;
quel est son marché, son environnement et surtout nous
mettrons en évidence ses atouts et ses points faibles.
Pour anticiper la création de cette activité, c'est
en troisième partie que nous poserons notre question de
problématique.
Nous savons qu'une mauvaise gestion des intervenants
(partenaires, clients, concurrents, personnel) peut altérer le climat
social, la rentabilité d'une entreprise et provoquer une perte
d'efficacité. Nous savons que la tendance générale est de
privilégier la qualité des produits ou services et
d'éviter la dégradation des conditions de travail des
salariés, en replaçant le capital humain au centre des
mécanismes de la compétitivité. L'aide des professionnels
du conseil n'est pas négligeable dans ces évolutions.
Notre quatrième partie met ainsi en lumière nos
hypothèses de travail sur la création d'une activité de
conseil, base de nos études qualitatives et quantitatives. Notre analyse
des résultats nous permettra par la suite de valider ou d'infirmer
celles-ci et d'en déduire recommandations et plan d'action.
Confrontée à un marché de plus en plus
concurrentiel, à un environnement complexe et à une
accélération soutenue des nouvelles technologies, l'entreprise
doit faire face. Une des réponses à ces difficultés est
l'appel aux entreprises de conseil.
1.1 L'étymologie et la définition du mot
conseil.
Du latin « consilium » ; à l'origine avec le
sens «de lieu où l'on délibère», « projet,
dessein réfléchi ». Le nom a gardé les principaux
sens du latin, dont l'idée commune est celle de la
délibération et de la réflexion.
De nos jours, le conseil va à la rencontre d'une
demande ou d'une offre. Processus1 qui a pour but d'aider, de
mobiliser les ressources pour que la société soit en mesure de
faire face aux problèmes et à sa demande de changement. Les
sociétés de conseils ont toujours tenté de résoudre
les problèmes et vendu des solutions pour répondre à la
demande d'amélioration des performances de l'entreprise.
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